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Comme chaque année en septembre, Maîche vit au rythme du Concours national des chevaux Comtois. L’édition 2025 a débuté vendredi et se poursuit ce samedi, rassemblant éleveurs, passionnés et visiteurs autour de cette race emblématique de Franche-Comté. Plus qu’une fête, l’événement est un rendez-vous identitaire et professionnel incontournable.

Une première journée sous le signe de l’élégance

La première journée s’est achevée vendredi soir, placée sous le signe de l’élégance, avec la présentation des femelles et chevaux de travail. Des juments majestueuses, des pouliches prometteuses et de robustes chevaux de traction ont défilé devant un public venu en nombre.

Les résultats marquants de cette première journée :

  • Championne Femelle adulte : Ketty du Verger – Ferme Pretet (Pouilley-les-Vignes)
  • Championne Jeune : Niky de St Pierre – Jean-Michel Garressus (Les Fontenelles)
  • Prix de famille : Capucine Dornier

Une reconnaissance précieuse pour les éleveurs, pour qui être sélectionnés dans ce concours reste « une fierté et une belle récompense ».

Une race mise à l’honneur

Rustique, puissant et élégant, le cheval Comtois demeure un symbole de la région. Historiquement utilisé pour les travaux agricoles et forestiers, il connaît aujourd’hui un regain d’intérêt dans un contexte de transition écologique, permettant de travailler sans moteur et donc sans pollution.

Des critères de sélection exigeants

Les juges passent chaque animal « au peigne fin » : conformation (tête, ligne de dos, épaules, puissance) puis déplacements (amplitude, souplesse, justesse des appuis). Cette année, plus de 150 poulains, 240 juments et 200 étalons venus de Franche-Comté et d’autres régions françaises participent aux épreuves.

Un week-end riche en animations

Le concours se poursuit ce samedi avec la présentation de plus de 200 étalons, moment attendu des passionnés. Vers 11h45/12h : présentation de l’invité d’honneur, le cheval Castillonnais, accompagnée de tenues traditionnelles et de chants de montagne. De 14h à 16h : spectacle offert par l’ANCTC, avec Jérôme Sefer (pour la première fois), les Écuries de la Chaux Denis et les Écuries du Bel Horizon. Après 16h : démonstration de maréchalerie avec Fabien Arguedas, pour mettre en valeur ce savoir-faire ancestral.

Un enjeu économique et patrimonial

Au-delà de l’ambiance festive, l’événement reste un moteur économique pour la filière équine et contribue au rayonnement de la région. « Ce concours, c’est le Graal des éleveurs », confient plusieurs participants, attachés à perpétuer un patrimoine vivant. Entre compétition, spectacle et convivialité, le Concours national des chevaux Comtois 2025 s’annonce comme une édition inoubliable.

 

Une réunion en mairie des Fins

Une réunion s’est tenue jeudi matin à la mairie des Fins. Elle portait sur le futur tracé de la route des Microtechniques, axe structurant reliant Besançon au bassin horloger franco-suisse. Les représentants des exploitations agricoles locales étaient conviés. La question du foncier a occupé une part importante des discussions. Elisabeth Redoutey, la maire de la commune du Haut-Doubs, explique, qu’en présence de Cédric Bole, le Président de la Communauté de Communes du Val de Morteau, et du service urbanisme de la collectivité locale,  une présentation du scénario retenu a été effectuée.

Trois projets  au départ

Trois scénarios, établis par le Conseil Départemental du Doubs,  ont dernièrement été présentés au conseil municipal des Fins. Un seul a été choisi par ce dernier. L’objectif étant de trouver un équilibre entre le désenclavement du territoire et la consommation de terres agricoles, entre le Bas de la Chaux et la Combe Geay. « Nous avons tenu nos promesses. Comme nous nous étions engagés, nous avons informé nos agriculteurs, auxquels nous tenons énormément Â» déclare Mme Redoutey. L’élue rappelle que, pour l’heure, « aucune date de chantier n’est prévue Â». Cette réunion se voulait avant tout informative et répondre « Ã  un objectif de clarté et de transparence Â».

Une extension en 2x2 voies encore incertaine

Cela fait presque 40 ans que le projet de route des microtechniques est en réflexion. Pour l’heure, seul un  premier tronçon, entre Besançon et Fuans, a été finalisé. Désormais, le souhait est de prolonger la route des Microtechniques vers la frontière suisse. Des études de tracé et de faisabilité existent, mais la question du financement demeure entière. Aucun engagement concret n’est acté, ni du côté du Département du Doubs, ni de l’État.

Retour sur l’histoire d’un chantier majeur

Le chantier de mise en 2x2 voies entre Besançon et Fuans a débuté dans les années 1990. Le dernier tronçon, près de Loray, a été livré en 2009. Cette même année, les projets de déviation de Morteau et des Fins ont été abandonnés, jugés trop coûteux. Au total, environ 68 millions d’euros ont été investis sur l’aménagement de la RD 461, rebaptisée « route des Microtechniques » pour mettre en avant l’identité économique du territoire : horlogerie, mécanique de précision, et industries de pointe implantées à Morteau, Villers-le-Lac, Maîche,… .

Un enjeu économique et transfrontalier

Au-delà de la desserte locale, cette infrastructure est stratégique pour les échanges entre la capitale comtoise et le tissu industriel du Haut-Doubs, fortement tourné vers la Suisse voisine.
Mais à ce jour, aucun calendrier ni financement ne permettent de donner une visibilité au prolongement en 2x2 voies.

Ce mercredi matin, à 1 463 mètres d’altitude sur les alpages des Longevilles-Mont-d’Or, la filière du Mont d’Or AOP a lancé officiellement la saison 2025-2026 de commercialisation de son emblématique fromage au lait cru. Pour marquer ce retour attendu, les dix fromageries de l’AOP et l’Office de Tourisme du Pays du Haut-Doubs ont convié la presse à un petit-déjeuner au lever du jour, dans un décor grandiose sur les hauteurs du Doubs. Boîte d’épicéa, pâte fondante et terroir d’exception : le Mont d’Or, l’un des derniers fromages saisonniers de France, est disponible à la vente jusqu’au printemps.  La saison est ouverte. Le Mont d’Or est de retour sur les étals… et dans les cÅ“urs.

Suite à un nouveau foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans l’Ain, le préfet du Jura a élargi la zone réglementée à 72 communes du sud du département. Cet arrêté impose la vaccination obligatoire de plus de 20 000 bovins, la surveillance vétérinaire renforcée et les restrictions de mouvements et d’accès aux élevages. Rappelons que cette maladie ne touche que les bovins et ne présente aucun risque pour l’homme.

carte vache

Un nouveau foyer de dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC) a été confirmé ce samedi 6 septembre dans le département de l’Ain, touchant cinq bovins non vaccinés. Il s’agit du deuxième cas recensé dans ce département depuis le début de la crise, après une accalmie de deux semaines sans nouveau foyer en France.

"L’ensemble des animaux concernés a été abattu le jour même, conformément aux protocoles sanitaires. Ce cas rappelle que le virus circule encore localement et que la situation reste fragile malgré une couverture vaccinale supérieure à 90 % et une nette diminution du nombre de foyers hebdomadaires", précise Annie Genevard, la ministre de l'Agriculture. 

Les vendanges 2025 ont déjà débuté dans plusieurs vignobles. Certaines grandes maisons ont choisi d’anticiper la récolte depuis la mi-août, notamment pour les cépages destinés aux crémants, qui nécessitent des raisins moins mûrs afin de garantir un degré alcoolique modéré. Dans les exploitations plus petites, le rythme est différent : beaucoup de vignerons attendent le tout début septembre pour entamer la cueillette. Reportage au domaine Tissot de Montigny-lès-Arsures.

L'interview de la rédaction : Valérie du Doimaine Tissot à Montigny-les-Arsures 

Une précocité devenue récurrente

Si commencer les vendanges en août peut sembler exceptionnel, cette tendance s’installe. Là où, il y a quarante ans, la récolte avait lieu entre le 5 et le 10 octobre, elle se déroule aujourd’hui avec plus d’un mois d’avance. Le principal facteur en cause est l’évolution du climat : des printemps plus précoces, suivis d’étés très chauds, accélèrent la maturation des raisins. La vigne devient ainsi un véritable indicateur des bouleversements climatiques.

 

Qualité et quantité au rendez-vous

Malgré la précocité, les vignerons se montrent optimistes pour le millésime 2025. La vigne a globalement bien résisté aux maladies et les raisins affichent un bon équilibre sucre-acidité. Quelques épisodes de grêle ont touché certaines parcelles en juillet dernier, mais sans remettre en cause l’ensemble de la récolte. "Tant que ce n’est pas rentré en cuve, on reste prudents", rappelle Valérie du domaine Tissot, consciente que des orages de fin d’été peuvent encore surprendre.

L'interview de la rédaction : Valérie du Doimaine Tissot à Montigny-les-Arsures 

Le rythme des cépages

La récolte s’étale sur plusieurs semaines en fonction des cépages. Les crémants ouvrent le bal, car ils nécessitent des raisins moins sucrés, puis viennent les cépages blancs comme le Chardonnay et le Savagnin, suivis des rouges (Trousseau, Poulsard). Chaque parcelle est suivie de près, avec des contrôles réguliers du taux de sucre pour déterminer la date optimale de vendange.

Entre stress et enthousiasme

Les vendanges sont un moment à la fois attendu et redouté par les vignerons. Elles représentent l’aboutissement d’une année entière de travail et de vigilance face aux aléas climatiques : gel au printemps, sécheresse estivale, orages de grêle. Malgré ce stress, elles restent une période festive et fédératrice, marquée par une effervescence collective unique.

L'interview de la rédaction : Valérie du Doimaine Tissot à Montigny-les-Arsures 

Une fin de vendanges prévue mi-septembre

Selon les estimations, la récolte devrait s’achever entre le 15 et le 20 septembre, en fonction des domaines et des cépages. D’ici là, chaque vigneron avance au rythme de sa vigne, avec l’espoir de transformer ce millésime précoce en un grand cru.


Le verdict est tombé ce vendredi 22 août lors de la 34e édition du Concours Interprofessionnel du Morbier, organisé dans la ville éponyme. Parmi les 32 fromageries en compétition, c’est la fromagerie de Grande-Rivière qui décroche la Médaille d’Or 2025, récompensée par un jury de 24 experts pour l’excellence de son fromage : aspect, croûtage, raie noire, texture et goût ont fait la différence.


Le palmarès complet :


• Or : Grande-Rivière
• Argent : Saint-Gorgon-Main
•  Bronze : Lavigny


La remise des prix s’est tenue dans une ambiance festive, au cœur de la Fête du Morbier, qui a attiré plus de 3 000 visiteurs. Entre marché artisanal, démonstrations, dégustations et animations, le public a célébré avec enthousiasme ce fleuron du patrimoine fromager jurassien. La journée s’est conclue par une Morbiflette géante, partagée dans la convivialité.

La Fédération des comices agricoles du Doubs a annoncé le report à 2026 des vingt dates prévues cet automne, en raison de l’épidémie de dermatose nodulaire contagieuse (DNC), maladie bovine apparue en Savoie et Haute-Savoie. Entre le 29 juin et le 12 août, 74 foyers de DNC ont été confirmés dans ces deux départements, impliquant 39 élevages et entraînant abattages, restrictions de circulation des animaux et vaccination massive, selon le Groupement de défense sanitaire (GDS).

Seule exception possible : le Super comice de Pontarlier, prévu le 25 octobre et organisé tous les cinq ans, dont la tenue sera décidée fin septembre si la situation s’améliore. La DNC, qui n’est pas transmissible à l’homme, peut provoquer chez les bovins fièvre, lésions cutanées et baisse de production laitière. Le taux de mortalité peut atteindre 10 % du troupeau.

Un rassemblement festif et revendicatif est annoncé ce samedi 28 juin à 16h30, place Granvelle à Besançon, pour dénoncer la loi Duplomb, qualifiée de « loi poison » par ses opposants. Organisé par un collectif emmené par la députée écologiste Dominique Voynet, ce rassemblement entend alerter sur les menaces que ferait peser le texte sur la santé, l’environnement et l’agriculture paysanne.

À l’approche de son examen en Commission mixte paritaire le 30 juin, les militants réclament l’abandon d’une loi qu’ils jugent « imposée sans débat public Â», et appellent « Ã  une mobilisation forte pour défendre la biodiversité, la santé et la démocratie Â».

La Confédération Paysanne entend poursuivre son combat tout au long du mois de juin pour empêcher l’adoption de la proposition de loi Duplomb, qu’elle juge comme un recul majeur en matière de politique agricole et environnementale.

Elle dénonce notamment la réintroduction de certains produits phytosanitaires, dont l’acétamipride, un néonicotinoïde toxique pour les insectes pollinisateurs. L’organisation rappelle que la biodiversité est déjà gravement menacée, et que l’agriculture elle-même souffre de ces choix, avec des pressions sanitaires accrues et des résistances aux traitements chimiques.

Par ailleurs, la proposition de loi traite aussi de la gestion de l’eau, en suggérant de privilégier le stockage et le prélèvement pour l’agriculture. La Confédération Paysanne s’oppose fermement à cette mesure, arguant qu’elle favorise un modèle agro-industriel au détriment d’une gestion démocratique et équitable des ressources.

L’organisation défend des alternatives basées sur la diversification des cultures et la régulation des prix pour assurer des revenus agricoles durables tout en préservant l’environnement. Elle appelle à une mobilisation forte contre cette loi, qu’elle considère comme une menace pour l’agriculture paysanne et la souveraineté alimentaire.