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Dans un appel publié samedi, 3.500 médecins se disent opposés à la suppression de l’aide médicale d’Etat (AME) aux sans-papiers. Ils s’engagent à « désobéir » et « soigner gratuitement » ces patients si le dispositif venait à disparaître. « La déontologie prescrit le juste soin pour chaque personne qui me consulte » soutiennent-ils. Cette posture fait suite à la prise de position du Sénat dans le cadre du projet de loi immigration. Ce dernier sera mis au vote mardi, avant d’atterrir à l’Assemblée nationale.

Les négociations conventionnelles, entre le médecins libéraux et l’Assurance maladie reprendront officiellement ce mercredi 15 novembre. Rappelons qu’elles avaient été rompues en février dernier. Ce qui avait donné lieu à un règlement arbitral controversé, qui était à l’origine d’une valorisation des consultations, jugée insuffisante par les premiers concernés, de 1,50 euro,  par rapport aux précédents tarifs de 2017, à la date du 1er novembre dernier.

La région Bourgogne Franche-Comté est désormais en phase épidémique concernant l’épidémie annuelle de bronchiolite. Elle rejoint les neuf autres régions de métropole touchées.  Rappelons que cette épidémie touche essentiellement les jeunes enfants. Selon l’agence Santé publique France, la bronchiolite a gagné une très grande partie de l’Hexagone. Elle a fortement progressé ces derniers jours.

Le 29 octobre 2023, Emmanuel Macron a annoncé la présentation en conseil des ministres,  d'ici fin 2023,  d'un projet de loi qui inscrira dans la Constitution la liberté des femmes de recourir à l'interruption volontaire de grossesse. Pour le chef de l’état, inscrire l'IVG dans la Constitution doit permettre de garantir qu'elle soit une "liberté irréversible" pour toutes les femmes qui le souhaitent.

Un avis que partage Nathalie Gros , la présidente bisontine du CICS, le Centre d’Information et de Consultation sur la Sexualité. « L’inscription dans la constitution va permettre de renforcer ce droit et cela risque d’être moins remis en question que si cela reste une loi » explique la responsable. Une protection pour le droit des femmes à disposer de leur corps, face au risque que font peser certains partis conservateurs sur  cette  mesure, s’ils arrivent  un jour aux responsabilités en France.

Un droit pour les femmes

« Il faut que les femmes aient cette possibilité et que cela puisse se faire le plus sereinement possible » explique Mme Gros. Pour la présidente du CICS, il est important de corréler ce droit, a des actions d’éducation à la sexualité. « La question de l’accompagnement sur la contraception et les choix qui peuvent être fait à chaque moment de vie est importante » ajoute-t-elle. Et de terminer : « cela fait partie des mesures qui permettent d’avoir une sexualité épanouie, mais ce n’est pas une fin en soi. Néanmoins, inscrire ce droit, compte tenu du contexte international, est une bonne chose ».

Pour obtenir de plus amples informations : https://www.cics-centredeplanification.fr/ Le site Doctolib est également accessible pour prendre rendez-vous.

L'interview de la rédaction : Nathalie Gros

 

L’Amicale des personnels du centre hospitalier universitaire de Besançon organise une exposition des œuvres et créations des agents du CHU le 10 novembre, dans le hall de l’hôpital Jean-Minjoz à Besançon. Il s’agit de la quatrième édition de cet évènement. Le public pourra découvrir les talents des exposants dans des domaines très variés, tels que la peinture, le dessin, la couture ou encore la  broderie, … . Cette amicale a pour objectif d’organiser des loisirs et de tisser du lien entre ses membres.

L’Etablissement Français du Sang appelle à la mobilisation. Les réserves de produits sanguins sont fragiles. Les vacances scolaires et le jour férié de la Toussaint ont impacté les réserves de produits sanguins. Les épidémies hivernales ont également limité le nombre des donneurs. Ainsi, l’EFS appelle les personnes qui le peuvent à se rendre dans le lieu de collecte le plus proche dans les jours à venir. Pour  prendre rendez-vous : https://dondesang.efs.sante.fr/

Plusieurs salades préparées de la marque Casino, commercialisées dans tout le pays, dans les magasins Casinos, Vival, et Spar, entre le 27 octobre et le 1er novembre, font l’objet d’un rappel. Il s’agit de carottes râpées, céleri rémoulade et macédoine de légumes.  Des traces de produit détartrant ont été retrouvées à l’intérieur. Les consommateurs ayant acheté un de ces produits ne doivent bien évidemment pas le consommer. Il leur est possible de rapporter le produit au point de vente ou de le détruire. Ils peuvent également solliciter un remboursement.

En compagnie de partenaires associatifs et institutionnels, la ville de Besançon travaille, depuis trois ans, sur un projet de maison des femmes. La nouvelle infrastructure qui devrait voir le jour d’ici la fin de l’année 2024, début 2025, s’installera dans les locaux de la résidence autonome Henri Huot, qui est désormais inoccupée, rue Jean Wyrsch. L’objectif est de concentrer en un même lieu un ensemble de services, répondant majoritairement aux besoins des femmes victimes de violences. Le coût de l’acquisition de cette bâtisse s’élève à 1,2 million d’euros.

La Ville de Besançon et ses partenaires veulent donner naissance à un lieu unique, permettant de donner des réponses multiples. Et ce, dans les domaines psycho-sociaux, juridiques et médicaux . Certaines structures, à l’image de Solidarité Femmes, occuperont pleinement ce nouvel espace. D’autres assureront des permanences.  Des bureaux d’entretiens, un centre de ressources, une salle de formation pour les professionnels, une salle informatique, une recyclerie et un espace de stockage Banque Alimentaire, un espace pour accueillir les enfants et travailler sur la parentalité et une cuisine et un espace de vie pour l’accueil de jour des femmes en grande difficulté seront aménagés.

Par ce projet, à l’image d’Elise Aebischer, l’élue bisontine en charge de l’égalité femmes-hommes, les élus espèrent toucher un public plus large et des personnes qui ont encore du mal à solliciter de l’aide. Tout en conservant la confidentialité recherchée dans ce genre de prise en charge, la Ville de Besançon se félicite de pouvoir proposer un lieu unique et facilement identifiable au sein de la cité.

L'interview de la rédaction : Elise Aebischer

 

 

A Besançon, le Collectif de défense de santé du Doubs ne se fait guère d’illusions sur le futur projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2024, « tant les besoins, notamment en termes financier, sont importants ». Le collectif dresse un bilan alarmant sur le CHU Minjoz, avec la perte de 59 lits d’hospitalisation. Par ailleurs, selon ce même interlocuteur, sur les 1025 lits restant, 143 sont actuellement fermés par manque de personnel. Ce qui représente 25% de lits en moins depuis 2017.

Depuis mercredi, le tarif de la consultation chez le médecin généraliste est passé à 26,50 euros, au lieu des 25 euros habituels. Chez les spécialistes, il faut désormais s’acquitter de la somme de 31,50 euros. Pour les médecins, cette hausse est jugée « insuffisante ». Rappelons que cette augmentation est issue du règlement arbitral pris au printemps dernier par l’Etat, après l’échec des négociations  entre l’Assurance-maladie et les syndicats des médecins libéraux.