Les cuisses de grenouilles vont petit à petit apparaître sur les cartes des restaurants de la région. C’est un plat très prisé en Franche-Comté. C’est la raison pour laquelle, le commandant Trousseau, le patron de la police de Pontarlier, appelle les raniculteurs à respecter les règles en vigueur. Comme chaque année, des contrôles seront effectués pour vérifier que les quotas imposés sont bien respectés. Comme le souligne le policier, il s’agit aussi de préserver la nature et d’assurer la pérennité de l’espèce.
Trop souvent, dans un but mercantile, la législation n’est pas respectée. Des pièges sont installés frauduleusement pour capturer ces batraciens et assurer des ventes plus généreuses.
L'interviexw de la rédaction
Une deuxième journée de guerre a débuté ce vendredi en Ukraine. A Besançon, comme partout ailleurs en France, la communauté ukrainienne et une partie du peuple français sont inquiets. Sur place, les Ukrainiens retiennent leur souffle. Ils essaient de fuir ou de se protéger dans des abris anti-bombes. La situation est inquiétante. Certains gardent espoir, en espérant que le peuple ukrainien et son armée parviendront à faire face. Ils attendent aussi de la communauté internationale une réaction plus forte. Selon les expatriés et les personnes sur place, les sanctions économiques sont insuffisantes pour faire reculer les troupes de Vladimir Poutine. « Nous sommes prêts à combattre. C’est notre force d’être ensemble » explique une jeune ukrainienne, qui vit actuellement à Besançon.
Pour elles, le président russe est « malade et dangereux ». « Il doit être hospitalisé, isolé et éloigné du pouvoir ». « Cette guerre n’est pas que le problème de l’Ukraine » indique-t-elle. Elle regrette que la situation actuelle n’ait pas été davantage prise au sérieux par la communauté internationale. Notamment, lorsqu’en 2014, la Crimée a été annexée par l’armée russe.
L'interview de la rédaction
Une deuxième journée de guerre a débuté ce vendredi en Ukraine. La capitale du pays, Kiev, est encerclée par l’armée russe, qui a pris le contrôle de l’aéroport. Cette dernière a été attaquée. Des missiles ont été lancées. Hier soir, Emmanuel Macron et Vladimir Poutine ont eu un échange téléphonique « sérieux et franc ».
Poutine est désormais plus que jamais isolé. Ce qui ne l’empêche pas de poursuivre son opération militaire. Des responsables politiques n’hésitent pas à le comparer à un dictateur. C’est le cas de Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères et Boris Johnson, le premier ministre britannique. Pour l’heure, les sanctions américaines et européennes ne semblent pas avoir d’impact sur la détermination du président russe. Anne Vignot, Maire de Besançon, est au micro de la rédaction.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot, Maire de Besançon
Lors d’un contrôle, mené rue des Causses, dans le quartier Planoise, une patrouille de police a interpellé un jeune homme de 20 ans, qui était en possession d’une clé et d’un badge dans une chaussette. Le badge sert à ouvrir l’entrée d’un immeuble, que le mis en cause n’occupe pas. Quant à la clé, elle donne accès à un local dans lequel se trouvaient des produits stupéfiants. De l’héroïne, de la cocaïne et de la résine de cannabis ont été saisis.
Un jeune homme de 21 ans, alcoolisé a été placé en garde à vue cette nuit à Besançon. Vers 1h30, sur des caméras de surveillance, il a été vu en train d’asperger un véhicule en stationnement avec un extincteur, rue de Lorraine. L’individu n’a pas pu justifier la provenance de ce matériel. Il a fait l’objet d’une garde à vue différée en raison de son taux d’alcoolémie.
Un homme de 26 ans était encore en garde à vue ce jeudi matin au commissariat de la Gare d’Eau. La veille, au centre-ville de Besançon, attablé à la terrasse d'un bar, rue des Boucheries, l’individu a menacé le commerçant qui lui demandait de quitter les lieux, qu’il occupait depuis un moment.
Après deux ans d’absence, en raison de la crise sanitaire, le grand week-end carnavalesque de Besançon fera son retour en avril prochain. Deux belles journées sont au programme. Cela fait six mois maintenant, malgré les incertitudes que bénévoles et associations se mobilisent pour renouer avec cette ambiance festive collective qui nous a tellement manquée.
Comme ce fut le cas en 2019, le programme se déclinera en deux journées thématiques. Le 16 avril, un temps d’animation est prévu à Granvelle à 13h30. A 20h, place à la soirée Showband, ouverte à tous, avec la possibilité de venir déguiser, à 20h. Enfin dimanche, les festivités débuteront par la course de garçon de café à 13h30. Elle sera suivie par le grand défilé de carnaval à 14h30, avec les traditionnels chars, Guggenmusiks et confettis qui résonneront et seront lancés dans tout le centre-ville.
Pour tout savoir sur cet évènement et s’inscrire (pour les professionnels) à la course de garçon de café, rendez-vous sur la page Facebook de l’événement : https://www.facebook.com/Comit%C3%A9-des-F%C3%AAtes-du-Grand-Besan%C3%A7on-580173109017290
L'interview de la rédaction : Stéphane Iemmolo, secrétaire général du comité des fêtes de la ville de Besançon
En cette année 2022, le Jura célèbre le Bicentenaire de la naissance de Louis Pasteur. Les festivités ont déjà été lancées, avec la publication d’un timbre à son effigie, mais d’autres riches moments sont à venir. Plusieurs acteurs culturels et scientifiques locaux sont engagés dans cette initiative. Associations, collectivités et bien évidement l’établissement public de coopération culturelle « Terre de Louis Pasteur » déclinent un programme qui devrait permettre à tout un chacun de mieux connaître le père de la vaccination, ses travaux et leur répercussion et leur impact dans le contexte sanitaire et environnemental actuel.
Un programme en trois temps
L’établissement public, qui gère la maison de Louis Pasteur à Arbois, la maison natale à Dole et un service pédagogique « les ateliers Pasteur », a prévu un programme en trois temps, avec un contenu associant Pasteur et des problématiques contemporaines. Trois quinzaines ont été pensées. Début avril, seront évoqués les ferments technologiques à Poligny. Ce temps se déroulera sous la forme de colloques, de rencontres, de cafés scientifiques, avec des chercheurs, et d’ateliers. La quinzaine de juin s’attardera sur « les illustres ». Une démarche plus patrimoniale, qui met en lumière ce label, accordé par le ministère de la culture aux deux maisons jurassiennes, mais dont bénéficient également d’autres sites partout en France. A cette occasion, une exposition digitale sur « Pasteur à 20 ans » sera lancée. Enfin, cet automne, le thème des microbes sera abordé. Une réflexion plus scientifique qui mettra en perspective les enjeux sanitaires et environnementaux du moment et les travaux des chercheurs. « La science n’est pas qu’affaire de spécialistes. Nous sommes dans une situation d’urgence. Ce Bicentenaire est également organisé pour donner à chacun de la nourriture intellectuelle pour prendre des décisions personnelles, politiques et citoyennes » conclut Sylvie Morel, directrice de l’établissement public de coopération culturelle « Terre de Louis Pasteur ».
Toutes les informations utiles sont à découvrir sur le site : www.terredelouispasteur.fr
L'interview de la rédaction