Le BesAC enchaîne à vive allure : troisième match en huit jours, et toujours à la recherche d’un premier succès cette saison. Ce déplacement en Provence s’annonce redoutable face à Fos-sur-Mer, relégué d’Élite 2 et auteurs de cinq victoires consécutives. Privé de son scoreur Fred Thomas, le groupe bisontin reste diminué, avec Hanck et Cagnet encore en phase de reprise. Malgré une défense solide, l’attaque peine à suivre. Dans ce contexte, le BesAC devra puiser dans ses ressources pour tenir tête, résister, et pourquoi pas… créer la surprise.
Il y a du football ce mardi soir. Dans le cadre d’une nouvelle journée de championnat en national, le FC Sochaux Montbéliard se déplace chez Quevilly Rouen Métropole. Le coup d’envoi du match sera donné à 19h30. Au classement, les Sochaliens occupent la cinquième place, après leur victoire, en fin de semaine dernière, face à Aubagne. L’adversaire est quinzième.
Après une première réunion d’information tenue lundi soir à Champvans, la préfecture du Jura rappelle qu’une seconde rencontre est prévue ce mardi 21 octobre à 20h, à la salle des fêtes de Ney. Ces réunions publiques visent à informer les éleveurs, les professionnels agricoles et les habitants sur la dermatose nodulaire contagieuse, la campagne de vaccination en cours et les mesures de biosécurité à mettre en place.
À l’occasion du 130e anniversaire de la CGT, l’Union départementale du Jura organise une série d’événements ouverts au public dès le samedi 25 octobre. Point d’orgue : une manifestation en défense de la ligne des Hirondelles, à 15h30 place de l’Abbaye à Saint-Claude, alors que la Région vient d’allouer 12 millions d’euros pour son entretien.
Deux conférences-débats suivront : le 29 octobre à Champagnole (cinéma Rex, 18h) sur les luttes sociales dans le Haut-Jura, puis le 6 novembre à Lons-le-Saunier (Carcom, 20h), avec la projection du documentaire Dans la maison rouge. Clôture le 8 novembre à Juraparc avec trois débats successifs sur l’intelligence artificielle (13h30), le travail (15h30) et l’histoire de la CGT (17h30). Pour de plus amples informations : cgtjura.fr
Un accident de la route, impliquant un poids-lourd qui transportait du lait, s’est produit lundi soir, au hameau les Vacheresse Vierges, à Montandon. Le véhicule a terminé sa course, sur le côté, dans un champ. Le conducteur, âgé de 57 ans, a été transporté, légèrement blessé vers l’hôpital Nord Franche-Comté.
Une candidature née d’un sens du devoir collectif
Patrick Comte, figure bien connue du tissu économique pontissalien, a officialisé sa candidature aux municipales avec un mot d’ordre : servir la ville. Il se présente sous la liste " Mieux Vivre à Pontarlier". Son engagement s’inscrit dans une logique de transmission et de reconnaissance envers une ville à laquelle il se dit profondément attaché. Soutenu par son entourage, il évoque une dynamique de confiance collective.
L'interview de la rédaction : Patrick Comte
Parité et composition de l’équipe
La liste menée par Patrick Comte, qui refuse toute étiquette politique, est annoncée comme complète. Il reconnaît toutefois les difficultés à atteindre la parité, évoquant la réalité des contraintes professionnelles et familiales qui pèsent davantage sur les femmes. Cette lucidité s’accompagne d’une volonté d’agir sur les freins structurels à l’engagement féminin : « Il faut créer des conditions pour que les femmes puissent s’investir » déclare-t-il.
Gouvernance et méthode : la concertation au cœur du projet
La concertation constitue la pierre angulaire de sa démarche. Les grands projets, qui animeront la feuille de route du mandat sollicité, seront élaborés avec les acteurs économiques, les associations, les commerçants, les industriels et les habitants. « Ce ne sera pas de l’entre-soi" souligne-t-il. "Les bonnes idées sont partout, il faut juste les écouter ». Par ailleurs, à travers son projet et les décisions qui en découleront, il veut combattre le climat de mal-être au sein du personnel municipal, évoquant un « vrai dysfonctionnement » : « Je veux que les employés arrivent avec le sourire. On ne peut pas faire du bon travail en étant malheureux. »
Un projet fondé sur l’équilibre entre social et économie
Pour le candidat, social et économie sont indissociables : « Il faut du social pour l’économie, et de l’économie pour le social. » Il défend une approche systémique où associations, entreprises, commerçants et habitants doivent coopérer à la réalisation de projets durables. Cette logique de coopération se double d’une volonté de gestion rigoureuse : Pontarlier dispose d’un budget de 46 millions d’euros, dans lequel chaque euro dépensé doit être utile », affirme-t-il. Ce sera toute la logique des initiatives qui seront mises en place.
L'interview de la rédaction : Patrick Comte
Transparence et engagement programmatique
La profession de foi de l’équipe Comte sera présentée en janvier 2026, sous une forme « claire, chiffrée et vérifiable ». « Les Pontissaliens pourront nous juger sur du concret » déclare-t-il. L’équipe revendique une méthode de travail proche du privé : étude des bilans, analyse de ce qui a été bien ou mal fait, et élaboration de projets « réalisables et utiles ». Parmi les chantiers évoqués : revitalisation du centre-ville, logement abordable, et réévaluation des investissements municipaux (objectif : passer de 8 à 12–15 millions d’euros d’investissement). Sans oublier le devenir de la maison Chevalier. Sujet de bien des discussions, ces dernières années dans la capitale du Haut-Doubs.
Une campagne ouverte au dialogue, pas à la confrontation
S’il reconnaît le caractère compétitif de la campagne, M. Comte rejette toute logique d’affrontement : « Je préfère parler de concertation que de match. Que le meilleur gagne, mais sans agressivité. » Il envisage une campagne « sportive mais respectueuse », marquée par des rencontres citoyennes, une permanence ouverte, et une écoute active des habitants.
« Candidat de la concertation et du bon sens », Patrick Comte souhaite incarner une gouvernance locale fondée sur la proximité, la rigueur budgétaire et la coopération.
Son projet, encore en maturation, place le tourisme, la culture et la revitalisation du centre-ville au cœur d’une ambition collective : redonner à Pontarlier sa place de capitale du Haut-Doubs.
En attendant le résultat du scrutin de mars prochain, il promet un programme « réaliste, chiffré et transparent », à l’image d’une campagne qu’il veut respectueuse, ouverte et participative.
L’hôpital de Pontarlier a été la cible d’une cyberattaque dans la nuit de samedi à dimanche. Les pirates informatiques ont pris en otage des données numériques sensibles et réclament une rançon.
Un hôpital contraint au mode “dégradé”
Par mesure de précaution, la direction a décidé de mettre en veille l’ensemble du système informatique. Depuis dimanche matin, les services fonctionnent en mode dégradé : retour aux stylos, papiers et fax. Dans chaque unité, l’organisation a dû être repensée.
Des équipes mobilisées et solidaires
Pour faire face, plusieurs professionnels ont été rappelés de congé. Des heures supplémentaires sont prévues et certaines activités tourneront au ralenti.
Selon la direction, il faudra plusieurs semaines pour que l’hôpital retrouve un fonctionnement normal.
Soutien et enquête en cours
Une enquête a été ouverte afin d’identifier l’origine de l’attaque et ses auteurs. En attendant, les services informatiques sont à pied d’œuvre pour rétablir le système.
Le département du Doubs et le CHU de Besançon ont réagi rapidement : ils fourniront à l’établissement une cinquantaine de téléphones portables et une centaine d’ordinateurs connectés pour permettre une reprise partielle de l’activité.
Pour contacter l'hôpital, un numéro vert a été mis en place. Il s'agit du 0.805.090.125
Le samedi 18 octobre, à Besançon, deux opérations distinctes menées par la police ont permis d’interpeller deux jeunes hommes impliqués dans des trafics de stupéfiants.
À 14h45, chemin des Cerisiers, un mineur de 17 ans était surpris en pleine transaction. En fuite, il abandonnait une sacoche contenant 486 euros, 110 grammes d’héroïne et 20 grammes de cocaïne. Au cours de son audition, il a reconnu trafiquer via l’application Signal depuis le 29 septembre. Il a été remis en liberté avec une convocation devant le juge des enfants le 28 novembre.
À 15h30, rue des Granges, un signalement de riverain menait à l’interpellation d’un jeune homme de 19 ans porteur de cocaïne et de cannabis. Une perquisition à son domicile révélait un stock conséquent de drogues dures et de synthèse, ainsi que 760 euros en liquide. Il a reconnu revendre depuis le 14 octobre et sera jugé le 7 mai prochain.