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Le grand rendez-vous approche à grand pas. Ce samedi sera donné le coup d’envoi  du salon de l’agriculture. L’évènement se tiendra jusqu’au 5 mars à Paris, Porte de Versailles. Dans les exploitations du Doubs, les agriculteurs sélectionnés et leurs animaux feront le voyage ensemble cette année encore. Le départ est prévu ce jeudi, à 14h, de Vercel.

Obade du GAEC Gagelin à Montperreux et ses propriétaires se préparent pour ce long déplacement. Ce séjour à la capitale est le troisième pour cette exploitation agricole du Haut-Doubs. Une récompense ne serait pas la première. En 2019, Michel Gagelin avait remporté le challenge racial.  Personne ne prend cette participation à la légère. A 48 heures du départ, l’objectif, en plus des autres travaux de la ferme,  est porté sur le bien-être de l’animal, qui devra supporter ces six jours en terre parisienne.

Un véritable savoir faire

Une nouvelle fois encore, cette participation est la récompense de tout un travail. Certes un focus médiatique est donné chaque année, à pareille époque, à l’agriculture française, mais il ne doit pas occulter l’investissement et la passion qui se cachent derrière une sélection à Paris. Ces animaux ont été repérés et primés pour leur morphologie lors d’autres concours. Dans le Haut-Doubs, « les valises sont prêtes Â».  C’est une véritable fierté que de pouvoir diffusés les valeurs, les compétences, l’ambiance et le folklore du monde rural à Paris.

L'interview de la rédaction / Michel Gagelin

La préfecture du Jura indique que le ministère de l’Agriculture a reconnu par arrêté ministériel du 26 janvier dernier le caractère de calamité agricole pour les pertes de récolte sur fourrages provoquées par la sécheresse du printemps et de l’été 2022. 122 communes du sud du Jura sont ainsi concernées. Le service de télédéclaration est ouvert du 20 février au 21 mars. Toutes les informations sont à retrouver sur le site internet de la préfecture du Jura.

Durant deux jours, ce vendredi et ce samedi, le syndicat jurassien de la race montbéliarde et Eva Jura se mobilisent de nouveau pour organiser leur évènement : Jura Expo – Miss Montbéliarde. Le rendez-vous est fixé à Juraparc Lons-le-Saunier.

Cette manifestation agricole, qui devrait rassembler un public nombreux, se décline en deux temps. Vendredi, plus de 200 élèves de CM2 et 6è des établissements scolaires du bassin lédonien sont attendus. Six ateliers leur seront proposés pour mieux découvrir le milieu agricole.  La journée de samedi est ouverte au grand public et aux concours.  A cette occasion, près de 90 vaches, filles de taureaux du programme de sélection Montbéliarde JB, représentant 78 élevages, se défieront. « Ces bêtes et éleveurs sont originaires du Jura et du Massif Central Â» explique  Mickaël Millet, le président du syndicat jurassien de la race montbéliarde. Les titres de Miss senior et Miss junior seront décernés. Le jury désignera également des dauphines. C’est la morphologie de l’animal qui sera évaluée et départagera les participantes.

Une grosse préparation

Un tel évènement, qui se déroule tous les deux ans, nécessite une grosse préparation. Depuis mardi, une centaine de personnes s’affaire pour préparer au mieux ce concours. « On aime préparer ce genre de manifestation. Nous avons toujours la motivation. On aime aussi montrer notre métier » explique M. Millet.

Le grand public est attendu ce samedi à partir de 10h. Au programme : le concours des catégories junior de 10h à 12h et le concours des catégories seniors à partir de 13h30, et jusqu’à 15h40, heure à laquelle les titres seront remis.

L'interview de la rédaction / Mickaël Millet, le président du syndicat jurassien de la race montbéliarde

La Préfecture du Jura rappelle que suite à la découverte du virus de l’influenza aviaire sur un cygne mort en Saône-et-Loire, en décembre dernier, un arrêté a été pris pour protéger les élevages de volailles jurassiens. Une zone de contrôle temporaire de 20 kilomètres a été mise en place.

Elle englobe un large secteur allant de Abergement la Ronce, Chaussin, Molay, Petit Noire, Rye et Tavaux. Il est notamment prévu : un renforcement des mesures de biosécurité,  une surveillance renforcée des élevages par des analyses  et une adaptation des activités cynégétiques.

Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire a inauguré ce vendredi à Poligny la Maison du Comté, d’une superficie désormais de 3.000 m2. L’établissement retrace le processus de production du Comté, de la ferme à la  fruitière, en passant par la cave et la vente. M. Fesneau a ensuite visité l'Ecole Nationale d'Industrie Laitière et des Biotechnologies de Poligny, qui accueille 300 élèves cette année.

Après 10 ans de bataille judiciaire, le Syndicat Interprofessionnel de l'AOP Morbier a obtenu gain de cause auprès de la Cour d’Appel de Paris.  Cette dernière a reconnu que l’aspect visuel du Morbier, avec sa raie centrale et horizontale, est suffisamment spécifique pour être protégé, au même titre que le nom « Morbier »

C’est la reine du week-end. Naf  Naf, la montbéliarde du GAEC Martin des Prises de Maîche, s’est illustrée lors de l’évènement « Vache de Salon’ qui se disputait à Micropolis Besançon. Cette vache a remporté le prix de la grande championne, une distinction âprement disputée. C’est Christine Bouquin, la présidente du département du Doubs, qui a remis ce prix à son éleveur.

Lancé dans toute la France à l’initiative du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, le « Tour de l’Aventure du Vivant Â» est une vitrine mobile des métiers de la nature de du vivant. Il vise à promouvoir cet enseignement dans sa diversité. Plusieurs partenaires sont mobilisés pour l’occasion et pour présenter les filières et les métiers. Le Bus de l’Aventure et du Vivant fait étape à Besançon du jeudi 17 au samedi 19 novembre et s’installe au Parc Chamars. Ce véhicule est équipé de nombreux ateliers pédagogiques. Autour du bus, des animations et démonstrations sont aussi proposées. Le collectif propose aussi des animations pédagogiques au centre diocésain sous la forme d’un mini-forum.

« Le but c'est de présenter les formations agricoles dans toute la France, et de montrer que ça ne se limite pas juste à l'agriculture. On va aussi avoir tous les métiers de la vente, du conseil, du service à la personne, de l’agroalimentaire et puis toutes les nouvelles technologies en rapport avec l'agriculture Â» indique Amélie Veyre, animatrice du Bus de l’Aventure du Vivant. Ces animations sont dédiées à de nombreux collèges et lycées, à la fois agricoles et généraux, ainsi qu’à des personnes qui vont être en recherche d'emploi ou en reconversion. Mais aussi à des professeurs qui viennent obtenir de la documentation qu’ils vont ensuite présenter aux élèves. « Ce sont des métiers assez méconnus. On a parfois une image qui est un peu erronée, et l'idée c'est vraiment de leur montrer la dynamique de ces métiers-là, qu’il y a beaucoup de recherches d'emploi dans ces domaines. Mais aussi montrer que ça ne concerne pas que le monde agricole Â» souligne Amélie Veyre.

« Les classes sont plutôt intéressées. On a aussi des gens qui savent déjà ce qu'ils veulent faire, ou qui ne veulent pas exercer un métier en rapport avec le monde agricole et on l'entend complètement. Mais de nombreux jeunes vont nous demander des informations, et on va pouvoir les aider à trouver des filières qui leur correspondent. C'est ce qui est important. Que le jeune trouve sa filière, plutôt que le mettre dans une filière coûte que coûte »

 

De très nombreuses animations

Dans ce bus, on retrouve notamment une salle de conférence où sont présentés une centaine de métiers, concernant à la fois le monde agricole, l’agroalimentaire, le service à la personne, l’agronomie, tout ce qui est en lien avec le paysage et l'environnement, et bien d’autres encore. Mais aussi un compartiment où des casques de réalité virtuelle sont à disposition pour présenter une vingtaine de métiers. Par ailleurs, il est possible d’essayer un simulateur de tracteur qui met en situation de conduite avec des obstacles, ou encore de consulter le site de métiers à 360 présentant ces derniers. Et puis des petits quiz afin de tester ses connaissances. « Autour de tout ça, on a les établissements qui s'emparent de l'événement, et qui vont présenter de nombreux petits ateliers. Ce matin il y avait par exemple un atelier d'élagage, on a aussi les jeunes qui sont en formation de sécurité qui font les contrôles, les moutons aussi qui sont sur place pour évoquer l’éco-pâturage. Les gens se saisissent de l'événement, ils vont faire plein de petites démonstrations et présentations de leur établissement. C'est très interactif Â» détaille Amélie Veyre. 

 

 

 

A compter de ce vendredi 18 novembre, et jusqu’au 20 novembre, Micropolis Besançon accueille la manifestation « Vache de Salon Â». Vaches montbéliardes et chevaux de traits comtois seront au rendez-vous. Le public aura l’occasion de rencontrer des professionnels de l’agriculture et de l’élevage et participer à de nombreuses animations. Au programme : dégustation de produits locaux, concours agricoles, présentations d’animaux, … . A suivre notamment le dimanche après-midi : l’élection de la Grande Championne et le challenge des territoires.

Ce samedi matin, Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture, s’est rendu au super comice de Pontarlier. Avant de discuter avec les organisations professionnelles agricoles du département,  il s’est rendu aux Pontets, dans le Val  de Mouthe, où un loup a attaqué deux nouvelles génisses,  appartenant au GAEC Scalabrino, durant la nuit de vendredi à samedi.

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« Simplifier les procédures Â»

 

Si certaines décisions doivent se prendre au niveau européen, et en attendant le plan loup, l’état ne veut pas se dérober. Le ministre de l’Agriculture veut faire bouger les lignes. Cela passe notamment par l’évolution des arrêtés de tir. Mar Fesneau  assure que des décisions concrètes seront prises d’ici le printemps prochain.  Â« Il faut simplifier les procédures Â» a-t-il expliqué. Au cours de son entretien avec la presse, il a reconnu que, compte tenu de l’étendu des prairies, il était compliqué de mettre en place une politique de protection efficace Â».

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« Un déséquilibre réel Â»

S’il ne souhaite pas commenter le nombre de loups présents sur le massif du Jura, laissant aux experts la possibilité de le faire, le ministre reconnaît un déséquilibre, « qui met en danger l’élevage Â». « Je ne sais pas s’il y a trop de loups, mais il y a trop d’attaques et trop de problèmes sur l’élevage Â» analyse-t-il. Et de poursuivre : « on se met autour de la table et on réfléchit ensemble à la biodiversité dans son entièreté. On prend ensuite les décisions qui s’imposent pour réguler ce qu’il y a à réguler Â». Pour le ministre de l’Agriculture,  Â« le loup ne représente pas à lui seul la biodiversité Â». Selon lui, « cette façon de voir les choses est une erreur tragique pour la biodiversité Â».  Et de conclure : « il faut que l’on trouve un équilibre qui ne fasse pas reculer l’élevage et s’inquiéter des situations humaines Â».

Répondre à la détresse humaine

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Marc Fesneau s’est adressé aux éleveurs, installés au pied de la mairie de Pontarlier, qui,   symboliquement,  ont porté, autour de leur cou,  le nom des dix-huit vaches prédatées depuis le mois d’août dernier.  Le ministre dit avoir compris la détresse de ces professionnels. « Il faut voir dans quel état psychologique sont ces gens Â» commente Marc Fesneau. Et de terminer : « Lorsque des personnes donnent des noms à leurs animaux, cela montre leur attachement à l’élevage et aux animaux qu’ils élèvent Â».  

L'interview de la rédaction / Marc Fesneau

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Rester dans la légalité

Enfin, le ministre de l’Agriculture a tenu à mettre en garde celles et ceux qui viennent perturber les interventions de terrain, prises par le préfet. Il faisait sans doute référence à l’action menée mercredi dernier par des mouvements écologistes, alors qu’une opération s’organisait sur les hauteurs de Chaux Neuve pour éloigner le prédateur. Marc Fesneau rappelle que les actes mis en place sont « légaux Â». Et d’affirmer : « quand on est un républicain, on respecte la loi. Je serais toujours du côté de la légalité Â». Tout en rappelant également que les débats doivent s’effectuer dans un cadre « non violent Â».

L'interview de la rédaction / Marc Fesneau