Le 31 août dernier, vers 19h30, à Besançon, rue des Cras, un équipage de police secours a interpellé un homme de 19 ans, suspecté de vente de stupéfiants. Repéré en pleine transaction aux abords d’un point de vente connu, il était accompagné d’un autre individu qui a réussi à prendre la fuite.
Lors du contrôle, le mis en cause était porteur de 1 gramme de résine de cannabis, 10 grammes de cocaïne et 480 euros en espèces. Placé en garde à vue, il a nié les faits lors de son audition. La garde à vue a pris fin le 1er septembre. Il s’expliquera en mars prochain devant la justice.
Ce matin à Besançon, à hauteur du pont Robert Schwint, une femme de 67 ans en difficulté dans le Doubs a été secourue avec sang-froid par un policier municipal, qui l’a sécurisée et ramenée vers la berge. Les secours aquatiques ont ensuite pris le relais pour prendre en charge la victime. Elle a été transportée au centre hospitalier pour examens.
Le projet urbain St-Jacques-Arsenal franchit une nouvelle étape avec la déconstruction du bâtiment Ledoux à partir du mardi 2 septembre. Édifié dans les années 1930 puis transformé dans les années 1960, l’immeuble ne bénéficie pas de protection patrimoniale. Une étude technique a conclu à l’impossibilité de sa réhabilitation.
L’opération, prévue sur sept semaines, s’inscrit dans une démarche de réemploi et de recyclage des matériaux. À terme, le projet St-Jacques-Arsenal représentera 7 hectares rénovés, comprenant 600 logements dont 200 étudiants, un pôle santé, un hôtel, des services publics et un grand jardin reliant bibliothèque et patrimoine historique.
Claudine Caulet, élue en charge de l’éducation, dresse un état des lieux de la rentrée 2025 pour le périscolaire et la restauration scolaire. Entre amélioration des inscriptions, hausse des effectifs et défis d’organisation, le service éducatif poursuit son adaptation.
Une campagne d’inscription simplifiée et efficace
La campagne d’inscription au périscolaire et à la restauration scolaire, qui s’est terminée mi-mai, s’est déroulée dans de bonnes conditions. « Nous avons simplifié le portail famille, qui avait posé problème il y a deux ans. Cette fois-ci, tout s’est très bien passé », explique Claudine Caulet. Les parents ont également pu recourir à un dossier papier classique, ce qui a facilité les démarches. Toutes les demandes déposées dans les délais ont été satisfaites. Les services ont ensuite traité les dossiers arrivés après la date limite. Au total, 5 300 enfants sont accueillis au restaurant scolaire cette année.
L'interview de la rédaction : Nathalie Albert Moretti
Des refus, mais en nombre limité
Malgré ces efforts, une centaine de refus « secs » a été enregistrée pour le périscolaire du midi. Une partie est liée à des situations d’impayés : « Nous avions prévenu dès janvier-février les familles concernées qu’elles ne pourraient pas réinscrire leurs enfants si la situation n’était pas régularisée », précise l’élue.
Une organisation repensée pour accueillir plus d’enfants
L’organisation évolue progressivement afin de faire face à une demande croissante.
Entre le début du mandat et aujourd’hui, 400 à 500 places supplémentaires ont été créées, et près de 800 par rapport à la fin du mandat précédent. Pourtant, la fréquentation continue de progresser : environ 70 % des enfants déjeunent désormais à la cantine.
Une rentrée sous le signe de l’émotion et de la vigilance
Pour Claudine Caulet, la rentrée reste un moment fort : « J’adore voir arriver les CP, avec leurs sourires parfois édentés, c’est toujours touchant. » Si quelques inquiétudes ont existé concernant la météo ou des risques d’inondations, la rentrée s’est globalement bien déroulée. L’élue conclut sur un ton optimiste, tout en reconnaissant les défis à venir : « La demande continue de croître, nous devons courir un peu derrière, mais nous allons y arriver. »
À partir de septembre, la façade du 10 rue Maurice Ravel, à Palente-Orchamps, accueillera Le murmure des forces, une fresque hommage aux luttes sociales des usines Timex-Kelton des années 1970-80. Imaginée par Vincent Small et KMG, cette œuvre allie abstraction et récit figuratif pour faire vivre la mémoire ouvrière bisontine et le lien historique avec Dundee. Portée par l’association Muralistes associés, sa création sera rythmée par des rencontres et échanges avec les habitants du quartier.
Dans le cadre du décret national, qui élargit l’interdiction de fumer à plusieurs espaces extérieurs publics dans toute la France, la Ville de Besançon étend l’interdiction de fumer à plusieurs espaces extérieurs. Les pancartes signalant ces zones sont en cours d’installation et seront effectives à partir du 1er septembre 2025. Sont concernés : parcs, abords des écoles, bibliothèques, équipements sportifs, zones d’attente et plages en saison. Objectif : protéger la santé publique, notamment celle des plus jeunes. Le non-respect est passible d’une amende de 135 €.
A Besançon. À partir du lundi 1er septembre, la bibliothèque municipale Pierre Bayle adapte ses horaires pour mieux répondre aux besoins de ses visiteurs. Seuls les vendredis et samedis sont concernés par ce changement. Rendez-vous le vendredi de 13h à 19h, au lieu de 10h à 19h, et le samedi, en accueil continu de 10h à 18h. Les horaires des autres bibliothèques municipales de Besançon restent inchangés et sont disponibles en ligne sur les sites de la Ville et des bibliothèques. « Cette évolution vise à améliorer l’accueil du public sur les créneaux les plus fréquentés » explique la ville de Besançon.
Ce lundi 25 août, vers 20h30, un feu d’appartement s’est déclaré au 1 rue de Dijon à Besançon, dans un immeuble d’habitation de dix étages. L’incendie, allumé volontairement par un groupe de jeunes dans les coursives du 9e étage, a mobilisé les sapeurs-pompiers du Doubs après de nombreux appels. Une lance a été établie. La toiture a également été inspectée pour écarter tout risque de présence humaine. Après ventilation et mesures d’explosimétrie, les habitants ont pu regagner leurs logements. Aucun relogement n’a été nécessaire.
Depuis ce jeudi, le fronton de l’Hôtel de Ville de Besançon arbore un nouveau drapeau aux côtés des étendards français, européen et ukrainien : un drapeau blanc, symbole universel de paix. La maire écologiste Anne Vignot a choisi ce signe fort, dans un contexte international marqué par la guerre en Ukraine, le conflit au Proche-Orient et d’autres crises oubliées. « C’est une demande en référence à l’humanité et à l’humanisme. Le drapeau blanc a une valeur universelle », a expliqué l’édile, insistant sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un geste de politisation, mais d’un cri : « Ça suffit ».
De la controverse du drapeau palestinien à un symbole universel
La décision intervient après une polémique autour de la présence d’un drapeau palestinien à ce même endroit, finalement retiré sur demande du préfet du Doubs, Rémi Bastille. Respectueuse des règles républicaines, Anne Vignot s’est pliée à l’injonction : « On me demande de le retirer, je le retire. Mais je ne le regrette pas un seul instant », précise-t-elle. Pour autant, l’élue a voulu marquer la continuité de son engagement en faveur de la paix. « Le drapeau blanc représente une volonté de paix. C’est juste ça », a-t-elle insisté, rappelant que « la douleur des familles palestiniennes ne doit pas faire oublier celle des familles juives d’otages ».
L'interview de la rédaction : Anne Vignot

Entre solidarité locale et responsabilité institutionnelle
Anne Vignot revendique une approche fondée sur l’humanisme et la solidarité internationale, au-delà des lignes géopolitiques. Elle évoque la situation au Darfour, au Soudan ou encore en République du Congo, trop souvent ignorée, selon elle : « Des enfants meurent de faim, et plus personne ne s’en émeut. Nous avons l’obligation de dire que la solidarité est internationale ». La maire de Besançon souligne ainsi le rôle des collectivités locales comme relais d’une parole citoyenne : « Je représente la République, mais je relaie aussi les combats. Les citoyens attendent que l’on exprime cette volonté d’ouverture et de fraternité. »

Une position entre fermeté et respect de l’État
Anne Vignot affirme respecter la légalité, tout en cherchant à préserver l’autonomie politique et symbolique de la municipalité : « Je suis une élue de la République, je respecte la loi. Mais je ne regrette pas d’avoir donné à voir la souffrance des peuples. » Le drapeau blanc, choisi comme compromis, se veut un message fédérateur. Là où le drapeau palestinien avait suscité débats et tensions, l’édile souhaite faire entendre un appel universel à la paix, au moment où les guerres et les divisions secouent le monde.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
À quelques jours de la rentrée, Claudine Caulet, adjointe aux écoles de la Ville de Besançon, revient sur l’état d’avancement des chantiers, les nouveautés pour les familles et l’accueil des élèves.
Une rentrée préparée dès le printemps
La rentrée scolaire ne s’improvise pas. « Elle se prépare dès le mois de juillet, et même plus tôt puisque les inscriptions au périscolaire s’achèvent en mai », explique Claudine Caulet. Cette année, plus de 5 200 enfants seront accueillis dans les écoles bisontines, inscrits dans les délais ou juste après. Les dossiers arrivés durant l’été sont encore en cours d’instruction.
L'interview de la rédaction : Claudine Caulet
Des écoles en pleine transformation
L’école Viotte illustre bien l’ampleur des travaux engagés : rénovation énergétique totale, requalification de la cour et création d’un restaurant scolaire flambant neuf.
D’autres établissements bénéficient également d’investissements importants :
Au total, 12 écoles sont concernées par des rénovations, certaines lourdes, d’autres centrées sur l’efficacité énergétique et la modernisation des cantines.
L'interview de la rédaction : Claudine Caulet
Un plan école et crèches renforcé
Initialement doté de 60 millions d’euros, le plan écoles et crèches atteint désormais plus de 81 millions d’euros. Une hausse liée à l’intégration des constructions de restaurants scolaires, mais aussi à l’augmentation des coûts des matériaux et de l’énergie, en raison notamment de la guerre en Ukraine. Par ailleurs, un budget d’1 million d’euros est spécifiquement consacré à la lutte contre les îlots de chaleur urbains, en particulier dans les cours d’école, désormais végétalisées et désimperméabilisées.
L'interview de la rédaction : Claudine Caulet
Restauration scolaire : vers plus de souplesse
L’école Viotte inaugure une nouveauté : un self-service en liaison froide, permettant des rotations plus fluides que le service à table classique. « Cela devrait permettre d’accueillir davantage d’élèves sans transformer l’école en usine », nuance l’adjointe. Selon les sites, les repas sont assurés par la Ville, par des prestataires, ou encore via les collèges de proximité (Voltaire, Diderot). Certaines écoles, comme celle des Chaprais, conservent le service à table en liaison froide, faute de restaurant scolaire rénové.
L'interview de la rédaction : Claudine Caulet
Un accueil périscolaire étendu
Pour répondre aux besoins des familles, la Ville assure une couverture large : matin, midi et soir, avec des formules modulables. Une quarantaine d’animateurs spécifiques sont mobilisés pour les enfants à besoins particuliers. En tout, plus de 330 postes sont pourvus, mais la Ville continue de recruter afin d’anticiper les désistements de dernière minute.
Un investissement pour le confort et l’avenir
Au-delà des économies d’énergie, ces rénovations visent surtout à améliorer le quotidien des élèves et des équipes éducatives. « L’objectif, c’est que les enfants comme les adultes travaillent et vivent dans de bonnes conditions », insiste l’adjointe. Avec plusieurs chantiers déjà achevés, dont celui de l’école Kergomard, et d’autres en phase de démarrage, la Ville poursuit un effort de long terme. La rentrée 2025 marque ainsi une étape importante dans la transformation du patrimoine scolaire bisontin.