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Le Centre National des Travailleurs Frontaliers en Suisse est le service de l’Urssaf en charge du calcul et de l’encaissement des cotisations d’assurance maladie des travailleurs frontaliers en Suisse. Dans le cadre de ces missions, le CNTFS propose à ses frontaliers un accompagnement personnalisé via plusieurs offres dédiées : une plateforme téléphonique, un compte en ligne personnalisé,  des webinaires thématiques et  un dispositif de médiation.  

Pour entrer en contact avec la plateforme, composée de 14 conseillers, joignable du lundi au vendredi entre 9h et 17h, composez le  0 806 807 713 (service gratuit + prix d’un appel). De plus, le compte en ligne permet de déclarer ses revenus, télécharger des attestations, demander un délai de paiement, communiquer par courriels, demander une rendez-vous, sollicite la médiation.

Dans le Doubs, le comité départemental de sortie de crise a tenu sa première réunion, ce mercredi, au sein de la Chambre de Commerce et d’Industrie à Besançon. La création de cette instance fait suite à la prise de parole de Bruno Le Maire, ministre de l’économie, des finances et de la relance, en juin dernier. Il avait alors décliné le plan d’action sur l’accompagnement des entreprises en sortie de crise.

Jean-François Colombet, le préfet du Doubs, est à l’origine de la rencontre d’hier. Rappelons que l’objectif principal est d’organiser une détection et un accompagnement des entreprises en situation de fragilité. Ces dernières bénéficient d’un numéro d’appel unique à leur disposition. Il s’agit du 0.806.000.245

Ce samedi, de 12h à 22h, la Pive, la monnaie locale complémentaire comtoise, fête ses 4 ans. Le rendez-vous est fixé sur la place Granvelle. Marché, restauration, animations, mais également théâtre et concert rythmeront cette journée. Mise en circulation en 2017 par un réseau de citoyens et citoyennes francs-comtois, la Pive entend « dynamiser l’économie comtoise, redonner du sens à la consommation et soutenir la transition vers un nouveau modèle de société ». Depuis début 2021, plus de 125.000 pives sont en circulation.

Les salariés de l’entreprise Flowbird, premier employeur du secteur privé de Besançon, sont inquiets. Cette société, leader mondial de la mobilité urbaine, qui équipe d’horodateurs toutes les grandes villes du monde : Paris, New-York, Barcelone, Amsterdam, … , va être revendue à un fond d’investissement américain. Depuis 2003, les salariés vivent au rythme des reventes successives. En 18 ans,  la valeur de l’entreprise a été multipliée par 10, laissant des dividendes de plus en plus importants aux dirigeants actionnaires. Dans ces conditions, un rassemblement est prévu le 12 octobre, à 11h30, devant la firme bisontine.

Le constat ne date pas d’aujourd’hui. Le coût de la vie est plus élevé  dans le Haut-Doubs. Pas toujours facile de se loger sur ces territoires, où la proximité avec la Suisse et certains hauts revenus font exploser les prix, notamment ceux de l’immobilier. Cette situation, qui est devenue un véritable problème, inquiète notamment les élus locaux. C’est la raison pour laquelle, le conseil départemental du Doubs s’en est emparé.

Avec l’agence immobilière sociale Soliha, la collectivité développe un dispositif unique qui permet aux personnes qui ne parviennent pas à se loger sur la bande frontière de pouvoir trouver une solution. Concrètement, elle propose aux propriétaires bailleurs de conventionner leur logement, vacant ou non,  sur une durée de 6 ans. Cette opération s’accompagne d’une aide financière intéressante pour les personnes qui mettent à disposition leur appartement, tout en sécurisant leur engagement. Cela passe ainsi par un abattement fiscal de 85% et d’une prime exceptionnelle de 6.000 euros, à raison de 1.000 euros par an pendant six ans. La garantie Visale est notamment possible. Elle sécurise les revenus locatifs en cas d’impayés des loyers. Une rencontre avec Soliha permet de bien définir le projet et les aides qui l’accompagneront.

Emmanuelle Gala explique que « la demande est bien plus importante que l’offre ». D’où son nouvel appel auprès des propriétaires. Une trentaine de communes, de Mouthe à Maîche, en passant par Valdahon, sont concernées.

Pour obtenir de plus amples informations, il est possible de contacter Emmanuelle Gala au 07.71.24.11.46 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

L'interview de la rédaction

 

A travers son plan de relance, l’Etat apporte  un important soutien aux entreprises. L’objectif étant de permettre de relancer l’activité économique en pleine crise sanitaire. Ce soutien passe notamment par la mise en place de dispositifs : un jeune, une solution , le fonds de solidarité, les Prêts Garantis par l’Etat et l’activité partielle. Dans le Doubs, dans le cadre de France Relance, ce sont 52 millions d’euros de soutien qui ont été consentis aux entreprises du département pour 187 lauréats. Autres exemples, 174 millions d’euros ont été mobilisés dans le Doubs au titre du fonds de solidarité et 709 millions d’euros pour environ 4800 entreprises concernant les Prêts Garantis par l’Etat (PGE).

Un jeune une solution

Rappelons que ce dispositif permet aux entreprises d’embaucher des jeunes et de bénéficier d’un accompagnement de l’état à hauteur de 60% du coût du travail. Depuis son lancement, 200 jeunes ont bénéficié d’un contrat initiative emploi. Selon Jean-François Colombet, préfet du Doubs, d’ici la fin de l’année, entre 100 et 150 emplois pourraient être pourvus dans le département. Les jeunes de moins de 26 ans en sont les bénéficiaires.

En début de semaine, les chefs d’entreprise du département ont été reçus en préfecture pour faire le point sur les dispositifs et l’accompagnement assuré. Une action identique sera réalisée à Montbéliard et Pontarlier.

L'interview de la rédaction / Jean-François Colombet ( préfet du Doubs)

Jusqu’à vendredi, Micropolis Besançon accueille une nouvelle édition du carrefour des  collectivités locales. Durant ces deux jours, des élus et des représentants salariés des communes, communautés de communes, syndicats, conseils départementaux … viennent obtenir des informations et se renseigner sur des problématiques et besoins liés à leurs projets futurs. Sur place, les visiteurs rencontrent tous les acteurs qui peuvent être de bons conseils et de futurs prestataires et intervenants : les professionnels du BTP, mais également des banques, des collectivités locales, des concessionnaires automobiles, des entreprises spécialisées,…. Cette année, la relance verte et la relance du territoire durable sont au cœur des réflexions.

FORUM COLLECTIVITES LOCALES

 Vers la reprise ?

 Vincent Martin, le président de la fédération des BTP de Bourgogne Franche-Comté se veut prudent. Certes la reprise semble s’amorcer, mais il faut raison garder. « La crise économique n’est pas totalement terminée. Certaines entreprises doivent encore rembourser les prêts accordés par l’état » explique-t-il. Une chose est certaine, le patron des BTP bourguignons et francs-comtois appelle toujours au soutien des collectivités locales. Un partenaire de premier ordre puisque la commande publique représente 70% des carnets de commande de ce secteur d’activité.

Le reportage de la rédaction : VIncent Martin ( président de la fédération des BTP de BFC). Emile Bourgeois ( Maire de Franois). Denis Leroux ( vice président du Conseil Départemental du Doubs et président du Pays Horloger)

 


Marie-Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne Franche-Comté a réagi à l’annonce de l’ouverture officielle des négociations entre General Electric et EDF. « Ces négociations étaient très attendues et j’avais pu en obtenir l’engagement auprès du chef de l’État lors de son déplacement au Creusot en décembre dernier. Maintenant il faut connaitre le périmètre exact du rachat de la branche nucléaire de General Electric et le projet industriel qui doit en découler. Cette opération de rachat doit permettre de garantir notre autonomie énergétique mais doit également profiter à Belfort avec à la clé des investissements et de nouvelles commandes » déclare la patronne socialiste de la région.

 

Dans un communiqué de presse, le sénateur doubiste Jean-François Longeot a saisi le Secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes et la Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion concernant sa demande de prolongation des accords amiables conclus avec les états frontaliers s’agissant de la sécurité sociale.

Après l’obtention de la prolongation des accords amiables conclus entre les états frontaliers pour le télétravail et fixés au 30 septembre prochain, l’accord concernant la sécurité sociale a pu être décalé au 15 novembre. Mr Longeot demande également que la France s’aligne sur la mesure prise par d’autres pays européens qui se sont prononcés en faveur d’un assouplissement des règles d’affiliation jusqu’au 31 décembre 2021.

C’est désormais acté. Le  groupe américain Kohler, spécialisé dans la fabrication de sanitaires en céramique, à travers sa marque Jacob Delafon, a cédé son site jurassien de Damparis au lorrain  Kramer.

L’annonce a été formulée hier,  via un communiqué de presse, par Agnès Pannier-Runacher, la ministre déléguée à l’Industrie. « Nos efforts permettent aujourd'hui de sauver des savoir-faire uniques et d’offrir des perspectives aux salariés » a déclaré la ministre. Elle souligne le soutien déterminant de l’Etat, de la Région et de l’agglomération dans « cette réussite ».

Rappelons que Kramer s’est engagé à recruter 70 à 75 personnes sur une période d’un an afin de porter l’effectif global de l’usine à 150 personnes. Affaire à suivre…