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Malgré des conditions hivernales particulières, 8,8 millions de  boîtes de Mont d’Or ont été vendues durant la saison 2023/2024. Soit 5.500 tonnes de fromage. Ce qui correspond quasiment à la quantité transformée un an plus tôt. Néanmoins, la quantité de 6.000 tonnes enregistrées lors de la saison 2021/2022 n’a pas été atteinte. Le changement climatique a entraîné une baisse de la production de lait en 2022-2023, baisse qui se confirme sur cette saison 2023-2024. Rappelons que la filière Mont d’Or est composée de 400 producteurs laitiers et 10 fromageries.

Les conditions météo de ces dernières semaines freinent considérablement le bon développement des cultures. La récolte des moissons n’est pas le seul inconvénient. Loin de là. Les intempéries ont fragilisé les sols et empêchent de semer ou les plantations de s’épanouir. « Concernant la récolte du fourrage, il n’y avait pas d’urgence dans le Haut-Doubs. Ce qui n’est pas le cas pour les zones plus basses. On voit que l’herbe souffre. Elle a poussé avec la pluie. Ce ne sera pas de superbes récoltes » explique Florent Dornier, le président de la FDSEA du Doubs. L’aspect pâturage représente une autre difficulté. « Quand vous avez des vaches qui restent dans les pâtures avec beaucoup de précipitations, c’est très complexe pour la gestion du pâturage. Les animaux piétinent au même endroit » complète M. Dornier.

L'interview de la rédaction : Florent Dornier

S’adapter et rebondir

Les pertes pourraient être importantes. « Pour ce qui n’a pas pu être semé, c’est trop tard. Par ailleurs, le retard qui a été pris ne pourra pas être rattrapé » ajoute l’exploitant agricole. Et de poursuivre : « Il faudra soit changer la plante que l’on voulait mettre en sol. Soit avoir un décalage dans la période, mais cela s’avère compliqué ». Florent Dornier constate que les évènements météo se multiplient et demandent une adaptation, une résilience de tous les instants. « Les années passent et ne se ressemblent pas toujours » précise-t-il. Et de terminer  : « toutes les périodes qui sont dans des excès ne sont pas des bonnes années. Il faut faire preuve d’adaptation et rebondir. Il en va de notre capacité à rester demain sur le territoire ».

Il faudra du temps pour rendre les terres cultivables.  Le retard enregistré ne pourra pas toujours être rattrapé. Difficile de savoir si les améliorations météorologiques annoncées perdureront. Affaire à suivre.

L'interview de la rédaction : Florent Dornier

 

Ce samedi 1er juin, le comité bisontin des Soulèvements de la Terre mènera une action sur le territoire de Saint-Vit pour défendre des terres agricoles, situées le long de la départementale 673. Le collectif conteste le projet de la Zone d’Activité Economique Champs Chevaux, qui va s’attaquer à 20 hectares de terres agricoles Trois agriculteurs et le lycée de Dannemarie sur Crête sont concernés. Le coup d’envoi sera donné à 10h. Au menu : une ballade naturaliste à 10h30, une table ronde sur l’artificialisation des terres agricoles à 11h30 et des concerts à partir de 13h, et tout au long de l’après-midi.

Cela se passera le 29 mai.  Dans le cadre de la campagne des élections européennes du 9 juin, les Jeunes Agriculteurs et la FRSEA de Bourgogne Franche-Comté recevront et échangeront avec des candidats engagés dans ce scrutin. La rencontre s’effectuera sur une exploitation jurassienne, à Saint-Baraing, plus précisément. Chaque candidat présent aura 10 minutes pour présenter les orientations  agricoles qui ont été retenues par la liste qu’il défend.

Comme le veut la tradition et le cahier des charges, la commercialisation du Mont d’Or s’est conclue ce vendredi 10 mai. Les vaches ont regagné les pâturages de la zone de production du fameux fromage. La prochaine saison débutera le 10 septembre. C’est la traditionnelle « Coulée » qui donnera le coup d’envoi. Un mois auparavant, la production aura débuté dans les fromageries du secteur. D’ici là, les comptes auront été effectués et nous saurons si les consommateurs ont répondu présent.

C’est une belle fête agricole qui se prépare sur le territoire de la commune de Mamirolle, non loin de la station-service. Les 6,7 et 8 septembre, le département du Doubs vibrera au rythme de la manifestation « les terres de Jim », la plus grande fête agricole en plein air d’Europe. Durant trois jours, le monde agricole, et notamment les 600 adhérents des Jeunes Agriculteurs du Doubs,  se mobilisera pour partager sa passion. Un focus sera effectué sur le métier, ses acteurs et les savoirs faire dans de très domaines.

Pour l’occasion, la manifestation, d’envergure internationale, accueillera les finales nationale, européenne et régionale des labours, mais également de riches temps d’animation, qui ne manqueront de susciter la curiosité du public. Car là est bien l’enjeu de cet évènement. D’un point de vue technique, ce sont plus de 70 participants, venus de 13 pays européens qui seront présents dans le Doubs. La partie grand publique proposera un comice, des ateliers thématiques et des démonstrations agricoles. Il y aura également des ateliers sur le végétal, des concerts, des fanfares, des sonneurs de cloche, des initiations au biathlon, des simulateurs de saut à ski, des baptêmes d’hélicoptère et un Moiss Batt  cross. Le Conifer, le petit train touristique du Haut-Doubs, devrait également être de la fête.

L'interview de la rédaction  / Mélanie Gruet, agricultrice et présidente des jeunes agriculteurs du Doubs

Appel à bénévoles

Le budget de cet évènement, financé par de nombreux partenaires, s’élève à un million d’euros. Il a nécessité deux ans de préparation. Pour organiser, faire vivre et ranger la manifestation, un appel à bénévoles est lancé. Des bras sont vivement attendus trois semaines avant le rendez-vous, pendant l’évènement et deux semaine après la fête. Les 6,7 et 8 septembre, 600 personnes seront nécessaires pour sa bonne tenue. D’ores et déjà, les bonnes volontés peuvent se faire connaître, via l’adresse mail suivante Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou www.lesterresdejim.com

L'interview de la rédaction  / Mélanie Gruet, agricultrice et présidente des jeunes agriculteurs du Doubs

Emmanuel Macron ?

Rien n’est acté, mais les jeunes organisateurs espèrent pouvoir compter sur la visite d’Emmanuel Macron. En 2022, le Président de la République s’était déplacé à Outarville, dans le Loiret, où se tenait une précédente édition des « Terres de Jim ». Rappelons qu’il y a quelques jours, le Chef de l’Etat  s’est  engagé à bâtir un « projet ( agricole) d’avenir » pour l’automne prochain. Affaire à suivre.

Voilà 18 ans que le groupe Let Dzur (les jeunes, en patois saugeais) fait vivre les fêtes populaires du Haut-Doubs. Leurs reprises et sons rock celtique, inspirés de Soldat Louis, ne sont plus à présenter. Il y a un an pile poil, entraîné par Justine Drezet, sa jeune chanteuse, le groupe s’est laissé tenter par la composition d’un titre. Pas habituée à ce genre d’exercice, et parce qu’elle ne se sentait pas légitime, la formation a fini par répondre positivement à l’appel des organisateurs locaux de la grande manifestation internationale agricole « Terre de Jim », qui se tiendra les 6,7 et 8 septembre prochains sur le territoire de Mamirolle, et qui leur demandaient de composer l’hymne de l’évènement.

 

L'interview de la rédaction : Martin Droz-Vincent ( chant, accordéon, cornemuse, guitare)

Coralie , la chanteuse de Cock Robin

L'interview de la rédaction : Fabrice Minary (clavier)

Soucieuse de réussir le pari qui lui était lancé, l’équipe a fait appel à Coralie Vuillemin, la sœur d’un membre du collectif, qui a collaboré, durant de nombreuses années, avec le groupe de new wave et pop rock américain Cock Robin. Sa connaissance du milieu de la musique a aidé à la création de « Je reviens », le nouveau titre étendard de l'équipe du Haut-Doubs. « Elle a apporté les images poétiques sur les textes. Elle a bien saisi notre projet, en s’identifiant au personnage principal de la chanson » explique Fabrice Minary (clavier). Lancé en mai 2023, le titre s’est construit progressivement. Le temps des paroles a laissé la place aux accords et à la musique, puis au tournage du clip, avant de livrer l’opus aux auditeurs, via les plateformes habituelles. Sorti le 1er mai dernier, « Je reviens » enregistre déjà une belle audience, qui devrait s’enrichir encore. « On est surpris par ce qui nous arrive. Nous ne pensions pas à cela » expliquent collégialement les membres de Let Dzur. 26.000 auditeurs ont d’ores et déjà été comptabilisés sur You Tube. De plus, comme l’explique Justine, « certaines personnes se sont déjà accaparées les paroles ». Une jolie reconnaissance.

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L'interview de la rédaction : Fabrice Minary (clavier)

Une histoire de copains du Haut-Doubs

L'interview de la rédaction : Justine Drezet ( chant)

L'interview de la rédaction : Justine Drezet ( chant)

Let Dzur, c’est l’histoire d’une bande de jeunes ados, qui ont grandi musicalement ensemble dans leur Saugeais natal. Agés de 24 à 37 ans aujourd’hui, ils sont définitivement liés avec le territoire du Haut-Doubs. Des origines, des valeurs, des savoir-faire et des paysages qu’ils ont voulus mettre à l’honneur dans cette chanson. Le projet est réussi. Les mots et les images décrivent  ce territoire qu’ils affectionnent, tout en évitant les clichés qui auraient pu le desservir. « Avec les Jeunes Agriculteurs, nous voulions mettre en valeur la ruralité du territoire, au-delà de l’agriculture. On voulait que cela parle au plus grand nombre, même à ceux qui ont quitté la région » explique Justine, la chanteuse. On peut adresser une très bonne note à Fabrice, Martin, Nicolas, William, Fabien, Simon, Maxence, Julien, Charles et Justine. Leur union a permis de répondre aux attentes des agriculteurs locaux, tout en donnant naissance à un titre joyeux, chantant et dansant, qui fleure bon le Haut-Doubs et la Franche-Comté.

L'interview de la rédaction : Justine Drezet ( chant)

Dans le cadre de la politique agricole commune (PAC) 2024, la Préfecture du Jura indique que la télédéclaration des aides surfaciques et des aides bovines est actuellement ouverte. La direction départementale des territoires (DDT) invite les agriculteurs concernés à effectuer leur télédéclaration pour le 15 mai 2024 au plus tard, et informe de la fermeture de ses services les 8 – 9 et 10 mai 2024.

Pour tout renseignement, vous pouvez contacter le service économie agricole :

Par courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Par téléphone (du lundi au vendredi de 9h00 à 11h45 et de 13h45 à 16h30)

Au 03.84.86.80.75

N° Vert : 03.84.86.80.39 / 03.84.86.80.77

Grand Besançon Métropole veut faire de la grande manifestation agricole nationale « Terres de Jim », qui se tiendra du 6 au 8 septembre prochain, un exemple en termes de gestion de l’eau et de protection de l’environnement. Rappelons que l’évènement se tiendra sur les communes de Mamirolle et de Gratteris. Près de 100.000 visiteurs et 1.000 bénévoles sont attendus pour cette grande finale nationale des concours de labours.

Ainsi dans ce cadre-là, la collectivité locale, qui tiendra un stand d’information et de sensibilisation, mettra en œuvre les infrastructures nécessaires « pour éviter la distribution de bouteilles d’eau sur le site ». « Nous organiserons l’accès à l’eau potable par des rampes d’eau » explique Anne Vignot, la présidente de Grande Besançon Métropole. Et de terminer : « C’est tout le cycle de l’eau qui sera traité, discuté, exposé et animé tout au long des trois jours de l’évènement ».

Grand Besançon Métropole veut profiter de ce grand rassemblement pour ainsi faire le point sur les actions qu’il mène pour protéger la ressource, la rendre consommable et de qualité et sensibiliser professionnels et usagers.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole

 

Dans le cadre de la crise agricole, les militants de la coordination rurale ont mené une action hier soir à hauteur du rond-point d’Etalans. Pour toujours et encore exprimer leur mécontentement, ils ont procédé au déplacement d’un radar, engin agricole en appui. Le syndicat en appelle à Emmanuel Macron. La Coordination Rurale organisera son Assemblée Générale annuelle le 8 mai prochain à Besançon.