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Dernièrement, s’est tenue la deuxième signature de la convention PAQTE (le Pacte avec les Quartiers pour toutes les entreprises) à Besançon. 24 chefs d’entreprise étaient sur place pour cette cérémonie. Le dispositif a pour but de favoriser l’inclusion des jeunes issus des quartiers dans le monde professionnel. 

Un peu plus d’une vingtaine de chefs d’entreprises étaient présents à l’hôtel de Ville de Besançon pour signer le “PAQTE avec les quartiers pour toutes les entreprises”. Cette réunion s’est tenue en présence de la maire Anne Vignot et du préfet Jean-François Colombet. Elle avait pour but de favoriser l’insertion des jeunes des quartiers dans le monde professionnel. Divers contrats sont proposés, alternance, CDD, CDI... Moins d’un an après le lancement du PAQTE dans la région, une cinquantaine d’entreprises se sont mobilisés dans le Grand Besançon Métropole. Qualifiée “d’opération fraternité” par le représentant de l’état, le dispositif a déjà réuni plus de 100 entreprises au niveau national. 

Créer le contact entre les jeunes et les entreprises

Ce deuxième rendez-vous avait aussi pour objectif d’inciter les entreprises hésitantes à rejoindre le dispositif. Le préfet insiste sur l’importance du PAQTE “Il y a des jeunes qui sont en recherche d’emploi et de l’autre côté il y a des entreprises qui sont demandeuses, ce n’est pas normal”. L’engouement autour du projet ne peut qu’amplifier l’effort d’inclusion envers les jeunes issus des quartiers de la ville. Initié en 2018 au niveau national, le PAQTE sensibiliseet forme les entreprises pour lutter contre l’isolement et la discrimination. 

C’est une situation économique qui est scrutée de part et d’autre de la frontière. Mercredi après-midi, le franc suisse a atteint la parité face à l’euro. Selon les experts, la monnaie suisse n’avait pas atteint un tel niveau depuis le mois de mars dernier. Bertrand Guinchard, l’élu en charge de l’économie sur le secteur pontissalien réagit à cette situation.

L’élu pontissalien porte un regard mitigé.  Si économiquement, cette situation apporte du pouvoir d’achat supplémentaire aux consommateurs suisses, elle a eu aussi des conséquences sur l’exportation des entreprises locales sur la Suisse.  « Il est plus difficile d’exporter sur la Suisse » explique Mr Guinchard. Et de poursuivre : « Pour les  entrepreneurs français qui travaillent avec nos amis helvétiques, c’est un problème. Le niveau d’investissement pour acheter depuis la Suisse en France augmente considérablement les prix. Il ne faut pas oublier que beaucoup des entreprises qui sont autour de la frontière exportent côté Suisse ».

Une clientèle très importante

Bertrand Guinchard reconnaît, que sur le territoire de Pontarlier, la clientèle suisse « est importante pour les zones commerciales et les grandes enseignes ». Au centre-ville,  les frontaliers sont des consommateurs importants. Néanmoins, l’élu rappelle que cette parité monétaire apparaît dans un contexte économique peu favorable, « dans lequel les dépenses sont beaucoup plus élevées ». Il est ainsi fait référence à la hausse du coût de l’énergie et de certaines matières premières. Ce qui impacte indéniablement le portefeuille des ménages de part et d’autre de la frontière. « Nous avons une inquiétude très importante, pour nos concitoyens, par rapport à cette situation, qui impacte leur pouvoir d’achat » conclut M Guinchard.

La BNS

Outre frontière,  la semaine dernière, la BNS, la Banque Nationale Suisse avait surpris les opérateurs en suivant le mouvement restrictif des politiques monétaires par l’augmentation de son taux directeur.  La parité étant atteinte, reste maintenant à scruter l’évolution du taux de change pour savoir si, comme en janvier 2015 et mars dernier, cette parité 1 Franc Suisse pour 1 Euro servira de support pour rebondir vers des valeurs plus en phase avec ces 7 dernières années.

L'interview de la rédaction / Bertrand Guinchard

A Morez, les entreprises de lunetterie du Massif du Jura organisent ce jeudi 23 juin un forum de l’emploi de 17h à 20h au musée éponyme. Lors de ce job dating, les participants pourront découvrir des métiers à travers des vidéos et des parcours de formation. Il sera possible d’échanger avec les professionnels. Il est précisé que de nombreuses offres d’emploi seront à découvrir également.

C’est une démarche novatrice qui a été mise en œuvre sur le territoire de Grand Besançon Métropole pour faire émerger des projets répondant aux besoins de ce bassin de vie. Baptisée « Start-up de territoire », cette initiative est portée par l’association France Active Franche-Comté, un mouvement composé d’entrepreneurs engagés.  

Après une vaste récolte d’idées, qui s’est tenue durant quatre mois, la structure a retenu 18 projets qui répondent à des enjeux et des domaines liés à la culture, les mobilités, le vivre ensemble, la solidarité, consommer autrement et cultivons demain. Lors de la consultation générale, ce sont 250 projets qui ont été exprimés.

Une première étape franchie

Mardi soir, 200 participants, des citoyens, des associations, des entrepreneurs, des acteurs de l’économie sociale et solidaire et des institutions se sont réunis pour faire avancer ces initiatives. Ensemble, ils ont mis en commun leurs compétences pour transformer ces défis en projets porteurs de sens pour le territoire du Grand Besançon. L’aventure est loin d’être terminée, mais le lancement est amorcé. Désormais, grâce à son réseau de partenaires, France Active va accompagner la dynamique, en apportant les aides techniques et les contacts nécessaires. Economie, structuration juridique et financement sont les grands axes de travail à venir. Sébastien Morel, le directeur de la structure,  espère que d’ici deux ans, 80% de ces projets auront pu voir le jour.

L'interview de la rédaction  / Sébastien Morel, le directeur de la structure

 

La préfecture du Jura indique dans un communiqué de presse que, dans le cadre du plan de résilience, prévu par l’état pour faire face aux conséquences économiques de la guerre en Ukraine, un premier guichet pour soutenir les éleveurs est ouvert. Ce dispositif d’aides pour l’alimentation animale s’élève à 308 millions d’euros. Le dépôt des dossiers s’effectue sur le portail de FranceAgriMer,  et ce jusqu’au 17 juin prochain.

La cour administrative d'appel de Nancy a confirmé le rejet de la modification d'une partie du plan local d'urbanisme (PLU) de Poligny qui devait permettre la construction d'un Center Parcs. La communauté de communes et la commune de Poligny demandaient l'annulation d'une délibération datant d’avril 2019,  émanant du tribunal administratif de Besançon, qui avait retoqué une modification du PLU autorisant la construction dans un massif forestier d'une zone de près de 89 ha pour l'implantation d'un projet de 400 cottages. La municipalité ne devrait pas saisir le Conseil d’Etat. Le groupe Pierre et Vacances connaît une situation financière difficile en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19.

La société Alstom vient de décrocher un contrat pour concevoir, fabriquer, maintenir et financer la ligne Verte du métro léger de Tel-Aviv. Le projet est évalué à 2,6 milliards d’euros et la part d’Alstom est estimée à 858 millions d’euros. Le site d’Ornans bénéficiera de cette commande et se verra confier la fabrication des moteurs.

Un délégué à l’accompagnement des reconversions professionnelles est en poste dans le département du Doubs.  Il est occupé par Nahim Guemazi. Sous l’autorité du Préfet, sa mission principale est d’accompagner les entreprises concernées par des mutations pour anticiper les évolutions des emplois et compétences. La crise sanitaire et économique a accéléré les mutations du marché du travail et fait émerger de nouveaux enjeux autour de la formation professionnelle. Pour joindre cet interlocuteur, il faut composer le 03.39.59.57.88

C’est le sujet de société et économique du moment. L’inflation est au cœur de toutes les préoccupations. Elle impacte durement le pouvoir d’achat des consommateurs, en rendant le coût de la vie de plus en plus cher. La rédaction a rencontré Xavier Monchois de l’Insee Bourgogne Franche-Comté.

Les chiffres sont têtus et parlent d’eux-mêmes. Depuis l’été 2021, l’inflation ne cesse de progresser. Les prix à la consommation, l’indicateur de référence, laissent apparaître une évolution franche entre janvier et avril derniers, passant de 3,6% à 4,8% sur un an. Les dernières estimations tablent désormais sur  5,7% en juin. M. Monchois rappelle que ces données sont loin d’être historiques puisque dans la période après-guerre et les années 70, et jusqu’au début des années 80, les taux d’inflation pouvaient atteindre jusqu’à 13, voire 14%.

Pourquoi une telle situation ?

Les explications sont toutes trouvées. La reprise de l’activité économique, l’automne dernier, à la sortie de la crise sanitaire, engendrant une forte demande en matière première et en énergie, conjuguée à la crise en Ukraine, provoquant une hausse significative de ces mêmes matières premières, ont contribué à l’augmentation des prix. Une situation que les dernières décisions gouvernementales, telles que  le bouclier tarifaire et la remise à la pompe, ont permis de contrôler. « S’il n’y avait pas eu ces mesures, nous aurions enregistré deux points de plus d’inflation » ajoute M. Monchois.

Est-ce que cela va durer ?

Avec le contexte international actuel, les économistes ont bien du mal de se projeter. La situation en Ukraine et la stratégie « zéro Covid » en Chine sèment le trouble et inquiètent. Les difficultés d’approvisionnement peuvent perdurer et font l’objet de toutes les attentions. La dernière note conjoncturelle de l’Insee prévoit une croissance nulle au 2è trimestre, portant la croissance annuelle à 2,6% pour l’année 2022.

L'interview de la rédaction

 

Après un temps de réflexion et de réadaptation nécessaire, répondant aux nouvelles obligations réglementaires et aux choix  politiques que la collectivité veut impulser ( équilibre entre les territoires, foncier disponible, possibilité de densification, …), Grand Besançon Métropole vient de définir précisément son schéma des activités économiques.

Il en ressort que 162 hectares sont désormais potentiellement aménageables d’ici 2050. Les élus l’affirment, sur ce territoire, « beaucoup d’entreprises souhaitent s’étendre ». Concrètement, ce nouveau schéma se décline de la façon suivante :

71 hectares sont réservés à l’aménagement à court et moyen terme :

  • Champs chevaux à Saint-Vit (19,5 ha) – sous réserve du résultat des études archéologiques.
  • Champs Pusy à Pelousey (3,7 ha)
  • Extension de Cheneau blond à Saône (8 ha) – sous réserve d’une évolution de la programmation vers une dominante mixte (industrie-artisanat-commerce de gros – logistique) et au vu des études hydrogéologiques.
  • Gennes (0,6 ha)
  • Marchaux-Chaudefontaine (34 ha bruts). Début de la commercialisation possible à la fin de l’année 2026.
  • Portes de Vesoul à Besançon (5ha)

19 hectares sont en attente du résultat des études pré-opérationnelles :

  • Besançon -Franois (10 ha)
  • Les Andiers – Thise (4 ha)
  • Pouilley-Pelousey (4,7 ha)

Par ailleurs, 16,2 hectares concernent des projets émanant du privé :

  • La Lye (projet Ohzone) à Miserey-Salines (3ha)
  • Lotissement Batipro à Thise (2,1 ha)
  • Site de l’Escale (ex-Jeantet à Besançon (2,5 ha)
  • Zone « Bonnefoy » à Franois (4,3 ha)
  • Zone A fan à Pirey (4,3 ha

 

L'interview de la rédaction / Anne Vignot ( p(ésidente de Grand Besançon Métropole)