Ce samedi matin, vers 10h30, à Besançon, les sapeurs-pompiers ont été appelés pour une pendaison le long du Doubs, à proximité de la Rodia. La victime, un homme de 40 ans, n’a pas pu être sauvée.
Ce samedi 20 novembre, on célébrait partout en France la journée internationale des Droits de l’Enfant. Être éduqués, soignés, protégés, considérés,… les enfants ont des droits qu’il est bon de rappeler et veiller à leur application. Malheureusement, c’est loin d’être le cas. A Besançon, la maison de quartier municipale Montrapon Fontaine-Ecu le constate. La pandémie est clairement venue fragiliser le cocon familial. Les situations de stress et de souffrance inquiètent les éducateurs.

La mobilisation est totale. Les adultes sont présents pour apporter ce qu’il est possible d’apporter pour améliorer le quotidien. Cela passe par l’aide alimentaire, l’accompagnement scolaire et une offre d’activités éducatives et de loisirs pour s’aérer la tête et sortir de ce mal-être qui n’est pas sans poser problème.
Ainsi, durant deux jours, mercredi et samedi, les Francas du Doubs et la structure sociale bisontine ont présenté un alléchant programme d’animations composé de jeux collectifs, de spectacles, de représentations, d’ateliers manuels et de création,… . Lors de cette ultime journée, parents et enfants étaient conviés à venir se divertir en ces temps incertains et bien compliqués.
L'interview de la rédaction / Loïc Iwasinta, directeur de la Maison de quartier Montrapon Fontaine Ecu
Ce samedi, dans le cadre du programme d’actions de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, deux évènements forts de ces trois semaines d’animation se sont tenus ce samedi après-midi.

Tout d’abord, en présence notamment d’Anne Vignot, maire de Besançon, et de nombreuses autres personnalités du monde associatif et de l’état, la statue d’Henriette de Crans a été inaugurée. Réalisée par l’artiste Anne-Valérie Dupont, cette œuvre a été installée en plein cœur de la promenade Chamars. Rappelons que cette femme a été accusée de sorcellerie et brûlée à Chamars en 1434. Elle fut, comme d’autres, victimes d’erreurs judiciaires nées d’un complot misogyne, du XVè au XVIIè siècle. Cette réalisation s’inscrit dans un parcours pensé par l’historienne Brigitte Rochelandet. Ces actions de sensibilisation vont se poursuivre. La Ville de Besançon voulant érigé d’autres statues. Celles de Colette et Jenny d’Héricourt sont au programme.

Quelques minutes plus tard, près de 300 personnes, des hommes et des femmes, ont participé à une marche contre les violences sexistes et sexuelles à l’appel de #Noustoutes. Les manifestantes et les manifestants sont venus demander une politique ambitieuse pour lutter contre ce fléau de société et des moyens, à hauteur d’un milliard d’euros, pour décliner de véritables actions pour une meilleur prise en charge ,un accompagnement et une aide en direction des victimes et de leurs enfants. Il est également demandé aux services de police, de gendarmerie et à la justice de mieux prendre en compte les situations et les appels à l’aide.
L'interview de la rédaction / Anne Vignot, Maire de Besançon
Ce matin, vers 11h, les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus à Dournon (39) pour un accident de la route. Deux voitures sont impliquées. On déplore trois victimes, non incarcérées, qui ont été prises en charge par les secours. Elles ont été transportées sur le centre hospitalier de Besançon.
Le 13 novembre dernier, vers 22h00, Christelle (prénom de la victime changé) participe à une soirée chez des amis sur le secteur de Besançon Velotte. Elle reçoit alors un appel d'un ami qui lui demande de le retrouver dans sa voiture stationnée devant l'habitation. A peine installée dans le véhicule, où se trouvent trois hommes qu'elle connaît plus ou moins, l'automobile démarre et le passager arrière, assis à côté d'elle, la roue de coups et la menace avec un couteau. Malgré la violence, elle parvient à ouvrir la porte du véhicule et à s'extraire de l'habitacle. Elle échoue sur la chaussée sur la commune d'Avanne Aveney alors que le véhicule poursuit sa route. La victime se dirige vers une maison éclairée et appelle les secours.
Les gendarmes de la brigade de gendarmerie de Besançon Tarragnoz et de la brigade des recherches de Besançon sont saisis des faits. L'enquête est menée avec efficacité et célérité car dès le 14 novembre les trois hommes sont identifiés mais il reste à déterminer leur lieu de résidence. Le 15 novembre en journée, deux des trois mis en cause sont localisés. Ils sont interpellés dès le 16 novembre et placés en garde à vue alors que le troisième individu est à son tour localisé. Inscrit au registre des personnes recherchées, ce dernier est contrôlé dans la nuit du 17 au 18 novembre par les policiers de la BAC qui l'interpellent et le remettent aux mains des gendarmes de la brigade de recherches de Besançon pour qu'il soit placé en garde à vue.
A l'issue de leur garde à vue, les trois mis en cause sont placés en détention provisoire dans l'attente de leur comparution immédiate devant le tribunal correctionnel, prévue ce vendredi 19 novembre, à 14h, dans un premier temps.
Un premier individu est poursuivi pour violences aggravées par trois circonstances avec ITT - de 8 jours en récidive, séquestration en récidive. Le deuxième est poursuivi pour violences aggravées par trois circonstances avec ITT - de 8 jours en récidive, séquestration en récidive. Enfin, le troisième, pour non-assistance à personne en danger et complicité de séquestration en récidive
En raison d'une demande de délai de préparation, l'audience a été reportée au 17 décembre avec maintien en détention de deux des trois mis en cause et contrôle judiciaire du dernier avec interdiction de port d'arme et d'entrer en contact avec la victime.
Karima Rochdi réagit aux tags qui ont visé deux mosquées de Besançon. « N’oublions jamais que ceux qui dénaturent la religion pour justifier la violence, et que ceux qui dégradent les lieux de culte, ont en commun la même détestation de la laïcité » déclare l’élue Bisontine. Ces faits ont été commis dans la nuit de vendredi à samedi.
Ces actes de vandalisme surviennent après la découverte de croix de Lorraine sur les murs de la Mosquée Philippe Grenier à Pontarlier et de deux associations turques à Pontarlier et Montlebon.
Les sapeurs-pompiers du Jura interviennent actuellement à Dournon (39) pour un accident de la route. Deux voitures sont impliquées. On déplore trois victimes, non incarcérées, qui ont été prises en charge par les secours.
Depuis quelques mois déjà , plusieurs services de chirurgie du CHU de Besançon disposent de 10 casques de réalité virtuelle hypnoVR conçus et développés en France, qui permettent, avant ou pendant l’opération, de diminuer la douleur, le stress et l’anxiété des patients tout en présentant également de sérieux avantages pour les équipes soignantes.
Le patient est invité à choisir l’univers en 3D dans lequel il évoluera. Il peut aussi choisir dans quelle langue s’exprimera la voix (féminine ou masculine) qui l’accompagnera et guidera sa respiration. S’appuyant sur l’hypno analgésie et la musicothérapie, en quelques secondes, ce dispositif plonge le patient en immersion totale dans un monde virtuel éloigné de l’hôpital.