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Il y a quelques jours, lorsque la Russie attaquait l’Ukraine, le Président Emmanuel Macron indiquait que cet « acte de guerre » aura « des conséquences profondes durables sur nos vies ». L’agriculture fait partie des secteurs qui seront malheureusement touchés par cette crise internationale. Philippe Monnet, le président de la FDSEA du Doubs, actuellement à Paris, au salon de l’agriculture, a conscience des conséquences à venir. D’autant plus que l’Ukraine et la Russie représentent 1/3 de la production mondiale de blé. Une matière première indispensable pour nourrir le bétail. L’agriculteur s’attend également à une augmentation des prix du gaz. Une énergie largement utilisée par les professionnels de la terre pour produire des engrais

Une augmentation des coûts de production

Cette situation et les conséquences qu’elle engendre vont indéniablement augmenter les coûts de production. Ce qui va produire une hausse des charges dans les exploitations, qui devront répercuter cette hausse sur leur prix de vente. Ce qui aura un impact sur les tarifs appliqués dans les rayons des magasins et donc sur le pouvoir d’achat de la clientèle française. Pour éviter autant que faire se peut cette situation à l’avenir, la FDSEA réfléchit à rendre la production agricole française moins dépendante de l’étranger. Ce sera sans doute l’un des grands enjeux à venir.

Accueillir des réfugiés ukrainiens

Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA, s’est dernièrement dit favorable à l’accueil de refugiés ukrainiens. La réflexion est lancée. Localement, Philippe Monnet et ses équipes réfléchissent à cette éventualité. « Nous regardons comment nos territoires peuvent participer à cette action de solidarité » termine l’agriculteur.

L'interview de la rédaction / Philippe Monnet, président de la FDSEA du Doubs

Comme chaque année à pareille époque, les collectivités votent leur budget. A Grand Besançon Métropole, la machine est en route. Le budget primitif de la collectivité sera voté le 31 mars, après que les élus se soient positionnés sur les orientations budgétaires, qui seront au menu du conseil communautaire de ce mercredi soir.

Le budget final qui s’élève à 320 millions d’euros voit sa taxe foncière augmentée de 0,9%. L’investissement s’élève à 111 millions d’euros, dont plus de 86 millions pour les seules dépenses liées à l’emploi et au développement économique. Anne Vignot parle d’un « budget de la transition », avec des investissements prévus dans différents domaines comme les mobilités, la rénovation thermique des bâtiments et le choix des matières premières. L’accompagnement des entreprises fait également partie des axes soutenus par le Grand Besançon. Sans oublier le tourisme, et notamment l’éco-tourisme. Une ligne de conduite qui s’inscrit excellement bien aux attentes de ceux qui font le choix de séjourner sur notre territoire et au potentiel de ce dernier.

L'interview de la rédaction

La commission permanente du conseil régional de Bourgogne Franche-Comté vient de voter 23,7 millions d’euros d’aides régionales. Une partie de ces crédits concerne le Plan d’accélération de l’investissement régional (PAIR) mis en place par la Région pour faire face à la crise sociale et économique provoquée par l’épidémie de Covid-19. Les champs d’intervention sont multiples et concernent le développement économique, le tourisme, les transports, la transition énergétique, les infrastructures numériques et les sports, à travers son « plan piscine ».

Huit ans après sa dernière édition, le club de tir de Besançon organise actuellement, et jusqu'au 19 février,  les championnats de France de tir à 10/18 mètres. Les meilleurs pratiquants de la discipline sont présents à Micropolis. Ils se défient dans  cinq disciplines que sont ; la carabine, le pistolet, l’arbalète, la cible mobile et le para-tir. En tout, ce sport olympique compte douze disciplines. Toutes les autres seront disputées un peu plus tard dans la saison.

 

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Des retombées économiques non négligeables pour la ville de Besançon

Environ 2500 compétiteurs sont sur la ligne de départ. Ils viennent de toute la France pour décrocher le titre suprême. Parmi eux, certains disputeront les prochains jeux olympiques d’été prévus en 2024. Pour la Ville de Besançon,  aussi, cet évènement sportif est important. Grâce à l’ensemble des moyens humains et participants qu’il mobilise, il génère à lui tout seul des retombées économiques à hauteur de 500.000 euros, correspondant aux dépenses engagées dans l’hôtellerie et la restauration par exemple.

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L'interview de la rédaction / Mr Petetin, responsable bisontin de l'évènement, et Gaëlle, responsable communication de la FF de Tir

 

Emmanuel Macron est à Belfort ce jeudi. Le président de la République a prévu de dévoiler sa stratégie énergétique pour la France, et notamment son plan de relance du nucléaire, sur le site de fabrication de General Electric. Le choix d’effectuer ce déplacement est plus que symbolique puisque sous la pression de l’état, EDF négocie pour racheter les activités nucléaires de General Electric qui avait été vendues, en 2015 au groupe américain, alors qu’Emmanuel Macron était ministre de l’Economie.

C’est un évènement qui a su s’inscrire durablement dans le calendrier des salons thématiques liés à l’habitat. Les 18, 19 et 20 février, la société MT Expo accueillera de nombreux professionnels à la salle des fêtes de Villers-le-Lac. S’en suivront deux autres rendez-vous, l’un à Morteau, en avril prochain, et un troisième, à Pontarlier, en septembre 2022.

Ces rendez-vous sont très attendus par le grand public, qui peut ainsi, en un seul et même lieu, obtenir toutes les informations qu’il souhaite pour  la concrétisation de son projet qui, parfois, est celui de toute une vie. Construction, rénovation, aménagements intérieur et extérieur, … tous les domaines seront représentés.

Améliorer son habitation

Il est bien connu que le Haut-Doubs est une terre propice aux constructions, mais depuis l’épidémie, et notamment les confinements successifs, nombreux sont les propriétaires qui ont envie d’améliorer leur propriété. Comme l’explique Marc Toulian, l’organisateur de cet évènement : « Avec la crise sanitaire que les gens ont connue, beaucoup ont envie d’améliorer leur habitation. Ils se sont aperçus que la cuisine était trop petite ou trop grande ou que cela manquait d’éléments ou d’installations participant au mieux-être et au bien vivre, comme les SPA. Le confinement a éveillé beaucoup d’envie et suscité beaucoup d’intérêt pour la rénovation, qu’elle soit énergétique ou de l’embellissement de son intérieur ».

Pour participer à ce rendez-vous, n’oubliez pas de vous munir de votre pass sanitaire. La manifestation attend son public du vendredi 18 au dimanche 20 février de 10h à 19h à la salle des fêtes de Villers-le-Lac. Entrée gratuite.

L'interview / Marc Toulian

Le président de la République Emmanuel Macon est attendu sur le site de General Electric à Belfort ce jeudi. Au cours de ce déplacement, le chef de l’état devrait réaffirmer sa volonté d’investir dans le nucléaire. Il devrait ainsi officialiser la vente de l’activité turbines nucléaires de General Electric à EDF.

Le coût de la transaction est estimé à 273 millions de dollars. Elle permet ainsi à la France de reconquérir cette technologie passée sous pavillon américain, suite à la vente d’Alstom en 2015. Selon certains commentateurs, Emmanuel Macron pourrait également annoncer sa candidature à la présidentielle d’avril prochain.

Depuis le début de la crise sanitaire, le commerce est au cœur des préoccupations. La baisse de fréquentation des centres-villes et les restrictions sanitaires posent un contexte peu favorable pour les soldes. Cependant, grâce au numérique, les commerçants n’ont pas dit leur dernier mot.

À 18h, en plein centre-ville de Besançon, les commerçants préparent leurs vitrines. Ils se doivent d’être prêt à accueillir les Bisontins lors d’un événement tant désiré chaque année : les soldes d’hiver, prévues pour le lendemain. Des points de vente moins fréquentés L’épidémie de ces deux dernières années a fortement impacté la fréquentation des centres-villes, surtout en hiver. Durant le premier week-end des soldes d’hiver, la fréquentation dans les points de vente physiques était de moins 30% par rapport à 2019, selon la Fédération représentative du commerce spécialisé. « On n'a pas à se plaindre ». Ce sont les propos de la responsable de la boutique de sous-vêtements Darjeeling, situé dans la Grande Rue. Elle constate un changement dans les comportements d’achat : les achats sont moins réguliers, mais sont d’une quantité de produits plus élevée. Elle n'observe donc pas de baisse de pouvoir d’achat.

+30% des ventes en ligne depuis le début de l'épidémie

La baisse de fréquentation des points de vente et la multiplication des techniques de vente en ligne ont conduit à un triste constat : les soldes ne font plus vendre. Cependant aujourd’hui, plus besoin de se rendre dans les magasins pour bénéficier des soldes ! Les enseignes et les consommateurs changent leur comportement en privilégiant le numérique. En effet, des ventes privées en ligne, ou “avant-premières”, sont organisées par les enseignes pour donner aux clients un aperçu des soldes, comme Darjeeling.

Selon les derniers chiffres de l’Insee, en Bourgogne-Franche-Comté, l’emploi a continué sa progression au troisième trimestre 2021. Malgré l’instauration du passe sanitaire, l’hébergement-restauration reste en nette hausse, tout comme les services aux ménages et le commerce. L’intérim retrouve des couleurs après un début d’année contrarié.

En revanche, confronté aux difficultés d’approvisionnement, l’emploi dans les secteurs de la construction et de l’industrie s’oriente à la baisse ce trimestre. Par département, la croissance de l’emploi progresse de 0,3% sur trois mois. Elle baisse de 0,1% dans le Doubs.

Le coup d’envoi des soldes a été lancé ce mercredi, et se prolongera jusqu’au 8 février prochain. Cette opération commerciale se déroule une nouvelle fois encore dans le contexte de crise sanitaire que nous connaissons.

Après une première journée de soldes, Denis Gérôme, le président de l’association Commerce Grand Pontarlier, reste prudent. La pandémie,  mais surtout la planification des soldes, dont l’intérêt est devenu moins important que les années antérieures, en raison de la multiplication d’initiatives en tout genre tout au long de l’année, expliquent sans doute ce démarrage en douceur.  Pour Denis Gérôme, il n’y a pas de doute, il faut donner plus de lisibilité aux soldes. Néanmoins, peur ceux qui en doutaient encore, « de bonnes affaires sont à effectuer dans le Grand Pontarlier ». Certains domaines d’activité comptent d’ailleurs sur cette période pour relancer une activité encore frileuse, comme c’est le cas dans le prêt à porter.

Une bonne fin d’année

Pour le responsable pontissalien, la fin d’année a été bonne. Seul petit regret, « le début du mois de décembre, qui n’a pas répondu aux attentes ». La météo très neigeuse en altitude en cette période en est sans doute la cause. Concernant l’année 2021, malgré la crise ambiante, les commerces pontissaliens ont limité la casse. « On va s’en sortir. On aura une année correcte. Les premières tendances sont plutôt bonnes » termine M. Gérôme, qui constate, une nouvelle fois encore, que le prêt à porter reste en difficulté.

L'interview de la rédaction :