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L’épidémie de grippe s’est poursuivie la semaine dernière dans l’Hexagone, mais « avec une forte diminution de l’ensemble des indicateurs en ville et à l’hôpital » a estimé Santé publique France dans son dernier bulletin, paru hier. Toujours selon l’organisme, la majorité des indicateurs du Covid-19 s’inscrivent à la baisse et se situent « à des niveaux bas ».

Le décret sur le doublement de la franchise médicale, le reste à charge du patient, passant de 50 centimes à 1 euro sur chaque boîte de médicaments, a été publié au journal officiel samedi. Son entrée en vigueur est actée pour le 31 mars prochain. Précisons que, depuis ce dimanche, la participation forfaitaire sur les consultations et les actes médicaux ( hors hospitalisation) et sur les actes de biologie médicale passe de 1 euro à 2 euros. Des mesures qui devraient rapporter 800 millions d’euros d’économies.

La Ville de Besançon définit une nouvelle organisation à son service « hygiène et santé » et lui donne également une nouvelle identité. Désormais, appelez-le « service de santé publique ». A travers cette perspective, Anne Vignot et son équipe s’engagent dans une démarche « une seule santé ». Pour faire simple, la majorité municipale veut s’inscrire dans une évolution plus large, répondant aux enjeux sanitaires et environnementaux d’aujourd’hui. L’objectif est de faire savoir et d’appliquer des actions reconnaissant que la santé va au-delà de l’hygiène individuelle, mais englobe d’autres composantes que sont la santé humaine, animale et environnementale dans un ensemble interconnecté. « Ce service fait un travail de coordination de toutes les actions qui peuvent être menées dans toutes nos politiques » explique Anne Vignot.

Engagement des différents services de la Ville

Ainsi, cette nouvelle démarche prend forme dans une approche globale, impliquant différents services de la ville de Besançon. Anne Vignot veut  une réponse coordonnée face aux défis croissants en matière de santé publique tels que le changement climatique, les enjeux liés à l’alimentation, la nécessité d’une vaccination étendue, la lutte contre la sédentarité et la gestion des maladies vectorielles. Des actions qui s’organisent également avec Grand Besançon Métropole, via le Contrat Local de Santé.

Trois grands champs

Le service santé publique s’articule ainsi autour de trois grands champs que sont : la salubrité publique santé environnement, la prévention et la promotion de la santé et la vaccination. C’est dans ce cadre-là que de nombreuses actions sont mises en œuvre, avec différents autres partenaires et experts,  comme : la lutte contre les îlots de chaleur, la présence du moustique tigre et  les piqûres de tique, la qualité de l’air, … . Précurseur dans ce domaine, en se dotant d’un service spécifique depuis 1890, la Ville de Besançon continue d’exister dans ce domaine. Elle organisera, en 2024, les états généraux de la santé en région, et, en 2025, le colloque national du réseau français Villes-Santé.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot

Les infirmiers libéraux ont mené plusieurs opérations escargots ce lundi. Elles se sont tenues dans plusieurs grandes villes de France, dont à Dijon. Les manifestants dénoncent « la paupérisation de leur profession ». Ils réclament notamment une revalorisation de leurs actes. Une nouvelle action est prévue ce samedi. Le collectif appelle tous les infirmiers libéraux à se mobiliser.

10% des élèves de cinquième ont reçu une première dose de vaccin contre le papillomavirus, selon les derniers chiffres du ministère de la santé. Ce score est largement inférieur aux objectifs qui avaient été fixés début septembre, et qui prévoyaient un taux de vaccination de 30% sur cette classe d’âge. Rappelons que la campagne de vaccination contre les papillomavirus humains a été lancée en octobre dernier dans tous les établissements publics et privés volontaires.

En début de semaine, la Mutualité Française Comtoise et ses partenaires ont posé la première pierre d’un nouvel EHPAD. Ce nouvel établissement verra le jour à Saint-Vit, rue de la Combe du Four, à proximité du futur groupe scolaire. Son ouverture est prévue dans le courant de l’année de 2025. Il s’agit d’une plateforme de services gérontologiques avec un EHPAD de 88 places , auquel sera associée ultérieurement une résidence autonomie de 40 logements. Le budget d’un tel chantier s’élève à 17 millions d’euros.

C’est un ambition projet immobilier, répondant à plusieurs enjeux qui est sur le point de voir le jour à Pontarlier. Les objectifs sont multiples : répondre à une forte tension locative sur le territoire, renforcer l’attractivité de l’hôpital pontissalien et vendre un bien inoccupé, permettant d’engendrer des recettes, indispensables pour l’avenir.

Inoccupés et représentant une charge financière, les locaux de l’ancien hôpital de Pontarlier  vont subir une cure de jouvence. Les 2.500 m2 de surfaces habitables seront transformés en 52 logements sociaux. 24 logements sont prévus pour accueillir des locataires de plus de 65 ans, quand 28 autres seront destinés aux jeunes actifs de moins de 30 ans, dont la moitié pour le personnel de l’hôpital. Si tout se déroule comme prévu, les travaux pourraient être lancés à la fin de l’année 2025. L’accueil des premiers résidents est programmé pour 2027. « Nous aboutissons à un projet gagnant/gagnant » explique Patrick Genre, le Maire de Pontarlier. Et de poursuivre : « L’hôpital va se libérer de charges de fonctionnement importantes. La vente de ce bien assurera également une recette à l’hôpital, qui sera en capacité de proposer une offre de logements pour une partie de ses actifs. C’est un élément d’attractivité pour l’hôpital ». Enfin, ce projet est intéressant pour la Ville de Pontarlier, qui se dote d’une offre de logements supplémentaires. « Cela va permettre à la ville d’équilibrer son offre de logements en direction des seniors » complète l’édile. Rappelons qu’un projet identique s’est développé au sein de l’îlot Saint-Pierre.  

L'interview de la rédaction : Patrick Genre

Extinction de l’offre médicale sur Pontarlier

En parallèle de ce projet, l’hôpital pontissalien va également se restructurer. « Si l’établissement veut tirer son épingle du jeu, il faut qu’il accroisse son activité. Autrement dit, qu’il dispose de mètres carrés supplémentaires » explique M. Genre. Ainsi, il est prévu une extension des urgences, avec la construction d’un nouveau bâtiment, au-dessus de la rampe actuelle d’accès aux urgences. Une autre opération va consister « à sortir certains pôles logistiques et  activités » du site historique du centre-ville pour les externaliser vers  l’Ehpad de Doubs. « Ces projets ont été retenus dans le Ségur de l’investissement. Dans les dix ans qui viennent, ces trois projets devraient se construire. Ils devraient permettre de donner un nouveau souffle dans l’attractivité de l’hôpital et le développement de ses offres » conclut M. Le Maire.

L'interview de la rédaction : Patrick Genre

L’hôpital de Pontarlier : une colonne vertébrale indispensable

En déplacement dans la capitale du Haut-Doubs, et notamment au centre hospitalier, Rémi bastille, le préfet du Doubs, s’est dit « très vigilant » sur le fonctionnement de cet hôpital et sa capacité à répondre aux besoins et attentes de la population. « C’est le pôle majeur sur le Haut-Doubs. On ne peut pas envisager de s’en passer. Sa pérennité est essentielle à l’attractivité du territoire. C’est un gros établissement qui concentre une centaine de médecins » conclut le représentant de l’état.

L'interview de la rédaction : Rémi Bastille, préfet du Doubs

Ce n’est pas qu’un mal pontissalien, les hôpitaux de Besançon et Nord Franche-Comté connaissent également ces difficultés. Depuis quelques semaines, le Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté de Pontarlier doit gérer un manque de médecins au sein de son service. Ce qui n’est pas sans poser problème. A la crise des vocations des médecins urgentistes, s’ajoutent d’autres impondérables, comme des congés maternité et des maladies. Actuellement, il manque six médecins sur les treize que comptent les urgences pontissaliennes. Un contexte qui a conduit l’hôpital à revoir le fonctionnement et l’accueil de patients, mais pour Jean-David Pillot, le directeur de l’établissement, pour gérer cette situation qui perdurera, il faut porter une réflexion plus large et s’appuyer sur les professionnels de santé du territoire.

Le directeur pontissalien reconnaît les aides consenties  par les établissements voisins de Besançon et de Dole, mais il souligne également « l’engagement fort des médecins généralistes de la Communauté Professionnelle de Territoire du Haut-Doubs Forestier », qui assure pleinement leur mission dans la prise en charge des personnes ayant besoin d’une consultation de médecine générale. M. Pillot compte également sur l’ouverture, en juin prochain,  de la maison médicale de garde, en face de l’hôpital de Pontarlier, dans un premier temps, et qui devrait permettre de décharger les urgences. « Dans cette maison, exerceront, à partir de 18/20h, et jusqu’à minuit,  les médecins généralistes, en lien étroit avec les médecins des urgences. Il y aura une réorientation systématique des patients » conclut le responsable.  

L'interview de la rédaction : Jean-David Pillot

On a appris ce mercredi après-midi que la Haute Autorité de Santé avait certifié les trois établissements sanitaires et médico-sociaux du Grand Besançon. Le Centre de Long Séjour de Bellevaux a obtenu la mention « Haute qualité de soins », avec plus de 99% de satisfaction aux 131 critères évalués. Les centres d’Avanne et des Tilleroyes atteignent respectivement 95 et 93%. L’évaluation, qui s’est déroulée entre mai et juillet dernier,  se décline en trois chapitres que sont : le patient, les équipes de soins et l’établissement et sa gouvernance.

Comme nous vous l’annoncions en début de semaine, le Centre Hospitalier Intercommunal de Haute Comté de Pontarlier connaît de grosses difficultés, en raison d’un manque de médecins urgentistes, qui impacte considérablement son fonctionnement.

Dans ce contexte, la direction de l’hôpital rappelle qu’il convient d’appeler en premier lieu son médecin traitant ou de composer le 15 ou le 39.66, qui sauront orienter les patients en fonction des urgences. Toutefois, il est précisé que le SMUR est maintenu 24 heures sur 24, de même que l’accueil des urgences nécessitant une prise en charge à l’hôpital.