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Les taxis se mobilisent ce lundi pour dénoncer la nouvelle convention de l’Assurance maladie concernant les transports sanitaires de patients. Une opération escargot est prévue ce lundi, à partir de 7h, au départ de Châteaufarine, à Besançon. L’opération devrait se terminer devant la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, rue Denis Papin, toujours dans la cité comtoise.

Dans un communiqué de presse, les groupes d’action de la  France Insoumise de Besançon indiquent apporter leur soutien à la mobilisation des agriculteurs qui « se battent pour pouvoir vivre dignement de leur travail ». Le collectif appelle « à la convergence des luttes face à un gouvernement qui n’entend rien de la souffrance et de la colère populaire ».

La grogne des agriculteurs est loin d’être terminée. S’ils reconnaissent un début de propositions émanant du gouvernement, ils les jugent insuffisantes. C’est la raison pour laquelle un nouveau rassemblement est prévu, ce lundi matin, sous la forme d’un barrage filtrant, à hauteur du rond-point d’Etalans.  Les revendications sont multiples. Pour les Jeunes Agriculteurs, la mobilisation porte notamment sur le renouvellement des générations en agriculture et la capacité de l’état français à prendre les mesures nécessaires pour permettre à la nouvelle génération d’exercer son métier et sa passion dans les meilleures conditions.

Pour l’heure, la suite du mouvement n’est pas encore définie. Sans réponse satisfaisante, elle pourrait se poursuivre jusqu’au salon de l’agriculture. « On maintient la pression  tant que les réponses ne sont pas à la hauteur de ce que l’on attend » explique Mélanie Gruet, la présidente des Jeunes Agriculteurs du Doubs. Et de conclure : « En ce moment, on vit au jour le jour, On attend les annonces. On attend les mots d’ordre. On est dans l’inconnu de ce qui se passera demain ».

Rencontre avec le préfet

Dans le cadre de sa prise de fonction, le nouveau préfet du Doubs, Rémi Bastille,  ira rencontrer les agriculteurs doubistes ce lundi, en début d’après-midi. Il répond ainsi à l’invitation qui lui a été formulée. Les manifestants souhaitent le rencontrer pour faire entendre leur voix  et lui rappeler les problématiques de la profession.  « Il est important qu’il vienne écouter les acteurs de terrain de son territoire » conclut la militante agricole.

L'interview de la rédaction : Mélanie Gruet, présidente des Jeunes Agriculteurs du Doubs

 

La question mérite d’être posée après les propos tenus par Gérald Darmanin, hier, au 20 heures de TF1, et les dégradations commises par des agriculteurs lors de leur mobilisation. « On ne lance pas les CRS sur des gens en souffrance » a lancé Gérald Darmanin, imposant une graduation dans la souffrance des personnes et leur combat à vivre dignement.

Après les dégâts qui ont touché la préfecture d’Agen, c’est le bâtiment d’une Mutualité Sociale Agricole à Narbonne qui a été incendié par des manifestants ce vendredi. A Besançon, certains s’interrogent sur cette relative clémence du gouvernement et son ministre de l’Intérieur, que l’on a connu beaucoup plus durs dans leur manière de contrôler certains mouvements sociaux. « On revendique d’avoir les mêmes droits. Le droit de manifester est un droit constitutionnel. S’il n’y aucune dégradation, il n’y aucune raison d’être arrêtée, d’être mis en garde à vue, d’être condamné. On voudrait que le droit s’applique pour tous de la même façon » explique Frédéric Vuillaume, militant syndicaliste à Force Ouvrière, et qui fut très engagé dans le mouvement des Gilets Jaunes A tel point qu’il a dû répondre à plusieurs reprises de son engagement devant la justice et que des perquisitions ont été effectuées à son domicile.

« Une répression sans nom pendant la réforme des retraites"

Frédéric Vuillaume rappelle que la dernière mobilisation contre la défense des retraites a fait l’objet d’une répression sans nom ». Le militant se souvient « des charges de policiers, des interpellations et des condamnations » qui ont suivi les manifestations. « Concernant la réforme des retraites, j’ai été condamné à un euro avec sursis pour avoir participé à une action » précise-t-il. Un paradoxe par rapport aux images que voit chaque jour M. Vuillaume dans la presse. «  Le gouvernement laisse aux agriculteurs leur droit de manifester, même s’il y a des dégradations. Pour la réforme des retraites, lors des rassemblements dans la rue, ce fut totalement différent » constate-t-il.

L'interview de la rédaction / Frédéric Vuillaume

Plus de 150 tracteurs, venus des quatre coins du département, ont participé ce vendredi à la mobilisation agricole jurassienne. Le coup d’envoi de la mobilisation a été donnée à 9h30 ce matin. Une opération escargot a été menée sur l’autoroute A39. Les manifestants se sont ensuite donnés rendez-vous à la rocade de Montmorot, avant de rejoindre Lons-le-Saunier, où une délégation a été reçue par le Préfet.

Une forte mobilisation

Christophe Buchet, le président de la FDSEA du Jura, constate « une forte mobilisation ». Il voit dans le cortège « des agriculteurs qui n’avait pas l’habitude de se mobiliser ». Ce qui prouve l’inquiétude et la détermination de ces professionnels. « Il y a ce sentiment que c’est maintenant qu’il faut insister pour obtenir des résultats concrets par rapport aux demandes exprimées » argumente le responsable syndical. Christophe Buchet explique également que cette colère est légitime et qu’elle résulte «  d’une inquiétude  et d’une frustration » qui durent depuis très longtemps. Autant dire que les annonces de Gabriel Attal sont très attendues et seront très écoutées.

L'interview de la rédaction / Christophe Buchet

 

La mobilisation agricole se poursuit en Franche-Comté. Les agriculteurs jurassiens se lancent dans la bataille ce vendredi. Ils partiront des quatre coins du département pour rejoindre, à la mi-journée, la rocade de Montmorot. Une opération escargot est prévue sur l’A39. Collectivement, ils se rendront ensuite à Lons-le-Saunier, où une délégation sera reçue par le préfet, à 15h.

Ce vendredi après-midi, Gabriel Attal, le Premier ministre, lors d’un déplacement en Haute-Garonne, et son ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, dévoileront  leurs pemières annonces « de simplification » pour tenter d’apaiser la colère du monde agricole. Les questions sur le gazole non routier et la rémunération des éleveurs sont au cœur des revendications. L’exécutif parviendra-t-il à rassurer le monde paysan ? Affaire à suivre.

Les nouveaux chiffres du chômage, pour le quatrième trimestre, sont connus. En Bourgogne-Franche-Comté, le nombre de demandeurs d’emploi de la catégorie A, tenus de chercher un emploi et sans activité, augmente de 0,3%. Il diminue de 0,1% sur un an. La diminution est de 0,6% dans le Doubs et de 0,9% dans le Jura. Notre région compte 100.560 demandeurs d’emploi.

La colère des agriculteurs s’empare également de la Franche-Comté.  Dans le département du Doubs, les premières actions débutent  ce jeudi. Des perturbations sont à prévoir à partir de 10h sur l’A36. Une opération escargot est annoncée dans les deux sens de circulation entre Baume-les-Dames et Vaux-les-Prés. Les convois se rassembleront à hauteur de Vaux-les-Prés et Hautechaux-Baume, avant leur départ en direction de l’échangeur de Besançon Est et de l’aire de Marchaux.

La colère des agriculteurs s’empare également de la Franche-Comté.  Après la Haute-Saône, le département du Jura monte au créneau. Un rassemblement est prévu ce vendredi. Les professionnels de la terre partiront des quatre coins du département pour rejoindre, à la mi-journée, la rocade de Montmorot. Ils viendront de Dole, Arlay, Poligny, Champagnole, Salins-les-Bains, …. . Une opération escargot est prévue sur l’A39. Collectivement, ils se rendront à Lons-le-Saunier, où une délégation sera reçue par le préfet, à 15h. Un document, composé de 140 propositions, lui sera remis.

Christophe Buchet, le président de la FDSEA du Jura, explique que trois chapitres sont particulièrement développés. Les revendications porteront sur la dignité de la profession et de la capacité à renouveler les générations. La rémunération est également au cœur de ces thématiques et problématiques. Enfin, la condition d’exercice du métier fait  partie des sujets que les agriculteurs veulent aborder. Des propositions seront ainsi formulées afin que des mesures soient prises pour mieux accompagner le métier.

L'interview de la rédaction / Christophe Buchet, président de la FDSEA du Jura