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Réunis en commission permanente, les élus régionaux ont voté 185,2 millions d’euros d’aides régionales. Une partie de ces crédits concerne le Plan d’accélération de l’investissement régional (PAIR) mis en place par la Région pour faire face à la crise sociale et économique provoquée par l’épidémie de Covid-19.

Les domaines du sanitaire et social, avec 556 personnes qui bénéficient d’une formation d’aide-soignant, d’auxiliaire de puériculture ou d’ambulancier,  et de l’agriculture, avec des moyens financiers accordés aux entreprises agricoles pour lutter contre le gel des vignes sont concernés également.

Par ailleurs, la collectivité régionale apporte environ 2 millions d’euros au département du Jura pour l’aéroport de Dole-Jura et 11 millions d’euros pour le financement de la grande bibliothèque au centre-ville de Besançon et au cœur de la future Cité des savoirs et de l’innovation.

C’est un véritable problème pour le bon fonctionnement des entreprises. Le manque de matière première qui anime le secteur industriel et le bâtiment notamment ralentit la production et oblige à une réorganisation au sein des entreprises. Ce qui peut limiter aussi le recrutement de collaborateurs. A Besançon, la société Augé Microtechnique Groupe  n’est pas épargnée. La firme est plus particulièrement touchée par un manque de cuivre. Rencontre avec sa présidente, Nathalie Augé.

Dans cette société bisontine, c’est la réception de cuivre et d’alliages de cuivre qui pose souci. Les délais de livraison peuvent atteindre 52 semaines. La production dans les mines à l’étranger, l’acheminement et le besoin de trouver de nouvelles ressources sont à l’origine de ces perturbations. Depuis plus d’un an maintenant, cette crise est une réalité. A Besançon, on s’en inquiète. D’autant plus que les besoins sont grandissants. « Le cuivre est un vrai enjeu. On sait par exemple que l’on va avoir besoin de quatre fois plus de cuivre dans les voitures électriques que dans les voitures actuelles. Le cuivre est un des agents les plus utilisés dans la mutation électrique » explique Mme Augé. Et de continuer : « dans les deux, voire trois prochaines années, cela va devenir très compliqué ».

Coup de gueule

Nathalie Augé est en colère. La cheffe d’entreprise déplore notamment la politique de gestion des déchets en France. Plutôt que de mettre en place une véritable filière de récupération et de transformation, ces derniers peuvent être revendus en Chine. Alors qu’ils pourraient être réutilisés au niveau français et européen. « Tous nos déchets sont une ressource. C’est une aberration d’un point de vue écologique et stratégique, même si certains s’y retrouvent économiquement » déplore la patronne bisontine.

L'interview de la rédaction / Nathalie Augé

Ce mercredi matin, Jean-François Colombet, Préfet du Doubs, et Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole, ont signé un PAQTE, autrement dit le Pacte avec les Quartiers pour toutes les entreprises. Sur le territoire du Grand Besançon, 52 entreprises ont dit « oui » à ce dispositif. Ces dernières, qui seront soutenues financièrement, s’engagent  en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes sans emploi, domiciliés  dans les quartiers prioritaires de la Ville de Besançon. Cette dynamique s’inscrit dans le cadre de la politique de la ville.

PAQTE PREFECTURE 2

Lancé en janvier 2021 sur le territoire du Grand Besançon, le PAQTE a déjà permis à 60 jeunes de 3è d’effectuer un stage dans les entreprises partenaires et d’enregistrer 71 promesses de contrat d’apprentissage ou d’embauches. 150 personnes ont également pu découvrir le monde de l’entreprise et 40 entreprises  ont fait de la lutte contre les discriminations une de leur priorité

Nicolas Bodin, l’élu bisontin, en charge de l’économie au Grand Besançon, y voit un dispositif intéressant dans la lutte contre le chômage des jeunes. Et notamment, ceux qui n’apparaissent pas dans les registres de Pôle Emploi. Et, qui pourtant, sont très éloignés du monde du travail. Ainsi, à travers des stages, des temps de découverte, d’immersion et bien sûr de possibilité de s’insérer dans le monde du travail, l’état, les collectivités et les entreprises espèrent rattraper ces jeunes gens, leur tendre la main et leur ouvrir leur porte.

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin

 

Les nouveaux chiffres du chômage sont tombés. En Bourgogne Franche-Comté, au troisième trimestre 2021, le nombre de demandeurs d’emploi de la catégorie A s'établit en moyenne sur le trimestre à 113.480. Ce nombre baisse de 7,1 % sur le trimestre et de 13 % sur un an. Par département, concernant cette même catégorie et le trimestre de référence, la situation est la suivante : -6,6% dans le Doubs, -7,8% dans le Jura, -5,7% en Haute-Saône et -6% dans le Territoire de Belfort

La semaine prochaine, durant quatre matinées, du mardi 2 au vendredi 5 novembre, Coopilote, qui accompagne les personnes désireuses de créer leur entreprise,  organise une semaine de formation sur le thème de l’entrepreneuriat au féminin. L’objectif est de dispenser des outils pour permettre aux femmes de réussir leur projet professionnel. Parmi les thématiques abordés : le projet personnel, le marketing, la stratégie commerciale, le prévisionnel financier, la trésorerie et le réseau. En parallèle, un atelier de développement personnel sera proposé. Il s’intitule « comment dépasser ses croyances limitantes ».

Selon les derniers chiffres en la matière, 30% des chefs d’entreprise sont des femmes. Ce chiffre progresse, mais il reste encore insuffisant. Les raisons sont multiples. Il convient encore de faire reculer les freins qui peuvent empêcher de franchir certains obstacles et de se lancer dans l’aventure. Cela passe notamment par combattre certains clichés et de trouver la bonne organisation personnelle permettant un juste équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Car c’est surtout ce que recherchent ces femmes entrepreneures : pouvoir concilier une vie personnelle et une vie professionnelle épanouissantes.

Pour obtenir de plus amples informations : https://www.coopilote.com/

L'interview de la rédaction : Catherine Humbert, chargée d'accompagnement des entrepreneurs chez Coopilote 

 

A compter de ce mercredi 27 octobre et jusqu’au 9 novembre, les chefs d’entreprise de Haute-Saône et du Doubs sont invités à voter pour leurs représentants aux assemblées territoriale et régionale des Chambres de Commerce et d’Industrie. En Franche-Comté, suite à une décision de leurs représentants, les CCI du Doubs et de Haute-Saône n’en formeront plus qu’une. Ils sont donc 30.992 chefs d’entreprise à être concernés dans ces deux territoires par ce scrutin uninominal. Ils représentent trois secteurs d’activité : l’industrie, le commerce et les entreprises de service. Les participants votent pour une liste, composée de 60 candidats, formant un binôme. Bien entendu, la parité et un équilibre entre les territoires a été respecté dans leur composition.

Le vote concernant ces deux scrutins s’effectue en distanciel, via une plateforme dédiée à cet effet. Comme l’explique Emmanuel Mangin, en charge des élections au sein de la CCI Saône-Doubs, ce scrutin est important car il permet de désigner celles et ceux qui se feront « les portes voix » des chefs d’entreprise auprès de l’état. Rappelons que les CCI portent de nombreuses missions,  dans des domaines très variés : la formation, l’aide à la création d’entreprise, le soutien aux entreprises, la transition écologique, … . La durée du mandat est de 5 ans. Pendant cette crise sanitaire, la chambre consulaire a montré toute son efficacité et son importance  en jouant un rôle déterminant en termes de force de proposition et de concertation notamment.

Pour voter : www.jevote.cci.fr

Interview de la rédaction : Emmanuel Magnin, responsable des élections à la CCI Saône/Doubs

 

Face à la montée du coût de la vie, et notamment pour faire face à la flambée des prix à la pompe, le Premier ministre Jean Castex a annoncé hier soir au journal télévisé de TF1 la mise en place, à partir de décembre, d’une indemnité de 100 euros pour les Français qui gagnent moins de 2.000 euros net par mois. 38 millions de Français en bénéficieront. Le versement de cette « indemnité inflation » s’effectuera de manière automatique. Ce matin, alors que les prix du gazole et du sans-plomb, ont atteint un nouveau record en France,  Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement,  a annoncé que les étudiants boursiers et fiscalement autonomes seront concernés.

Le retour des Gilets Jaunes

Dans les rues du centre-ville de Besançon, cette annonce ne fait pas l’unanimité. Pour beaucoup, elle n’est pas à la hauteur de la situation et ne permet pas de couvrir les augmentations successives du moment. Dans ces conditions, à Besançon, comme ailleurs, comme ce fut déjà le cas le week-end dernier, les Gilets Jaunes pourraient de nouveau occuper les ronds-points ce samedi.

On écoute ces Franc-comtois désabusés, excédés et démunis face à cette situation, qui impacte grandement leur pouvoir d’achat. Certains ont d’ailleurs d’ores et déjà prévu de réduire leurs dépenses pour les fêtes de fin d’année.

Le reportage de la rédaction

Anne Vignot, la Maire de Besançon , ira ce matin, à 11h30, à la rencontre des salariés de l’usine bisontine Flowbird. Suite à la prise de parole du PDG du groupe mercredi, les salariés mobilisés avaient décidé la semaine dernière de se rassembler de nouveau. La situation du site bisontin les questionne.

Pour la énième fois, il est revendu à un fonds d’investissement américain. En 18 ans, la valeur de l’entreprise a été multipliée par 10, laissant des dividendes de plus en plus importants aux dirigeants actionnaires, oubliant les salariés qui, pourtant, eux aussi créent  de la richesse et donnent de la valeur à leur société.

L’Insee indique qu’en Bourgogne-Franche-Comté, comme en France, la croissance de l’emploi est significative au deuxième trimestre. Avec un confinement en avril plus léger que ceux instaurés en 2020, le secteur de l’hébergement-restauration marque un net rebond. Les services aux ménages et le commerce sont également en hausse. L’emploi est stable dans la construction et l’industrie.

Dans le Doubs, l’évolution de l’emploi salarié est de +0,4% sur trois mois. Elle est de +0,5%  dans le département du Jura. Dans la région, en Bourgogne-Franche-Comté, l’évolution de l’emploi salarié s’élève à +0,5%.

Selon les derniers chiffres de l’Insee, au 2è trimestre 2021, « l’économie régionale se rapproche de son niveau d’avant-crise. Le nouveau confinement d’avril dernier, moins contraignant pour les entreprises, a eu un faible impact sur l’économie régionale.

L’emploi salarié dans la région progresse, porté principalement par la hausse de l’emploi privé. L’hébergement-restauration retrouve des couleurs ce trimestre et voit ses emplois progresser. Freinées par des difficultés d’approvisionnement et la hausse du coût des matières premières, la construction et l’industrie ne gagnent pas d’emploi ce trimestre. En parallèle, le taux de chômage se stabilise à un niveau inférieur à celui d’avant-crise.