Choix du secteur :
Se connecter :
 

Journée de mobilisation sur les salaires et les retraites ce jeudi 29 septembre partout en France. À Besançon, entre 300 et 400 personnes se sont données rendez-vous sur le parking Battant. Les manifestants ont ensuite traversé le centre-ville pour faire une pause devant la préfecture du Doubs.

Ils ont demandé une autre politique dans laquelle les super profits, et notamment ceux effectués par les entreprises et opérateurs de l’énergie, soient taxés. Ils attendent également des mesures pour une transition écologique  « juste ». Les syndicats CGT, Snes-FSU et solidaires ont appelé à « une mobilisation large et dans la durée ». On notera également la présence du Parti Communiste Français et Lutte Ouvrière dans le cortège.  

Le reportage de la rédaction :

Ce vendredi 30 septembre, Grand Besançon Métropole, en partenariat avec de nombreux partenaires et le Conseil Départemental du Doubs, organise l’opération « Cap vers l’emploi » à Micropolis de 9h à 17h. Il s’agit de la deuxième édition de cet évènement.

A travers ce rendez-vous, les organisateurs veulent simplifier les contacts entre les employeurs et les personnes à la recherche d’un emploi. Dans un contexte socioéconomique particulier, avec un taux de chômage très faible sur le bassin d’emploi de Besançon (5,8%, inférieur à la moyenne nationale (7,4%)), le public ciblé semble être davantage en difficulté et beaucoup plus éloigné de l’emploi que les années précédentes. C’est la raison pour laquelle les structures sont à ses côtés pour l’accompagner au mieux.  Les freins à l’emploi sont multiples  et chacun doit faire un pas vers l’autre pour trouver des solutions et faciliter l’intégration. Le salaire, une juste répartition des richesses, les conditions de travail, les déplacements et les coûts qui y sont liés, s’adapter aux besoins et aux attentes de la nouvelle génération … font partie des freins que les employeurs et les entreprises doivent être en capacité de lever pour faciliter aussi leur recrutement.

1.400 offres d’emploi proposées

Les chiffres sont éloquents. L’édition 2022 du Salon Cap vers l’emploi accueillera plus de 150 exposants, issus de très nombreux domaines d’activité : l’aide à la personne, la vente, le BTP, la santé, … . . 1.400 offres seront proposées. Un espace d’accueil, de conseil, d’orientation et de préparation aux entretiens avec les employeurs sera mis en place. Précisons qu’en amont de cet évènement, des ateliers de préparation à l’embauche se sont tenus au sein de différentes structures.

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin, vice président à l'économie, au commerce, à l'artisanat et à l'insertion à Grand Besançon Métropôle

La décision de l’université de Strasbourg de fermer ses portes durant deux semaines face à l’explosion des prix de l’énergie ne passe pas chez les syndicats étudiants. Le syndicat CGT salariés-étudiants du Doubs l’a fait savoir dans un communiqué de presse. « Est-ce aux étudiants de payer à nouveau » s’emporte le collectif, qui rappelle, à juste titre d’ailleurs, « que la fermeture des universités pendant la crise sanitaire est encore présente chez les étudiants qui ont été impactés dans leur scolarité ».

« Nos études ne sont pas à brader » s’emporte Wiam Bama, la secrétaire bisontine. Il est clairement demandé « la fin de la spéculation actuelle sur l’énergie » et que l’état « mette les moyens nécessaires dans l’accompagnement des universités en instaurant un bouclier tarifaire ».

La région Bourgogne-Franche-Comté et le Massif du Jura  vont bénéficier de 485 millions d’euros de fonds européens, émanant du programme FEDER-FSE, d’ici 2027. A travers ce financement, la collectivité territoriale sera en capacité de mettre en marche un programme d’action dans le domaine des énergies renouvelables et de la modalité durable.

Le programme se décline en six priorités : la transition énergétique et écologique, l’innovation et la recherche, le numérique, l’orientation et l’offre régionale de formation et le développement d’un tourisme durable dans le massif du Jura.

Une bonne nouvelle pour les usagers du Val de Morteau et de Champagnole. Cependant les collectivités locales lui emboiteront-elles le pas. La société Vert Marine, qui avait décidé de fermer une trentaine de ses piscines, le 5 septembre dernier, va procéder à leur réouverture d’ici la fin de la semaine prochaine. Rappelons que cette décision faisait suite à la hausse du coût de l’énergie, et notamment celle du gaz.

Le salon de l’habitat est de retour à Pontarlier. Il se tiendra ce vendredi, ce samedi et ce dimanche, de 10h à 19h,  à la salle Pourny. Précisons que l’entrée est gratuite. Cette nouvelle édition proposera aux visiteurs de rencontrer un grand nombre de professionnels dans les domaines de l’habitat, dans son sens le plus global.

Des constructeurs, des agences immobilières, mais également des financeurs seront présents. A leurs côtés, d’autres professionnels chargés de l’aménagement intérieur ou extérieur de votre habitat. Quel que soit votre projet, vous obtiendrez les renseignements nécessaires pour l’installation d’une pergola, d’un portail, d’une porte de garage, d’une cuisine, d’une salle de bain, d’un SPA et d’une piscine, … .

Focus sur les coûts énergétiques

En cette période où tout le monde cherche à faire des économies, le salon mettra en lumière des idées et des technologies permettant de réduire sa facture énergétique et de faire des économies. « Nous avons des produits qui ont véritablement évolué sur de l’autoconsommation pour créer sa propre électricité » explique Marc Toulian, le responsable de l’évènement. « Le public pourra également se renseigner sur l’installation d’un poêle à bois ou encore d’une pompe à chaleur.

Le Dino Shark

Durant ces trois jours de manifestation, les visiteurs  pourront assister à une animation payante, ouverte à toute la famille. Grâce au Dino Shark, petits et grands  pourront s’immerger dans le monde fantastique et surprenant des animaux préhistoriques terrestres et marins.

L'interview de la rédaction : Marc Toutlian, directeur de MT Expos

Ce lundi, Jean-François Colombet, préfet du Doubs, Bruno Ligiot, directeur régional des douanes et Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon ont signé un protocole de coopération. Il implique l’état, via le centre d’expertise et de ressources des titres d’immatriculation des véhicules ( CERT-CIV) , les douanes et le parquet bisontin. L’objectif étant, grâce à une meilleure collaboration entre ces services,  de lutter contre la fraude, notamment fiscale, liée à l’importation de véhicules en provenance de pays hors de l’Union Européenne, et plus particulièrement de Suisse, via un partage systématique d’informations. Il est également prévu la réalisation d’actions de contrôle renforcé et la formation des agents.

Cette fraude se traduit notamment par la falsification de document de justification remis par les douanes pour échapper au paiement de la TVA et du dédouanement. Concrètement, vendeur et acheteur, dans des négociations entre particuliers ou entre un professionnel et un particulier, espèrent vendre et acheter une voiture au meilleur prix en contournant la législation. Les gains obtenus peuvent être importants.

Selon des chiffres communiqués par le CERT, en 2021, on dénombre plus de 5200 véhicules immatriculés, en France, en provenance de Suisse. Ce qui génère un chiffre d’affaires de 104 millions d’euros. Cependant, en raison de ces malversations, 30.000 euros de taxe manquent à l’appel. Soit près de 3 véhicules pour 1000 vendus. De l’argent qui échappe à l’état et qui peut être injecté dans des réseaux parallèles illégaux et/ou dans le trafic de stupéfiants.

Ce mardi, lors d’une conférence de presse, par la voix du Bisontin Christophe Lime, l’association des élus communistes et républicains du Doubs, n’exclut pas la possibilité d’appeler les collectivités locales à ne plus payer leurs factures d’électricité et de gaz face aux augmentations exponentielles. Ils craignent que,  dans ces conditions, ces dernières soient obligées de supprimer « des services indispensables à la population » et de recourir « à l’augmentation des impôts locaux »

C’est la raison pour laquelle plusieurs solutions sont mises sur la table. Parmi lesquelles :  l’application d’un bouclier tarifaire pour les collectivités locales et les entreprises, comme peuvent en bénéficier actuellement les particuliers, et le retour en établissement public des deux grandes entreprises concernées que sont EDF et Engie. « Il faut quitter le marché » indique M. Lime.

L’inquiétude est grande. Ces hausses vertigineuses ont de terribles répercussions sur l’activité économique du pays. Christophe Lime et ses amis n’hésitent pas à évoquer « une catastrophe financière » qui s’annonce. Face à ces coûts exorbitants, certaines entreprises ont d’ores et déjà annoncé des mesures pour ralentir leur activité pour faire face à cette situation difficilement contrôlable.  

L'interview de la rédaction / Christophe Lime

Alors que la société Vert Marine a décidé de fermer une trentaine de ses piscines, dont celles des Fins et de Champagnole, à Malbuisson, le centre nautique, dont la gestion est désormais confiée au groupe RECREA, reste ouvert. Didier Hernandez, le président du syndicat mixte des Deux Lacs, l’assure.

Bien évidemment, dans un souci de bonne gestion de l’argent public,  les factures liées à l’énergie et les coûts de fonctionnement sont scrutés à la lettre, mais les nageuses et nageurs peuvent continuer de profiter  pleinement des installations.  Régulièrement, la directrice de la structure établit un rapport sur les dépenses énergétiques consenties à destination des élus. L’électricité et le gaz faisant partie des postes les plus coûteux. En tout cas pour le moment, la situation est maîtrisée et rien ne laisse supposer que les vestiaires seront moins chauffés ou que l’eau baissera en température cet hiver.

Un nouveau système de chauffage

Face à cette situation, les élus réfléchissent à l’installation d’un nouveau système de chauffage. Plusieurs pistes sont évoquées, mais rien n’est acté. Tant la meilleure source d’énergie est difficilement identifiable.  Même le prix des pellets et des granulés est majoré. Le solaire est une possibilité qui n’est pas écartée, mais cette énergie peut-elle répondre aux besoins de l’établissement ?

L'interview de la rédaction / Didier Hernandez

En raison de la crise énergétique que nous connaissons actuellement, la Société Vert Marine, gestionnaire du Centre Nautique du Val de Morteau, a décidé de fermer temporairement son établissement, basé aux Fins. Il est expliqué que le coût de l’énergie représente une augmentation de 500% et « qu’il serait devenu irresponsable, pour les finances publiques, de ne pas prendre des mesures fortes pour faire face à cette situation exceptionnelle ». Dans te telles circonstances, les dépenses supplémentaires s’élèveraient à 320.000 euros pour quatre mois de fonctionnement. Environ 800.000 euros supplémentaires jusqu’au printemps prochain.

Selon la collectivité, il faudrait multiplier par 3 le prix de l’entrée au public pour faire face à cette augmentation. Sans compter le coût qui revient à la charge de la collectivité locale. Il est précisé que « dès que des solutions permettront de retrouver des coûts d’exploitation rationnels, l’équipement réouvrira sans délai aux publics ».

Précisons qu'une décision identique a été prise à Champagnole.

L'interview de la rédaction / Cédric Bole, le Président de la Communauté de Communes du Val de Morteau