L’info est relatée par l’Est Républicain. Le centre hospitalier Paul-Nappez de Morteau a récemment détecté la présence de punaises de lit dans deux chambres voisines du secteur sanitaire. A nos confrères, Thibault Euvrard, directeur délégué, a assuré une réaction rapide : « toutes les mesures ont été prises pour éviter leur propagation. Une entreprise spécialisée interviendra sous peu pour la désinsectisation. Bien que non vecteurs de maladies, ces insectes causent d’importants désagréments ». Tout en confirmant qu’« une vigilance accrue est maintenue par les équipes de l’établissement ».
Le département du Doubs a été placé en vigilance orange canicule, un épisode de chaleur intense qui pourrait durer jusqu’à jeudi. Face à cette situation, la Ville de Pontarlier réactive son dispositif de prévention à destination des personnes les plus vulnérables, notamment les personnes âgées, en situation de handicap ou isolées.
Le Centre Communal d’Action Sociale (C.C.A.S.) invite ces personnes – ou leurs proches – à se signaler afin de bénéficier d’un accompagnement personnalisé en cas de besoin : visites de courtoisie, appels de vérification ou soutien des services sanitaires et sociaux. Ce recensement est confidentiel et permet de réagir rapidement en cas d’aggravation des conditions météorologiques.
En cas d'urgence ou pour toute information, un numéro vert national est à disposition : 0 800 06 66 66 (Canicule Info Service, appel gratuit).
Alors que l'été 2025 s'installe, les plaisirs de la baignade attirent de nombreux vacanciers dans les plans d’eau naturels de la Bourgogne-Franche-Comté. Pour éviter tout désagrément, l’ARS rappelle l’importance de choisir des zones de baignade surveillées, soumises à un contrôle sanitaire strict.
Une surveillance renforcée pour protéger la santé des baigneurs
Chaque année, pendant la saison estivale, l’ARS Bourgogne-Franche-Comté assure une surveillance sanitaire rigoureuse de l’ensemble des sites de baignade de la région. Ce dispositif comprend :
Certaines zones, identifiées comme sensibles à la prolifération de cyanobactéries, font également l’objet de recherches spécifiques. Ces micro-algues peuvent provoquer des irritations, vomissements ou troubles digestifs en cas de contact ou d’ingestion. En cas de résultats inquiétants, l’ARS peut demander la fermeture immédiate d’un site et en informer le public. La sécurité prime.
Une eau majoritairement de bonne qualité
Le classement établi en 2024 sur la base des analyses de 2021 à 2024 révèle une tendance globalement très positive. Soit plus de 87 % des sites classés en excellente ou bonne qualité :52 sites affichent une qualité excellente. 10 sites ont une bonne qualité. 4 sites présentent une qualité suffisante. Un site est jugé de qualité insuffisante. 4 sites ne sont pas classés, soit par manque de prélèvements, soit en raison de leur nouveauté
52 sites classés « excellente qualité » en Bourgogne France-Comté
D’après les analyses réalisées entre 2021 et 2024, les sites suivants ont obtenu le meilleur classement sanitaire européen dans le Doubs et le Jura. Ces zones vous garantissent une eau propre, saine et contrôlée tout au long de l’été.
Département du Doubs (25) :
Département du Jura (39) :

Dans le Doubs : l’Étang des Prés à Chaux, lanterne rouge de la région
C’est un triste record pour l’Étang des Prés, niché à Chaux, à proximité du Territoire de Belfort. Ce site est le seul de toute la région à avoir été classé en « qualité insuffisante » pour la saison estivale 2025. Un classement peu enviable, fruit de plusieurs épisodes de pollution récurrents et d’une concentration bactérienne dépassant les seuils recommandés. Par mesure de précaution, la baignade y est formellement déconseillée, et le site fait l’objet d’un suivi renforcé par l’Agence Régionale de Santé.
Bonne nouvelle cependant : aucun autre site du Doubs ne figure parmi les zones non classées. À noter néanmoins, que le Lac de Saint-Point à Oye-et-Pallet, bien que classé en qualité excellente, fait l’objet d’une surveillance spécifique pour les cyanobactéries. Ce plan d’eau très prisé en été réunit les conditions idéales à leur développement : eaux stagnantes, température élevée, forte fréquentation. Rien d’inquiétant pour l’instant, mais une vigilance permanente s’impose.
Dans le Jura : vigilance autour du lac de Vouglans
Dans le Jura, deux sites du lac de Vouglans — vaste étendue d’eau turquoise qui serpente entre les montagnes — affichent une qualité seulement « suffisante » :
Ces deux zones, parmi les plus fréquentées du département, connaissent ponctuellement des dépassements bactériens, notamment après des épisodes pluvieux ou lors d’une trop forte affluence. Si la baignade y reste autorisée, elle est à pratiquer avec prudence. L’ARS y maintient une veille sanitaire étroite. Par ailleurs, les lacs d’Ilay, de Bonlieu et de Narlay, véritables joyaux naturels jurassiens, font l’objet d’une surveillance environnementale pour risque de cyanobactéries. Ces micro-algues, invisibles à l’œil nu, peuvent libérer des toxines irritantes ou digestives en cas d’exposition prolongée.
Pour de plus amples informations ! https://baignades.sante.gouv.fr/baignades/editorial/fr/accueil.html
La Ville de Besançon lance une nouvelle campagne de dératisation dans ses égouts, du 23 juin au 3 juillet inclus. Menée par une entreprise spécialisée, en collaboration avec les égoutiers municipaux, l’intervention couvrira les 65 kilomètres du réseau visitable.
La municipalité appelle les habitants à adopter des gestes simples mais efficaces : bien fermer portes et soupiraux, stocker les déchets dans des contenants fermés et éviter de jeter de la nourriture par les fenêtres. Ces comportements contribuent à prévenir les dégâts et les risques sanitaires liés aux rats, vecteurs de maladies graves.
Prévenir plutôt que guérir : c’est le message fort porté cette année encore par la campagne "Juin Jaune", mois de sensibilisation aux dangers du soleil et de prévention des cancers de la peau. En 2025, le focus est mis tout particulièrement sur la protection solaire de la petite-enfance, véritable enjeu de santé publique.
Sous l’impulsion de l’ASFODER (Association des dermatologues de Franche-Comté), de l’association À Fleur de Peau et du CHU de Besançon, la campagne « Juin Jaune » redouble d’efforts pour faire passer un message essentiel : les bonnes habitudes de protection solaire doivent s’acquérir dès la petite enfance.
L'interview de la rédaction : Caroline Biver Dalle, présidente de l’ASFODER et dermatologue à Saône.
« C’est dès le plus jeune âge qu’on adopte la solaire attitude »
Caroline Biver Dalle, présidente de l’ASFODER, insiste : « Ici, c’est la petite enfance qui est ciblée cette année. Il faut dès le départ adopter les bons réflexes pour limiter les risques des expositions solaires futures. Les dommages causés par les UV pendant l’enfance peuvent se payer cher plusieurs décennies plus tard. » « Les rayons ultraviolets (UV), qu’ils soient UVB ou UVA, altèrent progressivement l’ADN des cellules cutanées. Cette altération silencieuse favorise, au fil des années, le développement de cancers de la peau ». En France, comme ailleurs, une exposition excessive et non protégée dans l’enfance est identifiée comme l’une des principales causes de ces cancers à l’âge adulte.
Une mobilisation collective en Franche-Comté
Pour enrayer ce phénomène, de nombreux partenaires locaux se mobilisent : la Ville de Besançon, la MSA Franche-Comté, la CPAM du Doubs, la Ligue contre le cancer, , l’UNSS,… . Ensemble, ils organisent des actions concrètes tout au long du mois de juin :
Les 6 règles d’or de Juin Jaune
Afin d’assurer une protection optimale, les organisateurs rappellent les gestes essentiels à adopter :
« Il faut prendre conscience qu’avant de sortir, il faut systématiquement penser à la protection solaire, comme on pense à mettre des chaussures », souligne Caroline Biver Dalle. « Dans les sacs d’école, il devrait toujours y avoir une casquette et un tube de crème. »
L'interview de la rédaction : Caroline Biver Dalle, présidente de l’ASFODER et dermatologue à Saône.
Légiférer pour mieux protéger
Au-delà de la sensibilisation, l’ASFODER milite pour une véritable politique de santé publique autour de la protection solaire des enfants, à l’image de l’Australie qui a prouvé l’efficacité de telles mesures obligatoires. « Une lettre a été envoyée aux parlementaires pour ouvrir le débat sur la nécessité de légiférer en France », précise la dermatologue. « En Australie, ces mesures ont permis de réduire significativement l’incidence des cancers de la peau vingt ans après leur mise en place. »
L'interview de la rédaction : Caroline Biver Dalle, présidente de l’ASFODER et dermatologue à Saône.
L’hôpital Jean-Minjoz de Besançon organise des journées d’information sur l’échinococcose alvéolaire les 10 et 11 juin 2025, de 9 h à 17 h. Cet événement vise à sensibiliser le public à cette maladie rare mais grave, qui touche particulièrement la région Franche-Comté.
Durant ces journées, des spécialistes du CHU de Besançon et du Centre National de Référence des Échinococcoses seront présents pour expliquer les mécanismes de l’infection, les moyens de prévention et les avancées médicales dans sa prise en charge. L’Association AIREA, qui regroupe des patients et leurs proches, participera également pour offrir son soutien et partager des témoignages.
Le CHU de Besançon est reconnu pour son expertise sur cette maladie depuis plus de 40 ans, notamment grâce à sa position géographique au cœur de la zone où le parasite est présent chez les animaux sauvages. Cette initiative s’inscrit dans une démarche de prévention et de sensibilisation essentielle pour mieux comprendre les risques et les solutions disponibles.
Moins de 48 heures après leur installation, les banderoles dénonçant la fermeture de l’unité Étape au Centre Hospitalier de Novillars ont été retirées, suscitant l’indignation syndical. Ce dernier dénonce « une atteinte à la liberté d’expression », « alors qu’un médecin du service avait déjà vivement pris à partie l’équipe militante vendredi dernier ».
Alors que la suppression de 14 lits de psychiatrie inquiète les professionnels de santé, les syndicats rappellent que « la liberté d’expression syndicale est un droit » et annoncent « leur volonté de poursuivre leur mobilisation contre cette décision jugée préoccupante pour l’accès aux soins des patients les plus vulnérables ».

Le syndicat Sud Agri Jura réagit avec indignation et tristesse à la perte d'une ouvrière agricole de 35 ans, décédée dernièrement d’un malaise cardiaque alors qu’elle travaillait dans une parcelle de vignes à Perrigny. Le syndicat rappelle « une réalité alarmante » et une statistique de la MSA : « En 2022, 42.4 % des salariés agricoles décédés à la suite d’un accident du travail ont succombé à ces pathologies ».
Le syndicat Sud Agri Jura exige « un renforcement des moyens alloués à la prévention des accidents et appelle chaque travailleur et travailleuse à refuser les conditions de travail dangereuses ». « L’application du droit de retrait, l’amélioration des conditions de travail, la revalorisation des salaires, la réduction du temps de travail et l’abaissement de l’âge de départ à la retraite » sont des solutions préconisées.
L’Union Nationale Interprofessionnelle des Retraitées et Retraités Solidaires (UNIRS) appelle à une réforme garantissant à chacun la liberté de choisir les conditions de sa fin de vie. Elle souligne l’importance d’un accès équitable aux soins palliatifs et dénonce le manque de moyens alloués aux établissements médicaux.
Alors que le débat revient à l’Assemblée nationale, l’UNIRS insiste sur la nécessité de respecter les directives anticipées des patients et de donner aux soignants la possibilité d’exercer leur clause de conscience. Elle défend une loi équilibrée, permettant à chacun de décider librement, sans contrainte.
Le Centre expert Parkinson de Franche-Comté organise une journée de sensibilisation à la maladie de Parkinson ce mardi 20 mai, de 10h à 16h, dans le hall principal de l’hôpital Jean-Minjoz à Besançon. L’événement vise à informer le public sur cette pathologie neurodégénérative et à répondre aux interrogations des visiteurs grâce à la présence de professionnels de santé et de patients. Une exposition artistique, réalisée par des patients suivis à Besançon, mettra en lumière leur perception de la maladie.