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Le budget de la ville de Besançon sera au cœur des discussions du prochain conseil municipal.  Anthony Poulin, l’élu en charge des finances, évoque un budget de 218 millions d’euros pour 2024, « tourné vers la justice sociale et climatique », avec 45,6 millions d’euros de nouveaux investissements. Face au plan d’économie, évoqué par Bruno Le Maire, l’adjoint à la Maire de Besançon l’invite à arrêter de stigmatiser les collectivités locales et à s’inspirer justement de leur gestion pour cesser la politique d’austérité qu’il prévoit et envisager d’autres mesures,  plus justes et moins stigmatisantes.  

Pour justifier ses propos, Anthony Poulin évoque une somme réservée aux investissements ( 45,6 millions), « jamais consentie à cette hauteur depuis une dizaine d’années ». Des dépenses que la cité est en mesure de réaliser majoritairement grâce à ses ressources et un bon autofinancement. L’élu écologiste  cite également les choix opérés par la Ville de Besançon pour réduire les dépenses au maximum, comme celles liées à l’alimentation dans les cantines scolaires. Alors que les coûts des matières premières ont augmenté. L’augmentation, fixée à 2%, n’a pas été un frein pour le développement du bio et des produits locaux par exemple.  

L'interview de la rédaction : Anthony Poulin

 

Deux nouveaux équipements culturels

Le conseil municipal devrait également voter la réhabilitation de deux sites bisontins, qui deviendront des nouveaux lieux culturels d’ici les deux prochaines années. Dès cette année 2024, la grande halle des Prés de Vaux fera l’objet d’une cure de jouvence. 1,8 million d’euros ont été budgétisés, sur trois ans,  pour la transformation de cet endroit, que la Ville a dû fermer il y a deux ans après avoir constaté quelques vétustés inquiétantes. En décembre 2024, devrait commencer les travaux de réhabilitation du Hangar des Manœuvres, situé, dans le parc Saint-Etienne, à la Citadelle. Soit un budget de plus de 3 millions d’euros, qui permettra d’augmenter à 1.000 la jauge d’accueil, aujourd’hui estimée à 300. La livraison du nouvel établissement est envisagée pour le 1er trimestre 2026.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot

Dans un souci d’ouvrir au plus grand nombre ses piscines à tous les publics, la Ville de Besançon organise ce samedi 6 avril, de 20h à 23h, une pool party à la piscine Lafayette. Cette soirée s’adresse aux 16 -25 ans. Animé par un DJ, cet évènement associera musique, sons et lumières et convivialité. L’entrée est fixée à 9 euros. Inscription en ligne sur : https://www.grandbesancon.fr/infos-pratiques/sports-loisirs/piscines/

A l’approche des examens et des grandes vacances, la ville de Besançon invite  la population à anticiper ses prises de rendez-vous. Il est également possible de se renseigner auprès de certaines communes proches de Besançon, qui peuvent parfois proposer des rendez-vous avec des délais d’attente plus courts. Depuis un mois, la cité comtoise observe une nette augmentation des sollicitations, avec les cartes nationales et les passeports. Ce qui engendre d’ores et déjà, un allongement conséquent des délais d’instruction et de validation de ces demandes.

Pour obtenir de plus amples informations :

Téléphone : 03.81.61.52.55

https://www.grandbesancon.fr/demarche-administrative/carte-nationale-didentite-et-passeport/

https://rendezvouspasseport.ants.gouv.fr/

A compter du 2 avril, et jusqu’au 11 avril, dans le cadre du festival « Les Inclusifs », les bibliothèques municipales de Besançon organiseront une semaine d’animations autour du handicap afin de partager, reconnaître et accepter les différences visibles ou invisibles de chacun. Il sera notamment proposé des séances de jeux avec l’association des Familles de Traumatisés Crâniens, des lectures d’histoires et de comptines signées, pour apprendre tout en s’amusant la Langue des Signes Française, mais aussi plusieurs ateliers de sensibilisation à la déficience visuelle et à l’initiation du braille, ainsi qu’à la création d’une histoire tactile avec la fabrication d’un objet. Toutes les informations sont à retrouver sur le site https://sortir.besancon.fr/2024/03/13/festival-les-inclusifs-3eme-edition/

La Ville de Besançon indique que « suite à l’identification d’une fuite d’eau, après compteur, sur le réseau de la tribune d’honneur du stade honneur du stade Léo Lagrange, elle a procédé à la coupure de l’alimentation en eau dans le bâtiment des vestiaires. Par ailleurs, des investigations sont entreprises, dès ce mercredi matin, pour identifier l’origine de la fuite et procéder aux réparations. L’objectif visé est de remettre en service l’alimentation pour le prochain match du Racing Besançon, à domicile, le 6 avril prochain.

Ce lundi après-midi, à la Citadelle, l’Académie de Besançon et la Ville de Besançon ont signé une convention de partenariat concernant le Musée de la Déportation et de la Résistance. Mme Albert Moretti, rectrice de la région académique Bourgogne Franche-Comté, et Anne Vignot, Maire de Besançon, ont officialisé cet instant. Les deux entités ont acté ce qui existait déjà depuis 50 ans, mais qui méritait sans doute d’être davantage formalisé en cette période d’instabilité et d’incertitude dans le domaine géopolitique.

Depuis une cinquantaine d’années, le rectorat de Besançon met à la disposition de l’établissement bisontin des professeurs d’histoire, qui œuvrent au sein d’un conseil scientifique dans le but de toujours et encore d’informer et éclairer sur cette triste période de notre histoire contemporaine. Anne vignot y voit un musée, dont les collections doivent permettre de contextualiser, d’aider à la compréhension et de conduire à la réflexion, pour éviter de reproduire les mêmes erreurs et conserver une paix fragile et toujours très dangereusement menacée, alors que la guerre s’est imposée aux portes de l’Europe.

« Ce partenariat acte notre engagement en faveur du devoir de mémoire, de la lutte contre toutes les toutes les formes de haine et de discrimination. C’est aussi être en mesure de préparer les visites de nos élèves qui viennent ici découvrir, apprendre et réfléchir sur ces sujets, absolument fondamentaux, qui font l’histoire de notre République » termine Nathalie Albert Moretti.

L'interview de la rédaction : Nathalie Albert Moretti

A Besançon, le quartier des Clairs Soleils poursuit sa mue. Trois temps rythment cette transformation dont l’objectif est de recréer des espaces de vie, du vivre ensemble, mais aussi de l’emploi et de l’activité économique. Sur la « Place des lumières », en plein cœur du quartier, la Ville et les habitants ont pensé ces différents endroits, qui se déclinent en un jardin partagé, un supermarché et une maison de la parentalité, avec le transfert de la médiathèque Aimé Césaire, qui verra le jour prochainement. « On compte sur un travail en synergie entre ces deux équipements afin de répondre à un certain nombre de besoins au niveau du quartier » explique Hasni Alem, élu à la Ville de Besançon, adjoint de quartier aux Orchamps et Clairs Soleils.

Une ouverture fin 2025, début 2026

Le chantier concernant la maison de la parentalité devrait débuter rapidement. La structure devrait ouvrir ses portes à la fin de l’année 2025, voire début de l’année 2026. Hasni Alem explique que la place des Lumières est le lieu qu’il était utile de penser clairement, après la réhabilitation du quartier entre 2005 et 2015. Pour mener à bien cette évolution, plusieurs réunions de quartier ont été menées avec les habitants qui ont pu exprimer leurs attentes et leurs besoins. « Ils  voulaient un commerce et créer de l’activité.  La question de la parentalité est également apparue. Il y a beaucoup de familles monoparentales dans le quartier, avec des difficultés, notamment pour les femmes,  de gérer leur parentalité, leur vie professionnelle et leur vie personnelle » explique M. Alem.

Un projet structurant pour le quartier

L’élu bisontin se félicite du développement de ce projet, qui répond aux préoccupations du quotidien. Le Jardin devrait, avec le retour des beaux jours, jouer pleinement son rôle de lien social. Tout comme le supermarché qui, en plus, a permis de créer de l’emploi. Il en est de même pour la maison de la parentalité, qui devrait s’imposer comme un lieu d’échanges, d’information et de culture.

L'interview de la rédaction / Hasni Alem

A Besançon. Les élus iront à la rencontre des habitants de Planoise ce samedi 23 mars. Le rendez-vous est fixé de 9h30 à 12h à la maison de quartier Nelson Mandela. Des réponses seront apportées aux nombreuses interrogations des habitants portant sur l’éducation, la famille et la jeunesse, la culture et le sport l’égalité femmes/hommes et la lutte contre les discriminations.

La consommation de drogue est un véritable fléau que les seules actions répressives ne sont pas en mesure de faire cesser. La Ville de Besançon en sait quelque chose. Ces dernières années, les violences se sont installées, notamment dans le quartier Planoise, au grand dam de sa population, engendrant des meurtres et de nombreux dégâts. La drogue tue et fait des ravages d’un point de vue sanitaire et mental. D’où l’importance de mettre en action tous les leviers qui permettront de faire baisser la consommation.

C’est dans ce contexte-là que la ville et ses partenaires réfléchissent à la création d’une Halte Soins Addictions ( HSA). Dans le cadre de la FAR, la Force d’Action Républicaine, Anne Vignot veut expérimenter ce dispositif. Il permet,  grâce à une équipe pluridisciplinaire, d’accueillir, accompagner et réinsérer les publics les plus accros. Pour l’heure, ni le lieu, le financement et l’organisation précise ne sont clairement définis, mais la cité y travaille. « C’est un problème de santé publique. Nous sommes constamment interpellés quant à la présence de seringues sur la voie publique, avec tous les dangers que cela représente. Nous avons toute la communauté médicale, paramédicale et associative engagée à nos côtés » explique la Maire de Besançon.

Selon Mme Vignot, ce dispositif a fait ses preuves dans des grandes villes françaises et à l’étranger, comme en Belgique, en Espagne ou au Portugal. Des échanges sont menés avec l’ARS pour organiser et dimensionner au mieux le site au contexte local. Les chiffres méritent d’être encore peaufinés, mais plusieurs centaines de personnes pourraient être concernées. Anne Vignot y croit et veut expérimenter cet outil au plus vite.


 

Dans la lutte contre le trafic de drogue, la Ville multiplie les actions dans de nombreux domaines. Pour être efficaces  et  plus proches des réalités du terrain, Anne Vignot et son équipe travaillent avec de nombreux interlocuteurs et partenaires dans des registres aussi variés que le médical, l’éducation, le social et bien entendu le judiciaire. C’est ainsi que des relations et des projets se sont créés avec le parquet, les polices nationale et municipale, l’ARS, le CHU, …. .

Concernant les actions de prévention, elle vient de donner naissance à un livret d’information et de sensibilisation à destination des familles et des proches de consommateurs. En une trentaine de pages, qu’un QR Code rend accessible également à distance, ce guide donne un ensemble d’informations sur les dangers de la consommation de drogue,  l’addiction et sur les produits, qu’il s’agisse de drogues dures ou soft ou de produits licites ou illicites. Construit avec le monde médical ou associatif local, il distille également des informations utiles, comme des conseils en direction de l’entourage. Son objectif est également d’orienter les consommateurs vers des dispositifs spécialisés. Un annuaire les référencie. Deux autres livrets sortiront prochainement. L’un d’eux s’adressera aux consommateurs mineurs. Le troisième sera destiné à des personnes plus âgées.

En cas de besoin, n’hésitez pas à contacter la direction santé publique au 03.81.87.80.90 ou la direction sécurité et tranquillité publique au 03.81.87.82.34

L'interview de la rédaction / Anne Vignot