Suite à un contexte politique particulier, nécessitant de nouvelles élections, après plusieurs démissions au sein du conseil municipal de Mignovillard, la préfecture du Jura annonce que le premier tour des élections municipales partielles, prévues le 10 septembre prochain, n’aura pas lieu.
A l’issue du dépôt de candidatures pour le 1er tour, aucun candidat ne s’est manifesté. Les personnes qui souhaitent candidater pour le second tour peuvent encore le faire. Dans ce cas, elles doivent déposer leur déclaration de candidature en Préfecture du Jura, les lundi 11 et mardi 12 septembre prochains.
Pour de plus amples informations : https://www.jura.gouv.fr/index.php/contenu/telechargement/27267/212907/file/Convocation%20des%20%C3%A9lecteurs%20sur%20la%20commune%20de%20MIGNOVILLARD.pdf
Le Grand Besançon Doubs Handball a terminé, ce vendredi soir, ses matches de préparation sur un match nul. Le groupe bisontin et Annecy se sont quittés sur le score nul de 33 à 33. Place désormais aux 16ès de finale de la Coupe de France. Ce mardi 29 août, à 20h30, les handballeurs bisontins affronteront Limoges. La rencontre se jouera au Palais des Sports Ghani Yalouz.
Pour son retour à la compétition, après de longues semaines d’inquiétude, le FC Sochaux Montbéliard s’est incliné sur le score de 2 buts à 0 face au Red Star, ce vendredi, dans le cadre de la 3è journée de championnat en National. Les buts ont été inscrits par les Parisiens durant le 1er quart d’heure, à la 3è minute de jeu, puis à la 13è. Les hommes d’Oswald Tanchot ont craqué à deux reprises avant de montrer un visage plus rassurant, notamment en seconde période.
Ce vendredi 25 août, le FC Sochaux-Montbéliard a définitivement été cédé au groupe d’acteurs économiques réunis dans le projet "FCSM 2028. Le nouveau Conseil d'Administration du FCSM, réunit ce jour, a également nommé Jean-Claude Plessis Président du FC Sochaux-Montbéliard, Pierre Wantiez Président Délégué et Gérald Maradan Vice-Président. »
C’est un métier qui fait partie du pastoralisme du massif du Jura. Les bergers sont des acteurs indispensables au bon fonctionnement de l’agriculture française et à la protection de l’environnement. Dans le massif du Jura franco-suisse, ils sont environ 150 à œuvrer sur un large territoire allant des Hôpitaux, au Mont de l’Herba, en passant par la Dôle et la Suisse. En fonction des exploitations agricoles qui les emploient, leurs missions peuvent évoluer, mais tous ont une même passion pour leur métier, les animaux et le milieu naturel dans lequel ils évoluent. Rencontre avec Babeth Roy, membre de la Confédération Paysanne et de l’association des bergers Franco-Suisse.
La bergère (62 ans), qui travaille dans la partie suisse du Mont d’Or, s’est découvert cette passion il y a plus d’une vingtaine d’années. Après une pause de vingt ans pour notamment élever son enfant, elle a décidé de reprendre du service. « Habiter sur son lieu de vie, être dans la nature, être libre et autonome, … » sont autant de privilèges qui l’ont convaincue de repartir en alpage. « Le contact avec les vaches et la nature est beaucoup plus ressourçant que dans un bureau avec des collègues » explique-t-elle. Et de poursuivre : « on est maître de son travail. On est seul. On organise nos journées comme on veut ». Depuis la fin mai, et jusqu’à la fin septembre, Babeth Roy travaille pour un éleveur suisse. Chaque jour, elle surveille et s’occupe de 46 vaches et veaux et un taureau, sur un espace de 99 hectares, réparti sur cinq pâtures. « J’interviens comme si c’était mes animaux » ajoute-t-elle.
« Des coordinateurs de la montagne »
C’est ainsi que se définit Babeth Roy. Elle apporte une protection à son troupeau et permet aux différents acteurs de la montagne de cohabiter le mieux possible. Chaque jour, elle parcourt entre 5 et 10 kilomètres. Ses missions : le contrôle des vaches, le soin des animaux, la gestion du sel et de l’eau, … . Babeth le reconnaît, les bergers sont de moins en moins nombreux. Aujourd’hui la moyenne d’âge est d’environ une cinquantaine d’années. Pour sensibiliser aux enjeux du métier et assurer sa pérennité, elle s’emploie, avec l’association des bergers franco-suisse », à former la nouvelle génération. « En 1986, il y avait presque un berger dans chaque chalet » explique l’agricultrice. « Aujourd’hui, les chalets, logements de fonction du berger, ne sont presque plus occupés. Ce qui n’est pas sans poser problème pour l’entretien et le devenir de ce beau patrimoine d’alpage ». Et de préciser : « de toute façon, s’il n’y a plus de vache, le paysan monte en voiture et les bois ne sont plus pâturés. Ce qui représente un danger pour l’environnement et l’aménagement du territoire ».
« Vivre avec moins »
Être berger est une véritable philosophie de vie. A travers son activité professionnelle, Babeth s’engage également dans la protection de l’environnement. Elle veut donner du sens à son activité professionnel. Elle veut sensibiliser le grand public qu’elle croise sur son chemin. « Je suis contente de démontrer, que l’on pourrait vivre avec moins. Je prends un litre d’eau pour me laver tous les jours. J’ai un petit panneau solaire pour recharger mon portable. On peut vivre sans électricité. On chauffe l’eau avec du bois. On s’éclaire avec des lampes solaires. On peut vivre comme cela ». « Pendant cinq mois de l’année, mon empreinte écologique est faible. Si tout le monde avait un peu conscience de cela, peut être que nous n’en serions pas là au niveau de la planète » poursuit notre hôte. Et de terminer : « à l’alpage, on prend le temps de vivre, de regarder les choses, d’observer. On voit la vie différemment. On essaie de consommer mieux. On fait du jardin. Il y aussi le marché et les producteurs bio qui exercent dans le secteur. On peut consommer local facilement ».
L'interview de la rédaction
Fadila Khattabi, ministre déléguée chargée des personnes en situation de handicap est dans le Doubs ce vendredi 25 août. Elle se rendra à Anteuil dans les locaux de l’association « Action Philippe Streit ».
Difficile de se prononcer sur le décès du jeune homme de 23 ans, victime d’une noyade hier après-midi à Saint-Point-Lac. Son corps n’a toujours pas été retrouvé. Un dispositif, composé des équipes spécialisées de plongeurs et cynotechniques et d’un drone ont été déployés. Les recherches doivent se poursuivre ce vendredi matin.
Plein Air poursuit ses entretiens politiques en cette nouvelle rentrée scolaire. Rencontre avec Eric Delabrousse, médecin hospitalier, professeur des universités, responsable de l’imagerie au CHU de Besançon et, depuis plus d’un an désormais, délégué municipal du parti Horizons à Besançon et délégué départemental pour le Doubs pour le parti d’Edouard Philippe.
Que représente aujourd’hui « Horizons » à Besançon et dans le département du Doubs ?
Horizons est un parti qui a été crée en octobre 2021, au Havre par Edouard Philippe. Il fait partie intégrante de la majorité présidentielle, associé au parti Renaissance et Modem. Au niveau national, il existe environ 600 comités municipaux. On recense également près de 20.000 adhérents. Des mairies importantes, comme Le Havre, Nice, Angers, Reims, sont sous étiquette « Horizons ». Concernant le secteur bisontin, on enregistre une quarantaine d’adhérents. Le comité se réunit régulièrement pour des réunions thématiques afin d’élaborer le projet national du parti, mais aussi plus spécifiquement celui de Besançon pour les prochaines municipales.
2026, c’est d’ores et déjà une date importante pour vous ?
Je n’ai jamais adhéré dans un parti de manière claire pour occuper une place politique . Mon engagement est réellement pour Besançon. Les élections municipales représentent forcément quelque chose de particulier et le comité Horizons est très orienté sur cette échéance. Même si, encore une fois, nous sommes dans une majorité présidentielle et que nous travaillons conjointement avec nos collègues des partis Renaissance et Modem, pour proposer une liste et une investiture.
Vous êtes très actif sur les réseaux sociaux. Est-ce un moyen pour exister localement et médiatiquement ?
Cela s’explique pour deux raisons. Tout d’abord, ce sont des outils modernes et efficaces pour non seulement exister, mais proposer. Deuxièmement, parce que personnellement, je ne suis pas sur un mandat électif et que cela ne me permet pas d’avoir une couverture médiatique aussi grande que d’autres. J’ai pu proposer au travers de postes, qui génèrent des commentaires et des retours, différents éléments du projet que j’envisage pour cette nouvelle ambition pour Besançon. Je souhaite la porter au travers des valeurs d’Horizon et de la majorité présidentielle.
On sent à travers vos commentaires que vous ne partirez pas en vacances avec Anne Vignot ?
Je suis clairement dans l’opposition municipale à Anne Vignot. D’ailleurs, Horizon fait partie du groupe municipale d’opposition « Ensemble Bisontins », qui est présidé par Laurent Croizier.
Le chemin est encore long.
Oui. Le chemin est long. Nous sommes à trois ans de cette échéance. Des choses peuvent encore changer. Ce qui s’est passé en 2020 est spécifique, dans une période covid, avec une triangulaire et une municipalité qui était dans une vague verte nationale. Demain, les cartes seront rebattues. Face à cette municipalité en place, il y a des volontés de fournir une alternative. Je souhaite, avec Horizons, dans le cadre d’une investiture, porter l’alternative à Anne Vignot. Effectivement.
Quels objectifs vous vous êtes fixés pour cette nouvelle saison ?
Les 15 et 16 septembre prochains, je serai à Angers pour l’assemblée nationale du parti Horizons. Avec mon comité, nous allons reprendre les réunions thématiques pour travailler les différents projets. Certains ont déjà été communiqués. On continue d’avancer. Ce sont des projets qui correspondent à des attentes des Bisontins. On fait de la politique au sens noble du terme pour apporter des réponses à des demandes. Notamment la salle multimodale évènementielle qui est attendue, la base nautique qui est espérée, les différents types de mobilités qui intègrent le lien avec le Doubs , le sport élite ou encore la transition écologique. L’écologie, c’est l’affaire de tous. Elle doit être régie avec pragmatisme et surtout pas dogmatisme. Et ce, avec une vraie volonté de convaincre, plutôt que de contraindre. Aujourd’hui, tout est écologie. Je veux être, demain, un porteur de projets qui intégreront l’écologie. On peut les dissocier. C’est le problème de la municipalité de Besançon. A force de voir tout en vert, elle en oublie l’attractivité, le tourisme, l’économie, … . Cela doit être modifié. D’où le sens de mon engagement et de l’ambition que je porte pour Besançon, qui mérite véritablement mieux.
L'interview de la rédaction : Eric Delabrousse