Depuis une quinzaine d’années, Grand Besançon Métropole s’est doté de la compétence insertion. Dans un contexte économique compliqué, où le taux de chômage se détériore également sur le territoire du Grand Besançon, jusque-là préservé, la collectivité veut répondre présent. Il en va de la « justice sociale ». Les prochains chiffres de 2025 devraient confirmer cette tendance. A l’image d’Oerlikon, à Mamirolle, ou des enseignes comme Gifi et C&A, à Besançon, des plans sociaux sont annoncés.
L'interview de la rédaction : Nicolas Baudin, le 2è Vice-président de GBM, en charge de l’économie, de l’emploi et de l’insertion.
Grand Besançon veut jouer un rôle dans le domaine de l’emploi sur son territoire d’action. La collectivité, qui tisse des liens permanents avec le monde de l’entreprise, se présente comme « un facilitateur entre les recruteurs et les futurs salariés ». Elle mène également une stratégie en direction des populations les plus éloignées de l’emploi. L’objectif étant d’accompagner les habitants et les entreprises et de créer les synergies nécessaires pour ne pas fragiliser la capacité des entreprises à répondre aux demandes du marché.
L'interview de la rédaction : Nicolas Baudin, le 2è Vice-président de GBM, en charge de l’économie, de l’emploi et de l’insertion.
Des secteurs en difficulté
Les décisions américaines récentes entraînent une augmentation immédiate de 20% des coûts pour certaines entreprises locales. La construction, la sous-traitance automobile, l’horlogerie, le luxe d’entrée et de gamme intermédiaire et la santé font partie des activités traditionnelles du territoire les plus impactées. En parallèle, le secteur de la défense montre des besoins croissants, pour lesquels les entreprises du territoire doivent être en capacité de répondre. La diversification de ces dernières fait partie des grands enjeux du moment, qui leur permettront d’écarter les risques liés à une dépendance excessive, comme peut la connaître les firmes liées à l’automobile.
L'interview de la rédaction : Nicolas Baudin, le 2è Vice-président de GBM, en charge de l’économie, de l’emploi et de l’insertion.
A Besançon. Un appel à la mobilisation est lancé au lycée Louis Pergaud. Le risque de suppression d’un demi-poste administratif au sein de l’établissement suscite la colère. Selon des chiffres communiqués, « depuis moins de 10 ans, le lycée Pergaud a perdu 4,5 postes administratifs ».
En septembre 2023, le rattachement de la comptabilité de deux établissements à celle du lycée s’est effectuée sans nouvelle embauche (au total, 6 établissements sont rattachés à l’agence comptable de Pergaud). Ainsi, un rassemblement est annoncé ce mercredi 8 avril, à 15h, devant le rectorat à Besançon. Une audience au rectorat a été demandée et obtenue. Elle se tiendra ce mercredi 8 avril de 14h à 15h.
Depuis mars dernier, et jusqu’au mois de juin prochain, la Ville de Pontarlier propose une série d’ateliers thématiques gratuits destinés aux usagers débutants souhaitant gagner en autonomie dans l’usage du numérique. Ces ateliers, qui se tiennent à la Maison des Associations, sont animés par Jean-Luc Vicaire, Conseiller Numérique Frances Services. Utiliser un smartphone, un ordinateur ou naviguer sur internet sont au programme de ces interventions. Pour prendre rendez-vous : 03.81.38.81.38
L’info émane du journal « Le Monde ». La direction belge du groupe Colruyt envisage de se séparer de ses supermarchés en France. La marque compte 103 magasins dans l’Hexagone. Dans le département du Jura, les décisions à venir font l’objet de toutes les attentions. D’autant plus que le siège de Colruyt France et un important centre logistique se trouvent respectivement à Rochefort-sur-Nenon et Choisey, près de Dole. Plus de 450 emplois se concentrent sur le seul bassin de vie dolois.
L’enseigne GIFI a dernièrement annoncé la fermeture de onze de ses magasins dans l’Hexagone. Ceux de Besançon et Saint-Claude, dans le Jura, font partie des enseignes concernées. Cette décision émane du plan de sauvegarde de l’emploi qui prévoit la suppression d’environ 300 postes, soit 5% de l’ensemble des effectifs. Selon GIFI, ces magasins sont considérés comme non rentables. Leurs salariés devraient bénéficier de mesures d'accompagnement et de reclassement.
Dans le cadre de la journée d’action dans le social et le médico-social, qui se tiendra ce mardi, les assistants d’éducation du lycée Pergaud de Besançon s'associent à l'appel national afin de dénoncer leurs conditions de travail et de rémunération. Les deux internats du lycée bisontin seront fermés mardi soir et un des deux internats est fermé ce lundi soir. Ils veulent dénoncer la précarité de leur situation, qu’il s’agisse des contrats de travail, les salaires, l’évolution de leur carrière et le non-paiement des heures de nuit.
Une journée nationale d’action des professionnels du secteur social et médico-social se tiendra demain, mardi 1er avril. A travers cette mobilisation, la CGT veut obtenir des données significatives sur les salaires, les conditions de travail et les moyens alloués aux établissements. Un rassemblement est annoncé à 14h, à Besançon, devant l’ARS, au pôle Viotte, pour ensuite se rendre jusqu’à la préfecture, où une audience est sollicitée.
Demain, vendredi 28 mars, plus de 110 acteurs majeurs de la vie étudiante en Bourgogne-Franche-Comté se réuniront à Dole pour une journée d’échanges, de coopérations et de perspectives autour d’un objectif commun : améliorer concrètement le quotidien et les conditions d’études des 83 000 étudiants de la région.
Porté par la Région académique Bourgogne-Franche-Comté, le Crous Bourgogne-Franche-Comté, la Région Bourgogne-Franche-Comté et l’ensemble des acteurs de la vie étudiante, cet évènement s’articulera autour de différents temps forts. Plusieurs thématiques seront abordés : logement, santé, bien-être, engagement, vie de campus, réussite universitaire… . Il permettra également de faire un retour sur des expériences diverses et de mettre en lumière des projets innovants.
Dans le cadre de la journée nationale d’action sur la santé et la sécurité sociale du 20 mars, les syndicats de retraités UNIRS25 et FSU 25 se mobiliseront également et procéderont à des distributions de tracts à Besançon. Deux opérations ont été planifiées : le mercredi 19 mars au marché de Palente, à partir de 10h, et le jeudi 20 mars au marché île de France à Planoise, en face du centre Mandela sur le même créneau.
Dans un communiqué de presse, la France Insoumise du Doubs appelle la population à se mobiliser à ses côtés en signant la pétition mise en ligne « pour soutenir les personnels du médico-social et les enfants qu’ils accompagnent ». Comme ces derniers, ils alertent sur « la situation de la protection de l’enfance ». Il est pointé les coupes budgétaires programmés et le manque de moyens. « Une société qui abandonne ses enfants est une société en perdition » déclarent les Insoumis, qui soutiennent également les mobilisations du 24 mars et 1er avril à venir. Les personnes qui le souhaitent peuvent également signer la pétition en ligne.