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A Besançon. À partir du lundi 1er septembre, la bibliothèque municipale Pierre Bayle  adapte ses horaires pour mieux répondre aux besoins de ses visiteurs. Seuls les vendredis et samedis sont concernés par ce changement. Rendez-vous le vendredi de 13h à 19h, au lieu de 10h à 19h, et le samedi, en accueil continu de 10h à 18h.  Les horaires des autres bibliothèques municipales de Besançon restent inchangés et sont disponibles en ligne sur les sites de la Ville et des bibliothèques. « Cette évolution vise à améliorer l’accueil du public sur les créneaux les plus fréquentés Â» explique la ville de Besançon.

Jusqu’au 31 août, le Château de Joux accueille le public en continu de 10h à 18h (dernière entrée à 17h15). Niché au cœur des montagnes du Haut-Doubs, ce monument historique invite petits et grands à plonger dans 1 000 ans d’histoire des fortifications, à travers des visites guidées, ateliers et animations ludiques.

Des visites guidées tous les jours

Accompagnés d’un guide du patrimoine, les visiteurs découvrent les secrets de l’architecture militaire et les grandes figures liées au site : de Vauban à Mirabeau, de Berthe de Joux à Toussaint Louverture. Entre donjon, souterrains, place d’armes et grand puits, chaque pierre raconte un pan d’histoire.
Pour une découverte en autonomie, des panneaux didactiques, illustrés par le dessinateur Jean-Frédéric Koné, jalonnent le parcours.

Des activités pour toute la famille

Tout l’été, des ateliers originaux et immersifs rythment la vie du Château :

  • « Prussiens ! En Joux ! » – Jeu d’enquête historique (à partir de 6 ans)
    Tous les mardis, mercredis, vendredis et dimanches à 10h30 (durée 2h).
  • Rallye photo – Exploration ludique du site (à partir de 3 ans)
    Tous les lundis et jeudis à 10h30 (durée 1h30).
  • Atelier « Éclaire ma lanterne ! » – Fabrication d’une lanterne et exploration des souterrains (à partir de 7 ans)
    Tous les jeudis à 14h15 et les samedis à 10h30 (durée 2h).
  • Atelier calligraphie – Découverte de l’art de la plume et des enluminures (à partir de 6 ans)
    Tous les mardis et vendredis à 14h15 (durée 1h30).

Une exposition à découvrir jusqu’au 15 novembre

Le Château de Joux accueille également l’exposition « La guerre de 1870-1871 et la retraite de l’armée de l’Est ». À travers une série de panneaux, elle met en lumière ce conflit méconnu qui a bouleversé l’équilibre européen et scellé la naissance de la République française.

Infos pratiques

  • Ouvert tous les jours de 10h à 18h jusqu’au 31 août (dernière entrée 17h15).
  • Plus d’informations sur les visites et tarifs : chateaudejoux.com

Jusqu’au 24 août, tous les jours de 14h à 18h, la Galerie de l’ancienne Poste, implantée 98 Grande Rue, accueille « Besac (Re)Vue », une exposition gratuite qui met face à face cartes postales d’époque et photos d’aujourd’hui.

Une manière originale de redécouvrir Besançon à travers un siècle de transformations : rues, places, bâtiments, arbres ou modes de transport se révèlent sous un nouveau jour. Fruit de la collection Claire Mosdier et d’une masterclass de l’association Grain d’Pixel, ce voyage visuel joue sur la mémoire et l’émotion, offrant un panorama saisissant entre passé et présent.

En raison des conditions météorologiques défavorables annoncées sur le Grand Besançon, le concert du groupe Atouboudchan prévu ce mardi soir à Montferrand-le-Château, dans le cadre des Mardi des Rives,  est annulé. La navette bus au départ de Besançon ne sera donc pas assurée. Les organisateurs donnent rendez-vous au public pour la soirée de clôture du festival, mardi 26 août au Parc de la Rhodiacéta à Besançon, dès 18h30.

Après six années de bons et loyaux services, l’ancien escape Game de la Citadelle de Besançon cède la place à une toute nouvelle aventure immersive : Citadelle Assiégée.
Hermine Chapron, médiatrice culturelle pour le Monument Vauban, explique : « Nous avons voulu renouveler l’expérience pour offrir au public une nouvelle manière ludique et moderne de découvrir la Citadelle. Cette formule interactive, de plus en plus présente dans les musées et monuments, séduit particulièrement les visiteurs jeunes et curieux Â».

Un bond dans le temps, au début du XVIIIᵉ siècle

L’intrigue transporte les joueurs à l’époque de Vauban et de Louis XIV, en pleine guerre de Succession d’Espagne. Les participants incarnent des soldats chargés d’explorer un magasin aux fournitures — une cave historique qui servait à stocker nourriture, matériel et parfois armes. Chaque élément du décor a été pensé pour respecter l’authenticité historique : mobilier d’époque reconstitué, recherches dans encyclopédies et tableaux, recours à des artisans (céramistes, souffleurs de verre, forgerons) afin de reproduire fidèlement l’ambiance du début du XVIIIᵉ siècle.

L'interview de la rédaction : Hermine Chapron 

Deux salles, deux publics

Pour satisfaire tous les visiteurs, deux scénarios distincts ont été développés :

  • Salle adultes/ados : accessible à partir de 12 ans, avec un niveau de difficulté plus élevé.
  • Salle enfants : pensée pour les 8-12 ans, adaptée aux anniversaires ou sorties scolaires, avec des énigmes plus simples et la présence d’un ou deux accompagnateurs.

Un défi d’une heure

Les équipes disposent de 60 minutes pour résoudre une douzaine d’énigmes mêlant fouille minutieuse, observation, adresse et réflexion. Coopération et communication sont essentielles pour avancer dans l’intrigue. La réservation se fait exclusivement en ligne (www.citadelle.com), avec quatre créneaux par jour. L’escape Game sera proposé tous les week-ends de septembre.

L'interview de la rédaction : Hermine Chapron 

 

Des tests grandeur nature avant l’ouverture

Avant l’inauguration, l’équipe de la Citadelle a testé le jeu pour ajuster la difficulté et reformuler certaines énigmes. « Ce qui me semblait évident ne l’était pas forcément pour tout le monde Â», confie Hermine Chaperon. Et de continuer : «  Heureusement, mes collègues ont joué les cobayes, ce qui nous a permis de trouver le bon équilibre. »

Malgré une édition 2025 saluée par le public et marquée par une affluence de 20.000 festivaliers, le Festival de la Paille se prépare à un virage stratégique. Eugénie Burnier, directrice de l’événement, explique pourquoi la réinvention est désormais au cœur de son projet.

« Bouger les lignes » pour survivre

« Oui, c’est ça : il faut réinventer ce qu’est un festival de musique aujourd’hui », résume la responsable. Le constat est clair : si l’édition 2025 fut un succès populaire et artistique, l’équilibre financier reste fragile. Quatre mille billets payants manquaient cette année pour assurer la pérennité économique. Or, les coûts de production explosent : cachets artistiques en forte hausse, contraintes techniques et de sécurité incompressibles, et dépenses globales dopées par l’effet post-COVID. « Notre économie repose presque exclusivement sur la billetterie, les bars, la restauration et le merchandising », détaille la directrice. « Face à des recettes incertaines et à des charges exponentielles, l’équation devient impossible. »

L'interview de la rédaction : Eugénie Burnier 

Entre têtes d’affiche et culture émergente

Pour un festival indépendant et généraliste, la programmation est un exercice d’équilibriste. D’un côté, il faut proposer des têtes d’affiche capables d’attirer un large public. De l’autre, il faut honorer l’engagement de soutenir les artistes émergents. « C’est notre responsabilité, et c’est au cœur de notre ADN », insiste Eugénie Burnier. Certains artistes sont conscients de cette tension économique et agissent : Les Ogres de Barback ou encore La Rue Kétanou ont porté des messages de soutien à la scène indépendante. Mais la concurrence entre festivals reste rude, notamment face aux événements portés par de grands groupes privés, mieux armés financièrement.

Garder l’indépendance comme ligne rouge

Le Festival de la Paille, né il y a 25 ans d’une bande de copains,  montant une scène dans un champ, revendique toujours son esprit bénévole et territorial. « C’est une aventure humaine avant tout. Cette indépendance fait partie de notre ADN », affirme la directrice. Elle observe, sans jugement, la concentration croissante du secteur : « Une cartographie récente du Syndicat des musiques actuelles montre bien le ruissellement vers des entreprises privées. » Mais pas question de « vendre son âme ».

L'interview de la rédaction : Eugénie Burnier 

2026 : une page blanche à écrire

La décision est prise : l’édition 2026 sera différente. « Ce ne sera pas ce que les festivaliers connaissent, mais ce sera toujours ensemble », annonce Eugénie Burnier. Les équipes réfléchissent à un nouveau format, dans un mélange d’excitation et de vertige. « Dire que le modèle actuel ne fonctionne plus est effrayant, mais la peur fige. Nous, nous voulons avancer », conclut-elle.

L'interview de la rédaction : Eugénie Burnier 

Nichée au fond d’une reculée verdoyante du massif du Jura, dans le Doubs, la Taillanderie de Nans-sous-Sainte-Anne est un témoin exceptionnel de l’histoire industrielle française. Classé monument historique, ce site unique raconte deux siècles de savoir-faire artisanal et d’ingéniosité technique, autour d’un outil phare : la faux.

Une industrie née de l’eau et du fer

Fondée en 1828, la Taillanderie a prospéré grâce à la révolution industrielle. Alimentée par un ruisseau canalisé, elle utilisait l’énergie hydraulique pour faire tourner des roues à rodet qui actionnaient de puissants marteaux mécaniques et des soufflets. Le feu, le charbon et l’air étaient au service des forges, centralisés pour alimenter tous les foyers de l’atelier principal. Au XIXᵉ siècle, les taillanderies et autres ateliers métallurgiques se multipliaient dans la région. On y produisait clous, pinces, outils pour l’horlogerie… Ici, la spécialité restait la faux, déclinée en 120 modèles, mais aussi les haches et les pioches. En pleine activité, la production annuelle atteignait 30 000 pièces, dont 20 000 faux.

Taillanderie 2

 

L'interview de la rédaction : Sylvain Debray, responsable des lieux. 

L’apogée… puis le déclin

La période faste de la Taillanderie s’étend de 1890 à 1914. Les commandes affluaient de toute la France, de Suisse et même d’Afrique du Nord. Mais la Première Guerre mondiale changea la donne. Comme ailleurs, la mobilisation des jeunes hommes au front mit un coup d’arrêt brutal à la production.  Malgré une reprise partielle, l’activité déclina progressivement, jusqu’à s’éteindre en 1969 avec le départ à la retraite des trois derniers ouvriers.

Taillanderie 4

 

Un site aujourd’hui préservé

Rachetée par un propriétaire privé, la Taillanderie est désormais ouverte au public. L’entretien du site repose uniquement sur les recettes des visites. « Chaque billet d’entrée contribue directement à la conservation du lieu », explique M. Debré, responsable actuel. Les fonds servent à acheter du bois pour restaurer une machine ou remplacer des tuiles, sans subvention de fonctionnement.

L'interview de la rédaction : Sylvain Debray, responsable des lieux. 

 

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Des visites vivantes et pédagogiques

Ouverte tous les jours jusqu’à fin septembre, la Taillanderie propose des visites guidées ponctuées de démonstrations de forge. Un taillandier présent l’été fait revivre les gestes anciens, les jeudis, vendredis et samedis. Les autres jours, les visiteurs peuvent découvrir la mise en marche des mécanismes et l’histoire du lieu. Septembre, avec ses paysages jurassiens encore lumineux et son climat doux, reste un moment idéal pour plonger dans ce patrimoine vivant.

L'interview de la rédaction : Sylvain Debray, responsable des lieux

Le Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC) de Franche-Comté, installé à Besançon, propose cet été une programmation variée mêlant expositions, ateliers créatifs et événements musicaux. Ouvert tout l’été, le lieu accueille le public du mercredi au dimanche (14h-18h en semaine, 14h-19h le week-end). C’est gratuit le dimanche.  En parallèle, la Villa / FRAC Collection à Arc-lès-Gray (Haute-Saône) présente une vingtaine d’œuvres de la collection régionale et reste ouverte du samedi au mercredi, de 14h à 17h.

Une triple exposition autour du corps

Depuis avril, le FRAC présente "Corps sans graphie", une exposition en trois volets explorant la représentation du corps et sa relation à l’espace. Parmi les artistes à l’honneur, Laurent Goldring expose des œuvres sensibles, notamment autour de la figure de « l’homme qui dort » et de silhouettes en tissu. Deux autres salles rassemblent des sélections d’œuvres issues de la collection du FRAC, choisies par la directrice et commissaire d’exposition Sylvie Zavatta.

Chloé Cura, Chargée de communication et relations presse au FRAC Franche-Comté 

Des ateliers pour petits et grands

Durant cette période estivale,  le FRAC organise une série d’ateliers créatifs adaptés à tous les âges : 4-6 ans, 7-10 ans, 11-15 ans et ateliers parents-enfants. Cette année, du 20 au 30 août, le thème "Pixelmac" invite à découvrir le pixel art à partir d’une Å“uvre de la collection, accompagnés par un médiateur ou une médiatrice. Les tarifs sont accessibles (à partir de 6 € ou inclus dans le billet d’entrée) et l’inscription se fait en ligne ou par téléphone. La saison estivale se conclura le 29 août, à 17h,  avec un concert gratuit (dans la limite des places disponibles) du pianiste éclectique Bruno Ruder, en partenariat avec l’atelier-galerie Les 2 Portes. Un moment convivial où musique et art visuel se rencontreront.

Chloé Cura, Chargée de communication et relations presse au FRAC Franche-Comté 

Le rôle et les missions du FRAC Franche-Comté : Conserver, valoriser et diffuser l’art contemporain

Créé pour soutenir la création contemporaine, le FRAC Franche-Comté conserve près de 900 œuvres d’artistes régionaux, nationaux et internationaux. Ces pièces ne restent pas confinées aux réserves : elles circulent à travers des prêts à des musées, festivals, compagnies de théâtre, ou sont exposées via le Satellite, un espace d’exposition mobile. Soutenu par le ministère de la Culture et la Région Bourgogne-Franche-Comté, le FRAC agit pour vulgariser l’art contemporain et le rendre accessible au plus grand nombre. Les actions passent par des expositions, des résidences d’artistes, des interventions dans les écoles et des partenariats avec des structures culturelles ou mécènes. Avec l’inauguration de la Villa / FRAC Collection à Arc-lès-Gray, l’institution élargit sa présence et permet à de nouveaux publics de découvrir des œuvres issues de sa collection. Cette antenne complète le site principal de Besançon et multiplie les occasions de rencontre avec l’art contemporain.

Chloé Cura, Chargée de communication et relations presse au FRAC Franche-Comté 

À l’occasion du Tour de France, le Musée d’Art et d’Histoire de Pontarlier consacre une exposition aux légendaires cycles Mervil, du 21 juin au 16 novembre 2025. Fondée en 1941 par Maire et Vuillemin, la marque locale s’est illustrée par ses innovations techniques et ses succès sportifs avant de disparaître en 1962. L’exposition retrace cette épopée industrielle à travers des pièces rares, des témoignages et une programmation vivante mêlant visites guidées, ateliers créatifs et animations ludiques. Un hommage vibrant au patrimoine cycliste pontissalien.

La bibliothèque municipale de Besançon prête 27 dessins du XVIIIᵉ siècle de Pierre-Adrien Pâris, architecte bisontin emblématique du néoclassicisme, au Middlebury College Museum of Art (Vermont, USA). Ces œuvres seront exposées du 8 juillet au 7 décembre 2025 dans une rétrospective consacrée au célèbre Petit salon à la Romaine du duc d’Aumont.

Ce prêt exceptionnel, issu des riches collections patrimoniales de Besançon, illustre l’engagement de la bibliothèque dans la valorisation du patrimoine artistique local à l’échelle internationale. Une première grande exposition américaine pour ce créateur du Siècle des Lumières.