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Un jeune homme de 21 ans devra s’expliquer en septembre prochain devant la justice. Très alcoolisé, le 20 juin dernier, vers 18h30, il a exhibé un pistolet d’alarme au niveau de l’arrêt de tramway Boulevard Allende à Besançon. La palpation a également mis en évidence la présence d’un couteau dans une poche. Il présentait un taux de plus de 3 grammes dans le sang. Au cours de son audition, il a expliqué qu’il avait consommé du Ricard avec des amis, avant de prendre le tramway. Précisons qu’aucune personne n’a été menacée.

Un rassemblement pour dénoncer la distribution de tracts néonazis se tiendra ce samedi, à 11h, devant le monument aux Morts de Clairvaux-les-Lacs. Une vingtaine d’associations et collectifs ( anciens combattants, associations de déportés, communauté israélite, mouvements LGBT et féministes, SOS Racisme …) appellent à la mobilisation. Rencontre avec Lakdar Benharira, le président de SOS Racisme dans le Jura.

« Il ne faut pas rester dans le flou. On ne joue pas avec l’antisémitisme, le nazisme, le racisme,  l’homophobie et le sexisme. Ces choses là n’ont pas leur place dans notre société. Il faut absolument réagir Â» lance d’emblée M. Benharira. Le responsable jurassien ne cache pas ses inquiétudes. Il constate avec effroi, mais sans fatalité, que ces idées gangrènent de plus en plus la société française, et notre région. Il suffit de se souvenir des attaques et violences qui ont été commises à Poligny, Pontarlier et plus récemment à Besançon. Lakdar Benharira en a lui-même fait les frais. Brancardé sur un site nazi, les origines de l’homme ont été clairement stigmatisées. Des faits graves dont la justice s’est saisie.

Samedi matin, un vrai hommage sera rendu à celles et ceux qui ont combattu pour la France. Les participants montreront leur détermination à protéger et conserver toutes ces valeurs qui font nation.  Des représentants d’associations patriotiques prendront la parole et rappelleront les heures les plus tristes de notre histoire. Un devoir de mémoire nécessaire en ces périodes troubles. Le représentant de SOS Racisme veut un rendez-vous sous le signe de la tolérance et du vivre ensemble.

L'interview de la rédaction : Lakdar Benharira, président de SOS Racisme dans le Jura

 

Ce mercredi soir, vers 18h30, un rassemblement s’est tenu sur le parvis de la Cité des Arts à Besançon pour dénoncer la dissolution du collectif « Les Soulèvements de la Terre Â» le même jour en conseil des ministres. Pour Alternatiba et Action non-violente COP21, il s’agit d’une « répression irresponsable Â» et « une grave atteinte aux libertés associatives Â». Il est rappelé que les mobilisations se sont tenues alors que « des projets néfastes pour le  climat et (les) conditions de vie sur Terre Â» sont menés. A Besançon, cette mobilisation a obligé France 3 Franche-Comté, qui était en direct à l’endroit précité, à cesser la diffusion de son journal télévisé.

Une victime a été gravement blessée dans un accident de la route au Vernois ce mercredi, en fin d’après-midi. Les sapeurs-pompiers sont intervenus vers 17h. Cette personne a été transportée, par héli 25, sur l’hôpital de Besançon.

La huitième édition du panoratrail se déroulera ce dimanche 25 juin en forêt de Chailluz à Besançon. Cet évènement, qui avait accueilli environ 1500 personnes en 2022, a pour objectif de récolter des fonds pour l’association « nos enfants d’ailleurs Â», qui est composée de parents d’enfants autistes. L’évènement se déclinera en deux formats. Le public pourra participer à l’un des trois trails ( 22, 10 et 5 kilomètres) ou l’une des deux marches ( 10 et 5 km) proposés.

A travers cette manifestation, l’association y voit également un belle opportunité d’ouvrir le monde du handicap sur l’extérieur. Eric Cuenot convient que la place des enfants en situation de handicap est insuffisante. Les prises en charge sont compliquées et demandent un combat de tous les instants pour obtenir ce que chacun est en droit d’attendre.

Infos pratiques : Concernant la manifestation sportive de ce dimanche, des places sont encore disponibles. N’hésitez pas à vous rendre sur le site : https://www.helloasso.com/associations/nos-enfants-d-ailleurs/evenements/panora-trail-2023-8eme-edition-le-trail-bleu

L'interview de la rédaction : Eric Cuenot, président de l'association organisatrice

 

 

Un accident mortel de la circulation routière s’est produit ce mercredi après-midi, vers 15h, au Deschaux, dans le Jura. On déplore deux victimes. L’une d’elles n’a pas survécu à ses blessures. L’autre personne présentait des blessures légères. Elle a été transportée sur un centre hospitalier. Cinq engins et seize sapeurs se sont rendus sur place.

Ce mardi, Elisabeth Borne, la Première ministre, dans le cadre de sa « feuille de route jeunesse Â»,  a annoncé qu’à compter de janvier 2024, les jeunes gens, âgés de 17 ans,  pourront passer leur permis de conduire et conduire un véhicule, au lieu de 18 ans actuellement. Suite à cette décision, plusieurs associations ont exprimé leur désaccord. Plein Air a rencontré le Bisontin Georges Warnier,  président de l’association franc-comtoise d’éducation routière. Ce dernier ne tire pas à boulets rouges sur cette initiative gouvernementale.

Régulièrement en contact avec la jeunesse bisontine, la position de M. Warnier est très intéressante. Le formateur et pédagogue franc-comtois ne porte pas  un regard totalement négatif sur cette décision gouvernementale. Il attend de juger sur pièces. Il compte sur la maturité des conducteurs pour assumer la responsabilité qui leur sera accordée. « Il y a des garçons et des filles qui sont en capacité, par leur maturité, de pouvoir assumer une conduite seule Â» argumente-t-il.  Néanmoins, selon lui, cette mesure doit être plus  encadrée et intransigeante avec les jeunes conducteurs irresponsables.

Faciliter l’insertion professionnelle

S’il comprend la nécessité de faciliter l’insertion professionnelle de la jeunesse française, il en appelle à d’autres décisions pour la sensibiliser, la responsabiliser et la protéger. «  On aurait pu autoriser cette conduite seulement à différents moments de la journée. On aurait pu interdire l’usage  de certains types de véhicule Â». Pour M. Warnier, deux notions sont à faire valoir. « Celles pour l’emploi et la formation, qui revêt d’une importance toute particulière, notamment dans le milieu rural,  et la seconde, liée aux loisirs. Est-on obligé de tout mettre dans le dispositif ? Cela mérite réflexion Â».

La sécurité

Georges Warnier, fervent défenseur de la sécurité au volant, appelle également le gouvernement à l’intransigeance. Hier,  Elisabeth Borne s’était empressée d’ajouter qu’elle serait « très attentive sur le niveau demandé Â». Une exigence que souhaite également notre interlocuteur bisontin. « C’est le volet qui me manque.  Il faut qu’il existe des mesures fortes en direction de ces jeunes qui vont prendre le volant Â» conclut M. Warnier.

L'interview de la rédaction  / Georges Warnier

 

La communauté de communes du Pays de Maîche  fait savoir que les derniers orages ont provoqué d’importantes chutes de pierres, qui ont fortement endommagé les échelles du site des échelles de la mort à Charquemont. Dans ces conditions, leur accès est formellement interdit. Il en est de même pour la via-ferrata. La collectivité demande à tout un chacun de respecter scrupuleusement l’arrêté d’interdiction, qui est valable jusqu’à nouvel ordre.