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Dans le cadre de Novembre Bleu, appelé également Movember, le CHU de Besançon et l’IRFC de Franche-Comté organisent une journée de sensibilisation à la santé masculine, ce jeudi 6 novembre. De 10h à 16h30, le hall de l’hôpital Jean-Minjoz accueillera stands d’information, échanges et conseils autour du dépistage, de l’hygiène de vie ou encore de la sexualité. La journée se clôturera à 19h30 au Scènacle avec la pièce « Radicale », suivie d’un débat avec des professionnels de santé. Entrée gratuite, réservation obligatoire, via le lien : https://framaforms.org/reservation-piece-de-theatre-radicale-1760687111

À l’occasion d’Octobre Rose 2025, la Ville de Pontarlier conclut ce vendredi 31 octobre son challenge « Don de cheveux », une action solidaire et symbolique au profit de l’association Fake Hair Don’t Care. Cette initiative, portée par la municipalité en partenariat avec les coiffeurs locaux, vise à collecter des mèches de cheveux pour la fabrication de perruques naturelles destinées aux personnes atteintes de cancer.

L'interview de la rédaction : Camille Choukra-Annah, chargée de mission à la mairie de Pontarlier et coordinatrice de la campagne Octobre Rose

Un mois d’engagement et de solidarité

Lancée le 1er octobre, l’opération s’inscrit dans le cadre du mois national de sensibilisation au dépistage du cancer du sein. « L’objectif est simple : permettre à chacun, femme ou homme, de contribuer à sa manière à cette belle cause, en offrant une partie de ses cheveux », explique Camille Choukra-Annah, chargée de mission à la mairie de Pontarlier et coordinatrice de la campagne Octobre Rose. Il suffit de 10 centimètres de cheveux pour participer. Peu importe la nature de la chevelure – bouclée, lisse, colorée ou naturelle –, tous les dons sont acceptés, à condition qu’ils soient propres et secs.
Les 7 salons de coiffure partenaires de Pontarlier, ainsi qu’un salon de Maison du Bois Lièvremont,  se sont mobilisés pour collecter ces précieuses mèches tout au long du mois.

L'interview de la rédaction : Camille Choukra-Annah, chargée de mission à la mairie de Pontarlier et coordinatrice de la campagne Octobre Rose

Une chaîne solidaire pour offrir des perruques naturelles

Les cheveux recueillis sont remis à l’association Fake Hair Don’t Care, qui se charge de les transformer en perruques naturelles. Ces perruques, souvent très coûteuses, représentent un véritable soutien psychologique pour les personnes touchées par la maladie. « Les perruques naturelles restent inaccessibles pour beaucoup. Grâce à ces dons, on aide à redonner confiance et dignité à ceux et celles qui traversent une période difficile », souligne Camille Choukra-Annah.

cheveux pontarlier 2

Trois ans d’engagement municipal

C’est la troisième année consécutive que la ville de Pontarlier participe à cette opération nationale. « Chaque mèche compte : les petits gestes forment les grandes montagnes », rappelle l’intervenante. Le challenge du don de cheveux vient compléter les nombreuses actions menées tout au long du mois : expositions, conférences, ventes solidaires et la traditionnelle Crazy Pink Run, course solidaire rassemblant chaque année plusieurs milliers de participants.

Une mobilisation locale exemplaire

Si le bilan définitif sera dévoilé dans les prochains jours, les premiers retours sont très positifs. « Cette année encore, la mobilisation a été au rendez-vous : associations, clubs de sport, entreprises et habitants se sont fortement impliqués », se réjouit Camille Choukra-Annah. En 2024, la campagne Octobre Rose à Pontarlier avait permis de collecter plus de 22 000 euros au profit de la recherche et du soutien aux malades, en plus de nombreux dons de cheveux.

L'interview de la rédaction : Camille Choukra-Annah, chargée de mission à la mairie de Pontarlier et coordinatrice de la campagne Octobre Rose

Un dernier appel avant la clôture

Alors que le mois d’Octobre Rose touche à sa fin, la Ville de Pontarlier invite encore les volontaires à se rendre dans l’un des salons partenaires avant le 31 octobre pour offrir quelques centimètres de solidarité. Car, comme le rappelle joliment Camille Choukra-Annah : « Donner ses cheveux, c’est donner un peu de soi pour redonner le sourire à quelqu’un d’autre. »

Dans le cadre de l’opération Octobre Rose, la Ville de Pontarlier vous invite à venir découvrir, place d’Arçon, l’exposition « les Krâneuses qui tétonnent ». Née de la collaboration entre l’association Jeune&Rose et Maquille mon Krâne, cette expo photo déjantée met en valeur la beauté des femmes et questionne la féminité, le rapport au corps et la maladie, à travers les portraits de 10 jeunes femmes, touchées par un cancer du sein.

Demain, jeudi 29 octobre, aura lieu la Journée mondiale de l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC). Une date essentielle pour rappeler l’importance de la prévention, de la réactivité face aux symptômes et du soutien aux personnes touchées. En Bourgogne–Franche-Comté, l’association des familles de traumatisés crâniens, cérébro-lésés  et de leurs proches (AFTC) se mobilise depuis de nombreuses années pour accompagner les personnes victimes d’un AVC ou d’un traumatisme crânien, ainsi que leurs familles.

L'interview de la rédaction : Carine Ménigoz, directrice générale de l'AFTC 

Un accompagnement global pour plus de 1 000 personnes chaque année

L’AFTC accompagne chaque année près de 1 000 personnes adultes en situation de handicap, souvent à la suite d’un traumatisme crânien ou d’un AVC. A travers ses services et établissements médico-sociaux, elle soutient les personnes concernées mais aussi leurs proches, souvent très impactés. L’AFTC propose un accompagnement personnalisé et complet : aide à l’aménagement du domicile, soutien psychologique, accompagnement à la réinsertion professionnelle, activités de jour (sport adapté, ateliers culturels), et entraide entre pairs. « Nous avons un large panel de professionnels — travailleurs sociaux, ergothérapeutes, animateurs, chargés d’insertion — qui travaillent ensemble pour proposer la meilleure solution au meilleur moment », précise Carine Ménigoz, la directrice générale  de la structure.  L’association est présente sur six départements de la région : la Côte-d’Or, la Saône-et-Loire, le Jura, la Haute-Saône, le Doubs et le Territoire de Belfort.

L'interview de la rédaction : Carine Ménigoz, directrice générale de l'AFTC 

Prévenir l’AVC : un enjeu de santé publique

À l’occasion de cette journée mondiale, l’AFTC rappelle l’importance de la prévention et de la réactivité face aux premiers signes. Chaque année, environ 5 700 personnes sont victimes d’un AVC en Bourgogne–Franche-Comté, et près de 600 en décèdent, selon Santé publique France. « Un AVC peut survenir à tout âge, et hommes et femmes sont désormais également concernés », souligne Madame Menigoz.

L'interview de la rédaction : Carine Ménigoz, directrice générale de l'AFTC 

Les bons réflexes à adopter

Une hygiène de vie saine reste le premier facteur de prévention : limiter la consommation d’alcool, arrêter le tabac, pratiquer une activité physique régulière et adopter une alimentation équilibrée. Mais il est tout aussi essentiel de reconnaître rapidement les symptômes d’un AVC : Paralysie ou engourdissement soudain d’un côté du visage ou du corps, difficultés à parler ou à comprendre, maux de tête intenses et soudains… .  « En cas de doute, il faut immédiatement appeler le 15 ou le 112. Plus l’intervention est rapide, plus les chances de récupération sont importantes », rappelle la responsable. Les études montrent qu’un traitement administré dans les 4h30 suivant l’accident réduit considérablement le risque de séquelles.

Un message d’espoir et de solidarité

Au-delà de la prévention, l’association s’engage dans une véritable dynamique humaine et solidaire. Les groupes d’entraide entre personnes cérébro-lésées et entre familles offrent un espace d’écoute et de compréhension mutuelle, favorisant la reconstruction personnelle et sociale.

Pour en savoir plus

Les personnes souhaitant obtenir davantage d’informations ou être accompagnées peuvent se rendre sur le site de l’association : https://www.aftc-bfc.fr/

Le Centre hospitalier Paul Nappez de Morteau subit de plein fouet les conséquences de la cyberattaque ayant visé le Centre hospitalier intercommunal de Haute Comté, hébergeur de ses données. Logiciels de soins, messageries professionnelles et standard téléphonique sont hors service pour une durée indéterminée. Les équipes ont basculé en mode dégradé, avec un retour au « tout papier » pour assurer la continuité des soins. Malgré une surcharge de travail et des communications ralenties, les professionnels restent mobilisés pour garantir la sécurité des patients.

La Ville de Besançon rappelle l’importance de la vaccination contre la grippe, particulièrement recommandée pour les plus de 65 ans et les professionnels au contact de publics fragiles. Le vaccin, actualisé chaque année, est disponible chez les professionnels de santé et au service Vaccination municipal (15 rue Mégevand). Il devient efficace 15 jours après injection. En France, la grippe touche jusqu’à 8 millions de personnes chaque hiver. Gestes barrières et vaccination restent les meilleurs moyens de protection.

Les joueuses de l’ESBF Zaliata Mlamali et Sabrina Zazaï ont participé ce mardi matin à une action de sensibilisation au cancer du sein, place de la Révolution à Besançon. À l’initiative de Keolis, près du siège de Ginko, un stand d’information accueillait le public dans le cadre d’Octobre Rose.

L'interview de la rédaction : Zaliata Mlamali 

L'interview de la rédaction : Sabrina Zazaï 

Présentes jusqu’à midi, les deux sportives ont répondu présent, interpellé les passantes et orienté les participantes vers les professionnels de santé. « C’est une cause importante pour toutes les femmes, qu’on soit sportive ou pas », souligne Zaliata Mlamali. « La santé, c’est ce qui compte avant tout. Si on n’est pas en bonne santé, on ne peut pas faire du sport correctement. ». Pour Sabrina Zazaï, l’engagement va de pair avec leur rôle public : « On n’a pas qu’une image de sportive de haut niveau. C’est important de lier notre image à ce genre de cause. » Elle rappelle aussi l’importance du dépistage : « Ma maman me sensibilise à faire une mammographie tous les deux ans. »

Une mobilisation qui illustre le lien entre sport, santé et engagement citoyen, au cœur d’Octobre Rose à Besançon.

L’hôpital de Pontarlier a été la cible d’une cyberattaque dans la nuit de samedi à dimanche. Les pirates informatiques ont pris en otage des données numériques sensibles et réclament une rançon.

Un hôpital contraint au mode “dégradé”

Par mesure de précaution, la direction a décidé de mettre en veille l’ensemble du système informatique. Depuis dimanche matin, les services fonctionnent en mode dégradé : retour aux stylos, papiers et fax. Dans chaque unité, l’organisation a dû être repensée.

Des équipes mobilisées et solidaires

Pour faire face, plusieurs professionnels ont été rappelés de congé. Des heures supplémentaires sont prévues et certaines activités tourneront au ralenti.
Selon la direction, il faudra plusieurs semaines pour que l’hôpital retrouve un fonctionnement normal.

Soutien  et enquête en cours

Une enquête a été ouverte afin d’identifier l’origine de l’attaque et ses auteurs. En attendant, les services informatiques sont à pied d’œuvre pour rétablir le système.
Le département du Doubs et le CHU de Besançon ont réagi rapidement : ils fourniront à l’établissement une cinquantaine de téléphones portables et une centaine d’ordinateurs connectés pour permettre une reprise partielle de l’activité.

Pour contacter l'hôpital, un numéro vert a été mis en place. Il s'agit du 0.805.090.125 

Dans le cadre d’Octobre Rose, Ginko, la Ligue contre le cancer et l’ESBF s’unissent pour sensibiliser au dépistage du cancer du sein. Un stand d’information sera installé mardi 21 octobre de 9h à 14h, place de la Révolution, près de l’agence Ginko Mobilités. Conseils, démonstrations et exercices physiques seront proposés, avec la participation des joueuses de l’ESBF. Objectif : rappeler que 30 minutes d’activité par jour peuvent réduire significativement les risques.

Chaque année, le mois d’octobre se pare de rose pour rappeler un message essentiel : le dépistage précoce du cancer du sein sauve des vies. En Franche-Comté, cette mobilisation prend tout son sens grâce à l’action du Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers (CRCDC), dirigé par le Dr Raouchan Rymzhanova-Coste, médecin de santé publique.

Informer pour mieux prévenir

« L’objectif d’Octobre Rose est de souligner l’importance du dépistage précoce du cancer du sein pour permettre des traitements moins lourds et plus efficaces », explique le Dr Rymzhanova-Coste. La campagne s’adresse en priorité aux femmes âgées de 50 à 74 ans, asymptomatiques, invitées à réaliser une mammographie tous les deux ans dans le cadre du programme national de dépistage organisé.

L'interview de la rédaction : Dr Raouchan Rymzhanova-Coste

Une participation encourageante en Franche-Comté

La région affiche un taux de participation supérieur à la moyenne nationale : 54 % des femmes concernées réalisent leur mammographie dans le cadre du programme organisé. En ajoutant les 15 % de dépistages spontanés, près de six femmes sur dix participent à une forme de dépistage. « C’est un signe positif, mais nous devons poursuivre nos efforts pour atteindre davantage de femmes », souligne la responsable régionale.

Le dépistage précoce : 9 chances sur 10 de guérison

Chaque année, 60 000 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués en France. Ce cancer reste la première cause de mortalité par cancer chez la femme, avec environ 12 000 décès par an. Pourtant, détecté à un stade précoce, il peut être guéri dans 9 cas sur 10. « Le dépistage reste notre meilleure arme pour sauver des vies », insiste le Dr Rymzhanova-Coste.

L'interview de la rédaction : Dr Raouchan Rymzhanova-Coste

Des résultats concrets en Franche-Comté

Depuis le lancement du programme en 2003, près de 8 500 cancers du sein ont été détectés précocement dans la région. La seconde lecture systématique des mammographies, effectuée à Besançon, permet d’identifier 4 % de cancers supplémentaires, soit environ 350 vies sauvées grâce à ce dispositif renforcé. « Cette double lecture est un gage de qualité et de sécurité pour toutes les femmes dépistées », ajoute la médecin.

Un engagement plus large pour la santé des femmes

Le CRCDC de Franche-Comté ne se limite pas au dépistage du cancer du sein. Il coordonne également les programmes de dépistage du cancer colorectal et du cancer du col de l’utérus, ce dernier étant proposé aux femmes de 25 à 65 ans. « Notre mission est d’encourager une culture de prévention durable et accessible à tous », conclut le Dr Rymzhanova-Coste.