Grand Besançon Métropole indique que, depuis le 2 septembre dernier, le nouveau Pôle d’échanges multimodal de Saône est entré partiellement en service. Trois nouveaux arrêts de cars Ginko, de cars Mobigo et de cars SNCF sont disponibles à proximité immédiate de la gare de la commune. Lancé en mars 2024 avec un budget de 800 000 €, le chantier se poursuivra jusqu'à la fin octobre. Les dernières étapes incluent l’aménagement d’un parking de covoiturage d’une capacité d’environ trente places, ainsi que l’installation d’un box à vélos sécurisé. Deux bornes de recharge électriques sont également installées
C’est un véritable travail scientifique qui vient d’être mis au jour à Besançon. Durant sept années, une équipe de 25 auteurs, composés des archéologues de la ville et de l’INRAP, d’ historiens d’art, d’historiens et de géographes ont mis leur compétence en commun pour donner naissance à un atlas historique sur la ville de Besançon. Il s’agit seulement du 55è volume de cette édition en France. Un 56è est en cours à Nice. Cet ouvrage bisontin se décline en trois volumes de 600 pages. Soit, pour l’anecdote, un poids total de 4,5 kilos.
La masse d’informations est colossale. L’atlas décline un ensemble de renseignements, allant de la naissance de la ville de Besançon, avec sa période gauloise, jusqu’au milieu du 19è siècle, avec les grands bouleversements urbains. Le grand public est loin d’être exclu de cette richesse. A l’intérieur, les lecteurs, néophytes ou conformés, y trouveront des contenus des plus intéressants sur l’histoire de la ville, ses monuments et ses territoires. Une plongée dans la vie locale et le développement d’une cité à travers les siècles. A l’intérieur, le lecteur trouvera des reproductions de plans, des documents historiques et des photographies.
L’atlas historique de Besançon est à retrouver dans toutes les librairies au prix de 50 euros.
L'interview de la rédaction : Marie-Laure Bassi, directrice du patrimoine historique de la Ville de Besançon.
Le 6 septembre, la Ligue Protectrice de Oiseaux (LPO) et France Nature Environnement (FNE) Doubs et Bourgogne Franche-Comté organisent une conférence à Champagnole, dédiée au retour naturel du loup. Le rendez-vous est fixé à 20h, salle du Rex.
Cette conférence, suivie d'un temps d'échange, sera animée par Emmanuel Cretin, biologiste écologue et spécialiste de l’aménagement du territoire et de l’environnement rural. L'événement est gratuit et ouvert à tous. Il est organisé dans le cadre d’un cycle de conférences et de débat public dédié au loup, en Bourgogne-Franche-Comté.
La Française des Jeux a dévoilé lundi la liste des cent sites départementaux retenus dans le cadre de son loto du patrimoine, dont l’objectif est de venir en aide financièrement aux monuments en péril. Il s’agit de la septième année de cette initiative, portée par Stéphane Bern.
En Franche-Comté, les trois fontaines-lavoirs de Bolandoz, dans le Doubs, et les anciennes forges de Baudin à Toulouse-le-Château, dans le Jura, en font partie. Rappelons que le Château Pertusier à Morteau apparaît dans la liste des 18 sites emblématiques. Les grilles sont commercialisées depuis ce lundi. Sept tirages sont prévus du 7 au 21 septembre. Le montant des ventes des jeux déterminera la dotation de chaque site départemental.
La Communauté de Communes des Portes du Haut-Doubs indique que la piscine de Valdahon sera exceptionnellement fermée du 2 septembre au 11 septembre. Elle réouvrira aux horaires habituels en période scolaire le jeudi 12 septembre :
Lundi - Mardi : fermée
Mercredi : 14h - 18h
Jeudi : 16h15 - 19h
Vendredi : 17h - 21h
Samedi: 13h30 - 18h
Dimanche: 9h - 13h
Le Tram bisontin fête ses 10 ans. Ce vendredi, en fin d’après-midi, à 17h30, Grand Besançon Métropole invite au partage d’un gâteau anniversaire aux Instants Gourmands à Granvelle. Samedi soir, de 19h à minuit, une rame de métro se transformera en boîte de nuit, en présence d’artistes qui mettront l’ambiance. Dimanche sera également animé, avec des goodies à remporter, de 12 h à 15h, dans le parc Micaud. A ne pas manquer également, la conférence « Si Flore m’était contée » ce samedi, de 11h à 11h30, place Flore, avec le Collectif Histoire des Chaprais.
Ce mercredi matin, en compagnie d’Anne Vignot, Maire de Besançon, Rémi Bastille, préfet du Doubs, a visité le quartier Battant. Rappelons que ce secteur bisontin a rejoint le dispositif Quartier Prioritaire de la Ville. Au cours de ce déplacement, le représentant de l’état a pu découvrir le secteur et rencontrer ses habitants et échanger sur la situation et le devenir de ce secteur géographique, qui bénéficiera du soutien de l’état. Au menu : les Bains Douches, la salle Battant, la boutique Jeanne d’Antide, … .
Depuis le 12 août dernier, les travaux de rénovation de la Porte Saint-Pierre sont lancés à Pontarlier. Classée au monument historique, la célèbre structure du centre-ville de Pontarlier avait besoin d’une cure de jouvence. Un million d’euros a été consenti pour mener à bien cette opération. L’intervention se déroulera en trois phases.
La première consiste à s’attaquer à la partie haute de la Porte. Puis, il faudra s’intéresser progressivement aux étages inférieurs. Le chantier prévoit de restaurer les couvertures, nettoyer les maçonneries en pierre de taille et les décors sculptés, réviser le système de l’horloge et des cloches et poser un paratonnerre. Des perturbations sont à prévoir au niveau de la circulation durant cette période d’intervention, prévue, au moins, jusqu’à l’automne prochain.
A Pontarlier, les deux grands projets immobiliers du centre-ville, que sont l’îlot Lallemand et la Maison Chevallier, avancent. Des décisions concrètes vont être prises. Concernant la Maison Chevallier, Patrick Genre, sans en dire davantage, a fait savoir que des annonces importantes pourraient être formulées très prochainement.
Ces travaux concerneront également la cour de la Préfecture
Pour la maison Lallemand, située en cœur de ville, entre la rue des remparts et la rue de la République, plusieurs phases de travaux sont prévues. Le chantier pourrait s’étaler sur une période de cinq ans, allant de 2025 à 2030. L’objectif étant de transformer l’ensemble immobilier en une médiathèque moderne et des logements. Pour l’heure, après avoir étudié les préconisations des services d’archéologie régionales et de l’architecte des bâtiments de France, la municipalité pourra lancer les travaux de déconstruction, et non de démolition. Se trouvant dans un espace historique identifié, les élus doivent conserver certains vestiges , qui pourront être réutilisés le cas échéant.
L’îlot Lallemand avait été acquis par la Ville de Pontarlier, qui motivait de grandes ambitions pour cet espace inoccupé, en 2018. Un temps de réflexion nécessaire, quant à son avenir, a été pris. Il faut avouer que cette bâtisse était devenue une véritable verrue en plein cœur du centre-ville de la capitale du Haut-Doubs.
L'interview de la rédaction : Didier Chauvin, élu en charge de l'urbanisme à la Ville de Pontarlier.
Après un an de fonctionnement, la petite épicerie d’Epeugney, « Chez la Patou », fermera ses portes. Motivée et déterminée comme jamais, Patricia Aymonin, doit rendre les armes. Confrontée à un contexte économique difficile, contraint et délicat, la commerçante cessera son activité en janvier prochain. L’équation est bien difficile à mener. Réussir à rendre une activité commerciale rentable, tout en contenant les prix, en essayant de marger un minimum, en faisant vivre d’autres professionnels locaux, en animant le territoire et en conservant ses valeurs, est une vraie gageure.
La démarche de Patricia Aymonin est d’un altruisme exemplaire. Souhaitant faire vivre son village et rendre service, elle a mis en jeu une partie de ses économies pour donner naissance à ce lieu de vie. Ils viennent de communes proches pour faire leurs courses ou boire un verre dans le bar ou sur la terrasse aménagée. La commerçante n’a jamais compté ses heures et son investissement, mais, force et de constater, qu’elle ne peut pas vivre de cette activité. « Le chiffre d’affaires est bon. Les clients sont là . Néanmoins, les bénéfices sont insuffisants » explique-t-elle. « Ne faisant partie d’aucune franchise, ma marge est trop basse pour en vivre. Je ne le souhaite pas et je ne peux pas assommer la clientèle » poursuit-elle. Avec un temps de travail trop important, estimé entre 12 et 17h quotidiennement, les questionnements sont vite apparus. « Je dois me déplacer dans les grandes enseignes pour faire les courses, gérer la logistique du magasin et assurer la vente » narre Patricia, qui ne regrette pas cette aventure, surtout humaine.
L'interview de la rédaction : Patricia Aymonin
Trouver un repreneur
Patricia Aymonin aimerait que son projet se poursuive. Elle en est persuadée : « ces petites boutiques ont de l’avenir ». Elles ont également un rôle social et environnemental de premier ordre. Encore quatre mois pour trouver un successeur. Seule obligation, racheter le mobilier et les produits. Pour l’heure, la commune ne fait payer aucun loyer. Parmi les hypothèses possibles, celle qui verrait une association prendre en charge ce commerce. Patricia en est convaincue, « une telle affaire ne peut pas être gérée seule ». Un groupe de bénévoles pourrait s’en saisir pour la faire vivre encore et la fructifier.
L'interview de la rédaction : Patricia Aymonin
Les personnes intéressées peuvent contacter Patricia Aymonin en composant le 06.89.31.65.81