Les cours de récréation ne seront plus des espaces asphaltés, mais de véritables jardins vivants. C’est l’ambition affichée par la Ville de Besançon à travers un vaste programme de requalification et de rénovation énergétique des établissements scolaires. À l’école Viotte, comme dans sept autres établissements, l’objectif est clair : offrir aux enfants des espaces émancipant, où l’on grandit au contact de la nature plutôt que sur du macadam brûlant.
Une cour-jardin plutôt qu’un parking
Les nouveaux aménagements privilégient la végétalisation, la plantation d’arbres et la création de zones de jeux naturelles. Les sols, désimperméabilisés, permettent désormais à l’eau de pluie de s’infiltrer directement dans la terre, soulageant ainsi les réseaux d’assainissement et reconstituant les réserves naturelles. « Planter aujourd’hui, c’est préparer la fraîcheur de demain », souligne Johnny Magnenet, chargé de mission à la direction biodiversité et des espaces verts à la ville de Besançon, tout en rappelant que les arbres mettront dix à vingt ans à exprimer tout leur potentiel climatique.
L'interview de la rédaction : Johnny Magnenet
Des bâtiments rénovés et plus sobres
Au-delà des cours, les écoles bénéficient aussi d’importantes rénovations énergétiques : isolation renforcée, meilleure installation de brise soleil, lutte contre les déperditions thermiques. Les selfs et espaces de restauration ont été repensés pour être plus accueillants, tant sur le plan esthétique que sonore. Les élèves déjeunent désormais dans des lieux lumineux, confortables et apaisants. Ainsi, le site de l’école Viotte bénéficie de ces nouveaux aménagements. Il est également devenu la première école qui bénéficie d’un self en liaison froide, assurée par un prestataire. Ce qui permettra d’améliorer la rotation des enfants durant la pause méridienne et, normalement, d’accueillir plus de petites convives.
Une transformation à l’échelle de la ville
Ce chantier n’est pas isolé : il s’inscrit dans un programme global qui concerne déjà huit écoles, parmi lesquelles Pierre et Marie Curie, Jules Ferry, Brossolette, Granvelle, Kergomard, Île de France et Dürer ou encore d’autres crèches. Partout, la logique est la même : désimperméabiliser, végétaliser, rafraîchir et rendre les espaces plus agréables pour les enfants comme pour les équipes éducatives. Au total, pour ce mandat, la Ville aura injecté 80 millions d’euros dans le cadre de son plan école et crèche, qui comprend 12 écoles et quatre crèches.
Une école tournée vers l’avenir
Ces transformations ne sont pas qu’une réponse aux défis climatiques : elles participent aussi à offrir aux élèves un environnement propice à l’apprentissage et à l’épanouissement. Cour verte, classes plus sobres en énergie, espaces de vie accueillants.
L'interview de la rédaction : Johnny Magnenet
À quelques jours de la rentrée, Claudine Caulet, adjointe aux écoles de la Ville de Besançon, revient sur l’état d’avancement des chantiers, les nouveautés pour les familles et l’accueil des élèves.
Une rentrée préparée dès le printemps
La rentrée scolaire ne s’improvise pas. « Elle se prépare dès le mois de juillet, et même plus tôt puisque les inscriptions au périscolaire s’achèvent en mai », explique Claudine Caulet. Cette année, plus de 5 200 enfants seront accueillis dans les écoles bisontines, inscrits dans les délais ou juste après. Les dossiers arrivés durant l’été sont encore en cours d’instruction.
L'interview de la rédaction : Claudine Caulet
Des écoles en pleine transformation
L’école Viotte illustre bien l’ampleur des travaux engagés : rénovation énergétique totale, requalification de la cour et création d’un restaurant scolaire flambant neuf.
D’autres établissements bénéficient également d’investissements importants :
Au total, 12 écoles sont concernées par des rénovations, certaines lourdes, d’autres centrées sur l’efficacité énergétique et la modernisation des cantines.
L'interview de la rédaction : Claudine Caulet
Un plan école et crèches renforcé
Initialement doté de 60 millions d’euros, le plan écoles et crèches atteint désormais plus de 81 millions d’euros. Une hausse liée à l’intégration des constructions de restaurants scolaires, mais aussi à l’augmentation des coûts des matériaux et de l’énergie, en raison notamment de la guerre en Ukraine. Par ailleurs, un budget d’1 million d’euros est spécifiquement consacré à la lutte contre les îlots de chaleur urbains, en particulier dans les cours d’école, désormais végétalisées et désimperméabilisées.
L'interview de la rédaction : Claudine Caulet
Restauration scolaire : vers plus de souplesse
L’école Viotte inaugure une nouveauté : un self-service en liaison froide, permettant des rotations plus fluides que le service à table classique. « Cela devrait permettre d’accueillir davantage d’élèves sans transformer l’école en usine », nuance l’adjointe. Selon les sites, les repas sont assurés par la Ville, par des prestataires, ou encore via les collèges de proximité (Voltaire, Diderot). Certaines écoles, comme celle des Chaprais, conservent le service à table en liaison froide, faute de restaurant scolaire rénové.
L'interview de la rédaction : Claudine Caulet
Un accueil périscolaire étendu
Pour répondre aux besoins des familles, la Ville assure une couverture large : matin, midi et soir, avec des formules modulables. Une quarantaine d’animateurs spécifiques sont mobilisés pour les enfants à besoins particuliers. En tout, plus de 330 postes sont pourvus, mais la Ville continue de recruter afin d’anticiper les désistements de dernière minute.
Un investissement pour le confort et l’avenir
Au-delà des économies d’énergie, ces rénovations visent surtout à améliorer le quotidien des élèves et des équipes éducatives. « L’objectif, c’est que les enfants comme les adultes travaillent et vivent dans de bonnes conditions », insiste l’adjointe. Avec plusieurs chantiers déjà achevés, dont celui de l’école Kergomard, et d’autres en phase de démarrage, la Ville poursuit un effort de long terme. La rentrée 2025 marque ainsi une étape importante dans la transformation du patrimoine scolaire bisontin.
Après trois jours et trois nuits de lutte, le feu de forêt déclaré dimanche 17 août à la Tête d’Henri IV, entre Villards-d’Héria et Moirans-en-Montagne, a été maîtrisé mercredi en fin d’après-midi. Environ 3 hectares ont brûlé. Jusqu’à 50 pompiers, appuyés par drones et hélicoptères, ont été mobilisés. L’enquête se poursuit pour déterminer l’origine du sinistre.
Le Jurassien Arthur Bouquier (220e ATP) n’a pas franchi le premier tour des qualifications de l’US Open, ce mardi 19 août, face à son adversaire hongrois (162e). Le tennisman s’est incliné en deux sets, sur le score de 7-5, 7-6. Après Wimbledon, ce troisième Grand Chelem de la saison s’arrête prématurément pour le pensionnaire de Belfort Tennis Performance.
Mardi soir aux Montboucons, le BesAC a confirmé son statut en dominant Lons-le-Saunier lors de son deuxième match de préparation. Bousculés en première mi-temps par leur adversaire jurassien, les Bisontins ont repris les commandes ensuite. Score final : 89 à 69. Encore cinq rencontres de préparation attendent le BesAC avant le début officiel de la saison le 12 septembre en Coupe de France.
Ce jeudi 21 août, en début d’après-midi, Anne Vignot, maire de Besançon, hissera le drapeau blanc de la paix sur l’esplanade des droits de l’homme. Cet acte symbolique a pour mission de transmettre les valeurs humanistes de la cité comtoise et font écho aux guerres et conflits actuels dans le monde : à Gaza, en Ukraine, mais également en République Démocratique du Congo, qui connaît des massacres.
Ce mercredi 20 août, une vache destinée à l’abattoir de Pontarlier s’est échappée et a déambulé plusieurs heures dans les rues de la ville. L’éleveur, originaire de Nods, a été blessé au bras en tentant de maîtriser l’animal, tandis que pompiers et policiers ont sécurisé le parcours pour éviter les incidents.
Le bovin, apeuré, a parcouru le centre-ville, provoquant quelques dégâts matériels et blessant légèrement deux personnes. Deux tentatives de sédation par un vétérinaire sont restées sans effet.
Après près de quatre heures de cavale, l’animal a finalement été abattu par les louvetiers à Houtaud, près de Pontarlier. Des images de cette improbable course-poursuite circulent largement sur les réseaux sociaux.
La Communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs invite habitants et visiteurs à adopter les bons comportements lors de leurs sorties en montagne, face aux chiens de protection de troupeaux. Avec le retour du loup et du lynx dans le massif jurassien, ces animaux sont devenus des acteurs indispensables pour sécuriser les troupeaux.
Des rencontres de plus en plus fréquentes
Randonneurs, vététistes ou coureurs peuvent désormais croiser ces chiens lors de leurs sorties. Massifs et impressionnants, ils n’ont pas vocation à attaquer mais à dissuader toute intrusion. Leur attitude dépend beaucoup du comportement des promeneurs.
Les bons gestes à retenir
La Communauté de communes rappelle cinq réflexes simples :
Ces attitudes permettent au chien de comprendre que le promeneur ne représente pas une menace.
Informer pour mieux cohabiter
Pour accompagner habitants et touristes, une brochure explicative et deux vidéos pédagogiques ont été publiées.
? À découvrir ici : Brochure et vidéos pratiques