La décision de l’université de Strasbourg de fermer ses portes durant deux semaines face à l’explosion des prix de l’énergie ne passe pas chez les syndicats étudiants. Le syndicat CGT salariés-étudiants du Doubs l’a fait savoir dans un communiqué de presse. « Est-ce aux étudiants de payer à nouveau » s’emporte le collectif, qui rappelle, à juste titre d’ailleurs, « que la fermeture des universités pendant la crise sanitaire est encore présente chez les étudiants qui ont été impactés dans leur scolarité ».
« Nos études ne sont pas à brader » s’emporte Wiam Bama, la secrétaire bisontine. Il est clairement demandé « la fin de la spéculation actuelle sur l’énergie » et que l’état « mette les moyens nécessaires dans l’accompagnement des universités en instaurant un bouclier tarifaire ».
La région Bourgogne-Franche-Comté et le Massif du Jura vont bénéficier de 485 millions d’euros de fonds européens, émanant du programme FEDER-FSE, d’ici 2027. A travers ce financement, la collectivité territoriale sera en capacité de mettre en marche un programme d’action dans le domaine des énergies renouvelables et de la modalité durable.
Le programme se décline en six priorités : la transition énergétique et écologique, l’innovation et la recherche, le numérique, l’orientation et l’offre régionale de formation et le développement d’un tourisme durable dans le massif du Jura.
Une bonne nouvelle pour les usagers du Val de Morteau et de Champagnole. Cependant les collectivités locales lui emboiteront-elles le pas. La société Vert Marine, qui avait décidé de fermer une trentaine de ses piscines, le 5 septembre dernier, va procéder à leur réouverture d’ici la fin de la semaine prochaine. Rappelons que cette décision faisait suite à la hausse du coût de l’énergie, et notamment celle du gaz.
Le salon de l’habitat est de retour à Pontarlier. Il se tiendra ce vendredi, ce samedi et ce dimanche, de 10h à 19h, à la salle Pourny. Précisons que l’entrée est gratuite. Cette nouvelle édition proposera aux visiteurs de rencontrer un grand nombre de professionnels dans les domaines de l’habitat, dans son sens le plus global.
Des constructeurs, des agences immobilières, mais également des financeurs seront présents. A leurs côtés, d’autres professionnels chargés de l’aménagement intérieur ou extérieur de votre habitat. Quel que soit votre projet, vous obtiendrez les renseignements nécessaires pour l’installation d’une pergola, d’un portail, d’une porte de garage, d’une cuisine, d’une salle de bain, d’un SPA et d’une piscine, … .
Focus sur les coûts énergétiques
En cette période où tout le monde cherche à faire des économies, le salon mettra en lumière des idées et des technologies permettant de réduire sa facture énergétique et de faire des économies. « Nous avons des produits qui ont véritablement évolué sur de l’autoconsommation pour créer sa propre électricité » explique Marc Toulian, le responsable de l’évènement. « Le public pourra également se renseigner sur l’installation d’un poêle à bois ou encore d’une pompe à chaleur.
Le Dino Shark
Durant ces trois jours de manifestation, les visiteurs pourront assister à une animation payante, ouverte à toute la famille. Grâce au Dino Shark, petits et grands pourront s’immerger dans le monde fantastique et surprenant des animaux préhistoriques terrestres et marins.
L'interview de la rédaction : Marc Toutlian, directeur de MT Expos
Ce lundi, Jean-François Colombet, préfet du Doubs, Bruno Ligiot, directeur régional des douanes et Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon ont signé un protocole de coopération. Il implique l’état, via le centre d’expertise et de ressources des titres d’immatriculation des véhicules ( CERT-CIV) , les douanes et le parquet bisontin. L’objectif étant, grâce à une meilleure collaboration entre ces services, de lutter contre la fraude, notamment fiscale, liée à l’importation de véhicules en provenance de pays hors de l’Union Européenne, et plus particulièrement de Suisse, via un partage systématique d’informations. Il est également prévu la réalisation d’actions de contrôle renforcé et la formation des agents.
Cette fraude se traduit notamment par la falsification de document de justification remis par les douanes pour échapper au paiement de la TVA et du dédouanement. Concrètement, vendeur et acheteur, dans des négociations entre particuliers ou entre un professionnel et un particulier, espèrent vendre et acheter une voiture au meilleur prix en contournant la législation. Les gains obtenus peuvent être importants.
Selon des chiffres communiqués par le CERT, en 2021, on dénombre plus de 5200 véhicules immatriculés, en France, en provenance de Suisse. Ce qui génère un chiffre d’affaires de 104 millions d’euros. Cependant, en raison de ces malversations, 30.000 euros de taxe manquent à l’appel. Soit près de 3 véhicules pour 1000 vendus. De l’argent qui échappe à l’état et qui peut être injecté dans des réseaux parallèles illégaux et/ou dans le trafic de stupéfiants.
Ce mardi, lors d’une conférence de presse, par la voix du Bisontin Christophe Lime, l’association des élus communistes et républicains du Doubs, n’exclut pas la possibilité d’appeler les collectivités locales à ne plus payer leurs factures d’électricité et de gaz face aux augmentations exponentielles. Ils craignent que, dans ces conditions, ces dernières soient obligées de supprimer « des services indispensables à la population » et de recourir « à l’augmentation des impôts locaux »
C’est la raison pour laquelle plusieurs solutions sont mises sur la table. Parmi lesquelles : l’application d’un bouclier tarifaire pour les collectivités locales et les entreprises, comme peuvent en bénéficier actuellement les particuliers, et le retour en établissement public des deux grandes entreprises concernées que sont EDF et Engie. « Il faut quitter le marché » indique M. Lime.
L’inquiétude est grande. Ces hausses vertigineuses ont de terribles répercussions sur l’activité économique du pays. Christophe Lime et ses amis n’hésitent pas à évoquer « une catastrophe financière » qui s’annonce. Face à ces coûts exorbitants, certaines entreprises ont d’ores et déjà annoncé des mesures pour ralentir leur activité pour faire face à cette situation difficilement contrôlable.
L'interview de la rédaction / Christophe Lime
Alors que la société Vert Marine a décidé de fermer une trentaine de ses piscines, dont celles des Fins et de Champagnole, à Malbuisson, le centre nautique, dont la gestion est désormais confiée au groupe RECREA, reste ouvert. Didier Hernandez, le président du syndicat mixte des Deux Lacs, l’assure.
Bien évidemment, dans un souci de bonne gestion de l’argent public, les factures liées à l’énergie et les coûts de fonctionnement sont scrutés à la lettre, mais les nageuses et nageurs peuvent continuer de profiter pleinement des installations. Régulièrement, la directrice de la structure établit un rapport sur les dépenses énergétiques consenties à destination des élus. L’électricité et le gaz faisant partie des postes les plus coûteux. En tout cas pour le moment, la situation est maîtrisée et rien ne laisse supposer que les vestiaires seront moins chauffés ou que l’eau baissera en température cet hiver.
Un nouveau système de chauffage
Face à cette situation, les élus réfléchissent à l’installation d’un nouveau système de chauffage. Plusieurs pistes sont évoquées, mais rien n’est acté. Tant la meilleure source d’énergie est difficilement identifiable. Même le prix des pellets et des granulés est majoré. Le solaire est une possibilité qui n’est pas écartée, mais cette énergie peut-elle répondre aux besoins de l’établissement ?
L'interview de la rédaction / Didier Hernandez
En raison de la crise énergétique que nous connaissons actuellement, la Société Vert Marine, gestionnaire du Centre Nautique du Val de Morteau, a décidé de fermer temporairement son établissement, basé aux Fins. Il est expliqué que le coût de l’énergie représente une augmentation de 500% et « qu’il serait devenu irresponsable, pour les finances publiques, de ne pas prendre des mesures fortes pour faire face à cette situation exceptionnelle ». Dans te telles circonstances, les dépenses supplémentaires s’élèveraient à 320.000 euros pour quatre mois de fonctionnement. Environ 800.000 euros supplémentaires jusqu’au printemps prochain.
Selon la collectivité, il faudrait multiplier par 3 le prix de l’entrée au public pour faire face à cette augmentation. Sans compter le coût qui revient à la charge de la collectivité locale. Il est précisé que « dès que des solutions permettront de retrouver des coûts d’exploitation rationnels, l’équipement réouvrira sans délai aux publics ».
Précisons qu'une décision identique a été prise à Champagnole.
L'interview de la rédaction / Cédric Bole, le Président de la Communauté de Communes du Val de Morteau
Agé de 30 ans, Dilan Köse, vient de donner naissance à une plateforme entièrement dédiée à la vente de produits issus des enseignes de proximité mortuaciennes. « Achil », c’est son nom, a été lancée en juillet dernier et d’ores et déjà les commerçants et les consommateurs du val de Morteau l’ont adoptée.
Basée sur le fonctionnement du Click & collect, qui avait séduit de nombreuses personnes durant la crise sanitaire, « Achil » est une place de marché qui permet de réaliser ses achats à distance chez ses commerçants préférés. « Une solution numérique qui facilite le processus d’achats auprès des commerçants, artisans et producteurs locaux » explique Dilan Köse, que les habitants du territoire connaissent bien puisqu’il est lui-même issu d’une famille de commerçants mortuaciens.
Comment ça marche ?
Le principe est simple et connu de tous. Les consommateurs passent leurs commandes chez l’un des commerçants partenaires, présents sur l’application. Ils récupèrent leur commande ou peuvent même se la faire livrer si ces derniers proposent ce service. Le succès est au rendez-vous. Chaque jour, Achil compte de nouveaux consommateurs et commerçants. Dilan entend développer encore son affaire. L’idée d’enrichir les services dans le Val de Morteau et de tenter l’aventure sur d’autres secteurs lui plaisent bien. Lors de cette rentrée, des jeunes en alternance viendront se former à ses côtés. « Ce projet est né à la suite du constat fait d’un manque de solutions digitales pour faire ses courses en ligne chez les commerçants, artisans et producteurs locaux » explique le jeune entrepreneur. Et de conclure : « On estime que d’ici 2025, 70% des Français feront leurs courses en ligne. Il est donc important que les professionnels entament cette transition numérique ».
Pour obtenir de plus amples informations : www.achil.com ou rendez-vous bien entendu sur les réseaux sociaux : Facebook et Instagram
L'interview de la rédaction / Dilan Köse
Dans le Jura, les salariés de NP Jura ont décidé de reprendre la mobilisation ce lundi à Dole et Foucherans. L’ultimatum fixé à la direction n’a rien donné. La prime de 800 euros n’a pas été obtenue. 600 euros ont été accordés. Ce que les salariés jugent insuffisants compte tenu des bénéfices que réalisent la firme. Depuis ce lundi, le service des expéditions a rejoint le mouvement. Ce qui perturbe encore davantage le fonctionnement des deux sites.
Pour l’heure, la situation est au point mort. Aucune nouvelle négociation n’est envisagée. Rappelons que cette action s’inscrit dans le cadre d’autres mécontentements liés aux salaires, aux conditions de travail et au rachat de la firme par un fonds de pension américain avec des actionnaires qui devraient largement bénéficiés de cette transaction.
L'interview de la rédaction / Pedro Da Rocha, délégué syndical CGT