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Plus que quelques jours à attendre. Le Marché de Noël de Besançon se tiendra du 3 au 31 décembre prochain.

Sur la place Granvelle. Jusqu’au 23 décembre. Une cinquantaine de chalets en bois seront présents. Ils accueilleront des artistes et artisans locaux A ces mêmes dates, les enfants auront la joie de rencontrer le Père-Noël dans les allées du marché. Ils seront invités dans sa maison pour une séance photo à ses côtés. Plus loin,  dans l’espace grotte, ils pourront observer les lutins en train de s’affairer aux préparatifs de Noël. Entre le 3 et le 31 décembre, manège et patinoire (fermeture de cette dernière le 25 décembre) seront ouverts au grand public. Enfin, du 3 au 28 décembre, plusieurs animations (déambulations et concerts) auront lieu sur la Place Granvelle.

Sur la Place de la Révolution. Jusqu’au 31 décembre. Le public découvrira de nombreux chalets gourmands (fermeture le 25 décembre), ainsi que le manège carrousel. A ces mêmes dates, de nombreuses animations seront proposées : mapping interactif sur le musée des beaux-arts et d’archéologie (laissant l’opportunité de modifier la façade du bâtiment, jouer à des jeux vidéo…). Il sera également possible de résoudre des énigmes tout en prenant le contrôle d’un drone ou encore de jouer à des bornes d’arcade et de pédaler sur des vélos producteurs d’énergie à redistribuer dans le circuit de la ville.

Précisons qu’entre le 7 et le 18 décembre, un marché solidaire de Noël présentera l’artisanat des quatre coins du monde, avec des spécialités à déguster sur place, pas moins de cinquante associations ainsi qu’une buvette bio et équitable.

Dans un contexte économique compliqué, et dans le cadre de son « Plan de sobriété énergétique Â», la ville de Besançon va procéder à l’extinction progressive de l’éclairage public dans certains quartiers, entre 23h et 5h du matin. Les quartiers de Velotte, Chaudanne et Chapelle des Buis seront les premiers concernés. Et ce, dès le 30 novembre. S’en suivront, le quartier des Près de Vaux-Bregille le 14 décembre et les quartiers Point du Jour, Barre aux Chevaux, Montboucons et Tilleroyes le 16 janvier. La Ville espère ainsi réaliser une économie de 122.000 euros. Ce sont ainsi près de 2400 luminaires qui seront éteints en milieu de nuit. Selon la Ville de Besançon, l’éclairage public représente environ 36% des dépenses totales en énergie. Pour les secteurs de Velotte, Chaudanne et Chapelle des Buis, l’économie annoncée est de plus de 76.500 euros.

Par ailleurs, à compter du 1er décembre, aux côtés de la ville de Besançon, l’entreprise JC Decaux anticipera l’application de la règlementation, qui entrera en vigueur en juin prochain, et procédera à l’extinction de l’éclairage du mobilier urbain d’information et des abris voyageurs des réseaux bus et tram entre 1h et 6h du matin, à l’exception des lignes de transport ayant des heures de fonctionnement plus larges. 356 mobiliers urbains sont concernés. Soit une économie prévue de 40.000 euros.

Jura Sud a perdu sa place de leader hier soir dans le cadre de la 10è journée de championnat en nationale 2. Les Jurasudistes se sont inclinés, en fin de période, sur le score de 4 buts à 3 face à Lyon Duchère, qui leur passe devant au classement. Un petit point seulement sépare les deux formations.

Le BesAC s’est incliné hier soir sur son parquet du gymnase des Montboucons. La rencontre face à Orchies s’est conclue sur le score de 74 à 90. Au classement provisoire de cette 11è journée de championnat en nationale 1, les basketteurs bisontins apparaissent à la 8è place.

Le Grand Besançon Doubs Handball s’est montré à la hauteur de la tâche qui l’attendait hier soir. Les hommes de Benoît Guillaume se sont redonnés confiance en s’imposant sur le score de 34 à 23 face à Villeurbanne, un adversaire direct pour le maintien. Les deux formations disputaient la 11è journée de championnat en Proligue. Les Bisontins campent à la 13è place au classement.

Handball

D2 féminine

Palente Besançon – Fleury Loiret ( forfait de Fleury Loiret)

ProLigue

Villeurbanne 23 – 34 Grand Besançon Doubs Handball

Nationale 1 féminine

ESBF 27 – 26 ASPTT Strasbourg

Nationale 2 masculine

Plobsheim 29 – 32 GBDH (2)

Nationale 2 féminine

Saône Mamirolle 36 – 23 Colmar

Pontarlier 24 – 27 Wittenheim

Maîche Morteau 32 -  27 ASPTT Strasbourg

Nationale 3 masculine

Saône Mamirolle 28 – 24 Mulhouse

Beaujolais Val de Saône 26 – 32 Franois

Nationale 3 féminine

AS Auxois 24  – 22 Dole/Chaussin

Palente Besançon Handball (2) 31 – 22 HBC Varois

Doubs Central 23 – 22 Chevigny Saint Sauveur

Lons le Saunier 34 – 31 Entente Saône Mamirolle (2)

Basket

Nationale 1 masculine

BesAC 74 – 90 Orchies

Rugby

Fédérale 2

XV de la Dombe 25 – 16 CA Pontarlier

Grand Dole 29 - 17 Andrézieux

Lons 26 – 42 Rillieux

Le Creusot 22 – 12 Saint – Claude

Fédérale 3

Besançon 9 – 33 Colmar

Nationale 2

US Lusitanos Saint Maur 3 –  0 ASM Belfort

Saint Quentin 0 – 1 Racing Besançon

Jura Sud 3 – 4 Lyon La Duchère

Nationale 3

Besançon Football 5 - 0 Quetigny 

Saint Apollinaire 1 – 3 Jura Dolois

CA Pontarlier 2 – 0 Gueugnon

FC Morteau Montlebon – Dijon (2) ( arrêté en raison du brouillard)

Macon 1 – 0 Grandvillars

Sochaux Montbéliard (2) 0 – 1 Selongey

Régionale 1

Groupe B

Lons le Saunier 3 – 1 Champagnole

Bresse Jura 1 – 2 Jura Sud Foot (2)

Fauverney Rouvres – Jura Lacs

Chalon 4 – 1 Pontarlier (2)

Saint Vit 1 – 1 Levier

Groupe C

Ornans 3 – 3 Vesoul FC

Jura Dolois 1 – 1 Baume les Dames

4 Rivières 70 4 – 2 USPV

Belfort Sud 0 – 1 Lure

Audincourt – Belfort (2)

Racing Besançon (2) 3 – 1 Valdahon Vercel

Après son premier documentaire "Danube, en quête de la plus grande cave à vin du monde" sillonnant l'Europe de l'Est jusqu'en Moldavie, Bertrand Vinsu, réalisateur depuis quelques années, revient avec son nouveau film "L'interdite, sur les traces de l'absinthe".

 

Après un long périple le long du Danube en quête de la plus grande cave à vin du monde, tu reviens avec un projet cette fois-ci sur l’histoire de l’absinthe. Comment est née cette idée ?

C’est arrivé assez naturellement, le projet autour du film sur l’absinthe est venu très vite. Anna qui nous avait accueilli dans la plus grande cave à vin du monde en Moldavie, est venue nous rendre visite à Besançon. J’ai voulu lui faire découvrir la région, et on s’est arrêté chez les fils d’Emile Pernot à Lacluse-et-Mijoux, pour lui montrer nos alcools locaux, comme l’absinthe. On a passé un très bon moment, et de la rencontre avec les gens dans la distillerie est née l’idée d’un film. On leur a dit qu’on reviendrait la semaine prochaine pour tourner. Ils ont rigolé. La semaine d’après, quand ils nous ont vu arriver, ils se sont dit : « Ah, mais ils sont sérieux Â». Tout est parti de là.

 

Combien de temps a pris la réalisation de ce documentaire, et comment s’est déroulé le tournage ?

On a eu cette idée fin décembre, autour du 28-27. On s’est concerté avec Tony, et le 3 janvier, on partait avec nos chaussures de randonnée, nos sacs à dos, nos tentes, et tout ce qu’il fallait pour affronter la froideur de l’hiver. Donc nous sommes partis une semaine, de Pontarlier jusqu’au Creux-du-Van en Suisse. On s’est arrêté à la distillerie de La Cluse-et-Mijoux, et puis chez d’autres distillateurs et anciens clandestins côté suisse. Ça nous a pris une semaine de voyage, et après il y a eu toute la partie montage, qui elle prend plus de temps. On a fait la première projection le 7 octobre à Besançon, une dizaine de mois après. Et la nouvelle projection est prévue ce soir à Pontarlier.

 

L’absinthe a une histoire très particulière sur notre territoire, c’est un sujet fascinant j’imagine.

L’absinthe est très présente dans le Haut-Doubs c’est vrai, beaucoup de gens en parle, beaucoup la connaisse et beaucoup en boive. Il y a aussi beaucoup de collections autour de ça, avec les cuillères à absinthe, les fontaines, les affiches. Effectivement, l’absinthe a été interdite pendant une centaine d’années côté français comme côté suisse. Ce qui était intéressant quand on a traversé la frontière, c’est qu’on a pu rencontrer des gens qui ont vécu cette interdiction et cette clandestinité. Donc on a pu avoir des témoignages de personnes qui faisaient de l’absinthe de façon clandestine au début des années 2000 et fin 1990. De très belles rencontres.

 

Ce documentaire se place véritablement dans l’esprit du premier finalement. Tu arpentes les routes à la recherche d’alcool, d’histoires, de personnages atypiques et passionnés !

Totalement, c’est toujours cet esprit-là que je souhaite mettre en avant. Le côté humain, les rencontres, les discussions, on boit un coup et on passe un bon moment ensemble. A peine arrivé chez un distillateur, on a fait l’embouteillage de son absinthe à ses côtés. Après on s’est retrouvé dans sa cuisine à déguster quelques spécialités. Ce sont toujours des moments forts sympathiques et très agréables.

 

Une projection est prévue ce soir à Pontarlier suivie d’une dégustation d’absinthe, orchestrée par les fils d’Emile Pernot.