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A compter de ce jeudi 1er février, les sociétés d’autoroute vont augmenter le prix des péages. La hausse est fixée à environ 3% pour cet exercice 2024. L’augmentation sera de 3,02% pour les itinéraires gérés par APRR. A titre d’exemple, la hausse sera de 2,7% pour Vinci Autoroutes et Sanef. Par ailleurs, la facture d’électricité des ménages et des entreprises augmente également. Elle sera de 9,8% sur les tarifs heures pleines et heures creuses, et 8,6% sur les tarifs de base.

Dans le cadre de la crise agricole, le gouvernement a annoncé qu’un fonds d’urgence de 80 millions d’euros est mis en place immédiatement pour soutenir les viticulteurs, qui connaissent des difficultés de trésorerie. Il fournit également un appui structurel à hauteur de 150 millions d’euros afin d’encourager la restructuration et la diversification agricole et leur permettre d’investir dans d’autres productions agricoles, adaptées aux territoires et à leur climat.

S’ils reconnaissent que les dernières mesures annoncées par Gabriel Attal « vont dans le bon sens », les militants agricoles de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs n’entendent pas baisser les bras. D’autant plus que les 120 propositions qu’ils ont formulées et transmises au 1er ministre sont loin d’avoir été atteintes. Ce mardi dans le Jura, les agriculteurs ont procédé au blocage de deux centrales d’achat dans le nord du département.

On peut s’attendre à une forte mobilisation des enseignants ce jeudi pour la journée de grève annoncée. A Besançon, les professeurs dénoncent la suppression de nombreux moyens à la rentrée prochaine. Selon des chiffres syndicaux, dans l’académie de Besançon, le ministère a choisi de supprimer « 85 postes dans le secondaire et 70 postes dans le primaire ». « A Besançon, le lycée Louis Pasteur perdra 32 heures d’enseignement. A Pergaud, 130 heures d’enseignement seront supprimées. Soit l’équivalent de quatre postes d’enseignants ».

Gabriel Attal n’a pas convaincu les agriculteurs, ce mardi après-midi, lors de la déclinaison de sa déclaration de politique générale. Le Premier ministre est resté très vague sur les ambitions de son gouvernement dans le domaine de l’agriculture. En attendant d’autres mesures, qui devraient être connues dans les prochains jours, il a annoncé que, d’ici le 15 mars, toutes les aides de PAC seront versées sur les comptes bancaires des exploitants ». Tout en ajoutant que le gouvernement « travaillera avec les régions pour que les aides à l’installation des jeunes agriculteurs puissent être versées dans les prochaines semaines ». Le contrôle du respect de la loi Egalim sera également renforcé.

La mobilisation des agriculteurs qui s’est tenue ce lundi, depuis la fin de matinée,  a rassemblé 350 tracteurs et près de 600 personnes sur le rond-point d’Etalans, où un barrage filtrant  s’est tenu. Pour l’heure, aucune nouvelle opération n’est évoquée, mais le monde agricole sera très attentif aux annonces gouvernementales. Les agriculteurs seront notamment très à l’écoute du discours de politique générale de Gabriel Attal à l’Assemblée nationale, prévu demain. Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture doit également prendre la parole.

 ‘On ne se mobilise pas plaisir, mais par nécessité » indique Florent Dornier, le président de la FDSEA du Doubs. Et de poursuivre : « en fonction de ce qui sera annoncé, nous verrons si nous poursuivons ou pas le mouvement ». M. Dornier rappelle que « son syndicat a travaillé sur un projet de loi pour l’avenir de l’agriculture et qu’il contient des mesures qui pourraient être mises en place rapidement ». C’est la raison pour laquelle les agriculteurs appellent le gouvernement à s’emparer de ce document et à proposer beaucoup plus que les mesures que Gabriel Attal a présenté la semaine dernière. « Il nous faut des actes forts, du concret. Un pacte de confiance. Pour le moment, nous ne voyons rien venir » conclut l’agriculteur.

L'interview de la rédaction / Florent Dornier

Les salariés d’EDF sont appelés à faire grève ce mardi. L’objectif est d’inciter la direction de l’entreprise à revenir à la table des négociations sur les salaires. Selon les syndicats, les conséquences du mouvement ne devraient avoir qu’un impact financier sur l’entreprise. Aucune coupure d’électricité en direction des clients ne devrait avoir lieu, comme ce fut le cas lors de la mobilisation contre la réforme des retraites.

A l’appel de la FDSEA et des jeunes agriculteurs, les agriculteurs du Doubs se mobilisent ce lundi. Les manifestants ont choisi d’organiser un barrage filtrant à hauteur du rond-point d’Etalans. La fin de la mobilisation est prévue vers 17h. Les professionnels de la terre ont fait le choix d’exprimer leur mécontentement, leur colère et leurs attentes sous cette forme d’action. Pour l’heure, la suite qu’ils entendent donner à cette mobilisation n’est pas encore connue. Le discours de politique générale de Gabriel Attal à l’Assemblée nationale, prévu demain, devrait être très écouté.

A l’appel de la fédération des taxis du Doubs, les professionnels du secteur se mobilisent ce  lundi  à Besançon. Cette action s’inscrit dans une action nationale. Le coup d’envoi s’est tenu, ce matin, à Chateaufarine. Le cortège bisontin, composé d’une centaine de participants, a sillonné les routes de la cité comtoise, avant de s’installer devant le siège de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie. Au cœur de la contestation la nouvelle convention de l’Assurance maladie concernant les transports sanitaires de patients. Ce qui engendre une baisse de la rémunération de ces professionnels lors des prises en charge.

 

TAXI MANIF 3

« Concrètement, nous redonnions, jusqu’à présent, 8% de nos prestations à la sécurité sociale. Depuis le 4 janvier, la nouvelle réglementation nous impose une hausse de 22% supplémentaire » explique ce manifestant, salarié d’une entreprise. Et de conclure : « c’est la deuxième que je me mobilise. Cela fait six ans que je suis taxi. La première fois, c’était en 2022 pour la hausse des carburants. Nous nous étions donnés rendez-vous devant la préfecture du Doubs ».

L'interview de la rédaction

 

 

TAXIS MANIF

les syndicats FNSEA et Jeunes agriculteurs du Grand bassin parisien ont annoncé « un siège de la capitale pour une durée indéterminée » à partir de ce lundi, à 14h. Hier, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, a indiqué le déploiement de 15.000 membres des forces l’ordre pour que les tracteurs n’entrent pas dans « Paris et les grandes villes ».