Les secours sont intervenus cette nuit, vers 2h30, à Ruffey-le-Château, sur la départementale 67, pour un incendie sur un poids-lourd, transportant 20 tonnes de fourrage. La remorque, contenant 10 tonnes de fourrage, a pu être détachée et préservée par le conducteur avant l’arrivée des secours. Trois lances ont été établies.
Un automobiliste d’une trentaine d’années devra s’expliquer le 2 juin prochain devant le tribunal judiciaire de Besançon. Mardi soir, vers 23h, lors d’un contrôle routier, l’homme, qui roulait à vive allure, présentait les signes caractéristiques de l’ivresse. Ce dernier a refusé de se soumettre aux vérifications d’usage. Il a, dans un premier temps, été placé en garde à vue avec notification des droits différés. Après dégrisement, lors de son audition, il a reconnu partiellement les faits.
Un homme, avec un taux de 2,14 grammes d’alcool dans le sang, a été interpellé ce mercredi matin, vers 9h30, à un arrêt de bus, situé rue du Luxembourg, à Besançon. Il est soupçonné d’avoir blessé une femme de 35 ans. La victime, qui présentait une plaie ouverte au cuir chevelu et des traces de coups sur le visage, se trouvait au 2è étage d’un immeuble dans un appartement. A 17h, ce mercredi soir, il présentait encore un taux d’1 gramme d’alcool par litre de sang.
Ce mercredi, vers 10h, un jeune homme d’une vingtaine d’années, connu des urgences psychiatriques du CHU Minjoz à Besançon, a été interpellé et placé en garde à vue différée en raison de son alcoolémie et de son emprise sous produits stupéfiants. Il est soupçonné d’avoir violenté deux personnes, rue Lavoisier à Besançon. Il aurait utilisé un panneau de signalisation.
C’est un événement qu’elles ne manqueraient pour rien au monde. Ophélie Janiault, étudiante en BTS Agricole Production Animale, et Solène Berne, étudiante en BTS Agricole Analyse, Conduite et Stratégie de l’Entreprise Agricole, au lycée de Dannemarie-Sur-Crête, participeront ce samedi 26 février à la finale nationale des ovinpiades qui se déroulera au Salon de l’Agriculture de Paris.
Pour en arriver là , les deux étudiantes ont surclassé une trentaine d’autres candidats lors de la sélection régionale qui s’est tenue à Levier. Les deux compétitrices, motivées par la place parisienne qui était en jeu, ont réussi la dizaine d’ateliers qui étaient proposés. Au menu : reconnaissance des races, parage, appréciation de l’état de santé de l’animal, tri des animaux, … .
Vivre pleinement le salon
Comme tous les jeunes passionnés, Ophélie et Solène trépignent d’impatience. Elles en oublieraient presque le concours qui les attend. La possibilité qui leur est offerte de pouvoir vivre le salon de l’agriculture de l’intérieur est fortement appréciée. Le partage des savoir-faire, la rencontre avec d’autres professionnels, d’autres cultures, la vie collective, … sont autant de situations qu’elles attendent de vivre pleinement. En bonnes franc-comtoises qu’elles sont, elles ne quitteront pas la capitale sans avoir assisté au grand concours de la Montbéliarde, qui se disputera dimanche.
L'interview de la rédaction : Ophélie Janiault
Dans une lettre ouverte, la CGT s’inquiète que la qualité des services publics dans le Jura, et notamment à la Dreets, anciennement l’inspection du travail. Selon le syndicat, cette administration n’assurerait pas sa mission de renseigner les salariés sur leur droit au travail. Il incombe cette situation au non-remplacement de deux agents en charge de ce service. La CGT dénonce ces conditions et demande que « la défense des droits des travailleurs reste la priorité dans cette période marquée par des plans de licenciements de masse ».
Comme chaque année à pareille époque, les collectivités votent leur budget. A Grand Besançon Métropole, la machine est en route. Le budget primitif de la collectivité sera voté le 31 mars, après que les élus se soient positionnés sur les orientations budgétaires, qui seront au menu du conseil communautaire de ce mercredi soir.
Le budget final qui s’élève à 320 millions d’euros voit sa taxe foncière augmentée de 0,9%. L’investissement s’élève à 111 millions d’euros, dont plus de 86 millions pour les seules dépenses liées à l’emploi et au développement économique. Anne Vignot parle d’un « budget de la transition », avec des investissements prévus dans différents domaines comme les mobilités, la rénovation thermique des bâtiments et le choix des matières premières. L’accompagnement des entreprises fait également partie des axes soutenus par le Grand Besançon. Sans oublier le tourisme, et notamment l’éco-tourisme. Une ligne de conduite qui s’inscrit excellement bien aux attentes de ceux qui font le choix de séjourner sur notre territoire et au potentiel de ce dernier.
L'interview de la rédaction
Annie Genevard a pris sa décision. La Députée de la cinquième circonscription du Doubs a choisi de se représenter pour un nouveau mandat. Annie Genevard est loin d’être une inconnue sur la scène publique et politique locale et nationale. La parlementaire du Haut-Doubs sollicite ainsi un troisième mandat. Tout au long de ces cinq dernières années, l’ancienne maire de Morteau a occupé la fonction de Vice-présidente de l’Assemblée nationale. Sa gestion des débats, lorsqu’elle officiait au perchoir, a été saluée par ses collègues députés. Plein Air a rencontré Mme Genevard.
Pourquoi avez-vous choisi de vous représenter ?
L’enthousiasme est toujours là . Il en faut pour exercer ce mandat. J’ai envie de continuer à servir, à être utile à mon territoire, à ses habitants, de continuer les dossiers sur lesquels je travaille depuis longtemps et continuer une fonction que je crois utile à la fois au niveau national, par le travail qui est fait à l’Assemblée nationale, et au niveau de ma circonscription. Je pense que j’en ai désormais l’expérience. Je crois avoir la confiance de beaucoup des habitants de cette circonscription, que je parcours en tous sens et que je connais bien. Je n’oublie pas la relation de proximité que j’aie pu avoir, pendant ce mandat, avec les personnes que je reçois dans mes permanences, les entreprises et les élus que je visite et les associations que je rencontre. Cette proximité, cette relation de confiance et l’expérience que j’en aie peuvent être utiles.
Vous considérez-vous comme une élue nationale ou locale ?
Je suis à la fois une élue nationale et une élue locale. C’est évident. Ce mandat fonctionne sur deux jambes. Lorsque je reçois toutes sortes de personnes qui m’alertent sur tels ou tels problèmes, j’essaie de faire évoluer la réglementation et la législation chaque fois que c’est possible. C’est très utile d’avoir cet aller-retour entre les réalités que je connais et le travail à l’Assemblée nationale. Le Député représente la nation, les Français. Nous devons à la fois être à l’écoute de ce qui préoccupe nos concitoyens et mener un travail de législateur et de contrôle de l’action du gouvernement.
Certains parlementaires ont choisi de jeter l’éponge. Avez-vous longuement réfléchi avant de prendre votre décision ?
Si j’ai réfléchi, ce n’est pas très longtemps. Ma décision a été prise assez rapidement. Quand on exerce un mandat, que ce soit celui de maire, que j’ai exercé, de conseiller départemental ou régional ou député, il faut aimer la responsabilité publique, rencontrer nos concitoyens, avoir beaucoup d’attention et de patience pour les comprendre et essayer de répondre au mieux aux préoccupations. Cela suppose d’avoir envie. Cela suppose d’avoir la flamme. Clairement, je l’aie.
L’incertitude est grande quant à l’issue du scrutin présidentiel. Etes-vous inquiète ?
J’annonce aujourd’hui ma candidature parce que traditionnellement, en février, nous le faisons, mais nous sommes d’abord dans la séquence présidentielle. Nous n’allons pas tout mélanger. Je fais campagne dans le cadre de la présidentielle pour Valérie Pécresse, la candidate des Républicains que je soutiens. Viendra le temps de la campagne des législatives. Il n’est pas encore venu. Une haie après l’autre.
Ferez-vous campagne et avez-vous besoin de faire campagne ?
Bien sûr. Par respect pour les électeurs. Il ne faut pas être présomptueux Il n’y a pas d’élection qui soit gagnée naturellement. Il faut donc aller à la rencontre. Le temps de la campagne, c’est une question de respect des électeurs et des citoyens. Je ferai campagne avec le même enthousiasme, la même détermination, le même engagement que celui que l’on me connaît. Cela me paraît tout à fait normal.
L'interview de la rédaction