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Agé de 30 ans, Dilan Köse, vient de donner naissance à une plateforme entièrement dédiée à la vente de produits issus des enseignes de proximité mortuaciennes. « Achil », c’est son nom, a été lancée en juillet dernier et d’ores et déjà les commerçants et les consommateurs du val de Morteau l’ont adoptée.

Basée sur le fonctionnement du  Click & collect, qui avait séduit de nombreuses personnes durant la crise sanitaire, « Achil » est une place de marché qui permet de réaliser ses achats à distance chez ses commerçants préférés. « Une solution numérique qui facilite le processus d’achats auprès des commerçants, artisans et producteurs locaux » explique Dilan Köse, que les habitants du territoire connaissent bien puisqu’il est lui-même issu d’une famille de commerçants mortuaciens.

Comment ça marche ?

Le principe est simple et connu de tous. Les consommateurs passent leurs commandes chez l’un des commerçants partenaires, présents sur l’application. Ils récupèrent leur commande ou peuvent même se la faire livrer si ces derniers proposent ce service. Le succès est au rendez-vous. Chaque jour, Achil compte de nouveaux consommateurs et commerçants. Dilan entend développer encore son affaire. L’idée d’enrichir les services dans le Val de Morteau et de tenter l’aventure sur d’autres secteurs lui plaisent bien. Lors de cette rentrée, des jeunes en alternance viendront se former à ses côtés. « Ce projet est né à la suite du constat fait d’un manque de solutions digitales pour faire ses courses en ligne chez les commerçants, artisans et producteurs locaux » explique le jeune entrepreneur. Et de conclure : « On estime que d’ici 2025, 70% des Français feront leurs courses en ligne. Il est donc important que les professionnels entament cette transition numérique ».

Pour obtenir de plus amples informations : www.achil.com ou rendez-vous bien entendu sur les réseaux sociaux : Facebook et Instagram

L'interview de la rédaction / Dilan Köse

Dans le Jura, les salariés de NP Jura ont décidé de reprendre la mobilisation ce lundi à Dole et Foucherans. L’ultimatum fixé à la direction n’a rien donné. La prime de 800 euros n’a pas été obtenue. 600 euros ont été accordés. Ce que les salariés jugent insuffisants compte tenu des bénéfices que réalisent la firme. Depuis ce lundi, le service des expéditions a rejoint le mouvement. Ce qui perturbe encore davantage le fonctionnement des deux sites.

Pour l’heure, la situation est au point mort. Aucune nouvelle négociation n’est envisagée. Rappelons que cette action s’inscrit dans le cadre d’autres mécontentements liés aux salaires, aux conditions de travail et au rachat de la firme par un fonds de pension américain avec des actionnaires qui devraient largement bénéficiés de cette transaction.

L'interview de la rédaction  / Pedro Da Rocha, délégué syndical CGT

Face à la sécheresse et aux difficultés croissantes des exploitants agricoles du département du Doubs, la profession agricole organise ce jeudi 25 août une tournée départementale afin d’aller à la rencontre des professionnels de la terre. Les difficultés sont nombreuses : alimentation des animaux comme en plein hiver, diminution des stocks de fourrage, difficulté à s’approvisionner en eau, souffrance des animaux en cette période caniculaire, … . Plusieurs exploitations seront visitées sur l’intégralité du département.

Dans un communiqué de presse, l’Urssaf Franche-Comté indique qu’elle active des mesures d’urgence pour accompagner les usagers dont l’activité a été affectée par les récents feux de forêts dans la région.  Ainsi, les entreprises et travailleurs indépendants pourront solliciter l’organisme afin de bénéficier d’un délai de paiement, et d’un report de leurs cotisations et contributions sociales.  Par ailleurs, les travailleurs indépendants et auto-entrepreneurs victimes de ces incendies pourront demander l’aide financière du Fonds Catastrophe et Intempéries de l’action sociale du Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI).

Pour effectuer une demande pour un délai ou un report :  

  • urssaf.fr : « Une formalité déclarative » ; « Déclarer une situation exceptionnelle (catastrophe naturelle, incendie… »
  • autoentrepreneur.urssaf.fr : « Gestion quotidienne de mon auto-entreprise » ; « Je déclare une situation exceptionnelle (catastrophe naturelle, incendie…)

Pour les travailleurs indépendants :

Ceux dont l’activité économique est affectée par les conséquences d’un incendie pourront demander l’aide aux cotisants en difficulté (ACED) permettant la prise en charge de leurs cotisations voire une aide financière exceptionnelle (AFE) – Demander une aide - www.secu.independants.fr  

Pour en bénéficier, les indépendants et employeurs devront en faire la demande auprès de leur Urssaf en la contactant par courriel via les messageries sécurisées www.urssaf.fr  ou, pour les auto-entrepreneurs, sur www.autoentrepreneur.urssaf.fr , et par téléphone au 3957 (employeur) et 3698 (travailleurs indépendants). Les appels et messages portant sur ces situations seront identifiés et traités en priorité.

Les effets de la sécheresse sont bien réels. Alors que le printemps et l’été ont été très chauds et secs, les cultures ont souffert. Ce mardi matin, au marché du centre-ville de Besançon, quelques clients ont rendu visite à leurs producteurs habituels de fruits et légumes. Malgré une légère augmentation des prix, les consommateurs ont fait leurs emplettes.

Il n’empêche que les récoltes ne sont pas au rendez-vous. « Les jeux sont faits » déplore ce professionnel, qui assure qu’il est néanmoins possible de trouver des produits de saison de qualité et à des prix abordables. Néanmoins, la quantité de certains légumes verts et plantes potagères est d’ores et déjà insuffisante. C’est le cas des aubergines, des poivrons, haricots verts et autres salades.

Tout le monde espère que la pluie tombera en quantité suffisante pour alimenter les sols et les réserves. Une obligation pour sauver ce qui peut encore l’être.

L'interview de la rédaction

 

Les salariés de NP Jura, implantée à Dole et Foucherans, ont rendez-vous avec leur direction ce mardi. De retour des congés d’été, ces derniers ont repris, comme prévu, leur travail avant d’envisager une nouvelle mobilisation demain  si les négociations avec leur direction n’avancent pas. Rappelons qu’en juillet dernier, une partie de la firme s’était mobilisée pour dénoncer les conditions de travail et les salaires. Le mécontentement avait grandi davantage lorsque les manifestants avaient appris la revente de leur groupe à un fond d’action américain.

Pedro Da Rocha, le délégué syndical CGT de l’entreprise, promet « un mouvement plus fort » si les réponses apportées aux salariés sont insuffisantes. « Il est possible que nous freinions l’arrivée des marchandises » prévient le responsable syndical.

L'interview de la rédaction 

 

Une bonne nouvelle pour Alstom. La SNCF a passé commande à la firme de 15 TGV de nouvelle génération supplémentaires. Ils s’ajoutent aux 100 véhicules déjà achetés il y a quatre ans. Le montant du contrat s’élève à 590 millions d’euros. Ces équipements pourront être déployés sur les différentes lignes françaises et des pays voisins. Notre région est concernée puisque les sites de Belfort et d’Ornans participeront  à la construction de ces nouvelles machines.

L’Intermarché de Champagnole, situé Avenue Jean Jaurès va fermer ses portes le 31 août prochain. L’enseigne explique « qu’après avoir étudié les solutions envisageables, la structure du bâtiment ne permet plus d'assurer une exploitation pérenne ». La charpente montrerait des signes de défaillance. Le site jurassien compte 30 collaborateurs. Selon nos informations, une vingtaine aurait déjà retrouvé un emploi. La structure sera entièrement détruite. Contactés par la rédaction, les responsables parisiens du groupe Intermarché nous ont indiqué que « le devenir du site est actuellement à l’étude ». Précisons que six grandes surfaces sont actuellement installées sur ce territoire.

C’est dans un contexte très particulier, que l’on espère exceptionnel, que la nouvelle saison du Mont d’Or sera lancée ce lundi 15 août. Effectivement, comme le veut la tradition, et surtout le cahier des charges, le célèbre fromage du Haut-Doubs, pourra commencer à être fabriqué à cette date.

Eric Feuvrier, le président du syndicat du Mont d’Or, le confirme lui-même. « On vit une sécheresse qui est dramatique. Elle engendre une énorme baisse des productions en lait dans les exploitations. Si on veut respecter notre cahier des charges, nous devons alimenter nos animaux qu’avec de l’herbe et actuellement du foin. La production démarrera donc sur des volumes beaucoup plus faibles » explique le responsable. Et de poursuivre : « Nous proposerons du Mont d’Or, mais il y en aura certainement moins ». Compte tenu de la situation économique, difficile également de ne pas envisager une augmentation des prix. « Il y a des charges qui ont énormément augmenté dans les exploitations (céréales et énergies). Il faut avoir conscience qu’il y aura forcément une prise en charge de l’augmentation de ces charges supplémentaires sur les prix pratiqués ».

Près de 6000 tonnes de Mont d’Or fabriqué et vendu

Malgré ces difficultés, le Mont d’Or se porte bien. La crise sanitaire n’a pas eu raison de lui. Bien au contraire. Sa production démarre ce lundi 15 août. Les gourmands devront patienter un peu avant de le déguster. Ils ne pourront le servir, chaut ou froid, qu’à partir du 10 septembre prochain. Comme chaque année, c’est la Coulée du Mont d’Or, à Pontarlier,  qui lancera les hostilités. Economiquement, ce fromage joue un rôle fort sur ce territoire. Chaque année, ce sont plus de 30 millions de litres de lait qui sont transformés en Mont d’Or. De nombreux emplois sont créés. Ce qui représente une activité économique importante et complémentaire pour nos ateliers » termine M. Feuvrier.

L'innterview de la rédaction / Eric Feuvrier, président du syndicat du Mont d’Or

 

Suite au terrible incendie qui l’a dévastée, l’entreprise « Charm’Ossature » cherchait des locaux provisoires. C’est désormais chose faite semble-t-il. En attendant les travaux de démolition et de reconstruction de son site d’Etalans, la scierie devrait s’installer provisoirement à Amancey. Elle devrait rejoindre les locaux de l’usine Bourquin, inoccupés depuis plusieurs années.

BOURQUIN CHARM OSSATURE 2

Cette décision fait notamment suite au soutien apporté par l’état qui veut aider à la relance de l’entreprise au plus vite. Il se soucie  du sort des 45 salariés. L’état et notamment le préfet du Doubs, qui a confié ce dossier au Sous-Préfet du Doubs de Pontarlier, suit de très prés ce dossier.