La décision a été prise. En raison de la crise sanitaire du moment, les Amis du Musée de Pontarlier ont décidé d’annuler la 20è édition des Absinthiades, qui devaient se tenir en octobre prochain en terre pontissalienne.
Néanmoins, tout n’est pas perdu. A la place, une manifestation de substitution a été pensée. Elle se tiendra les 2 et 3 octobre prochains. Baptisée « le trouble de l’Absinthe », elle permettra à tous les passionnés de la Féé Verte de se retrouver. Au programme : des conférences, des projections, des expositions et l’ouverture des distilleries.
On dispute ce vendredi la 1ère édition de la Classic Grand Besançon. 22 équipes seront sur la ligne de départ. Quatre d’entre-elles figurent à l’UCI World Tour. Le départ de la caravane sera donné à 11h de la rue Mégevand. Les coureurs s’élanceront à 11h30 de ce même endroit.
Le peloton prendra ensuite la direction du Pont de Bregille, du Chemin des Prés de Vaux, Chalezeule, Devecey, Dannemarie-Sur-Crête, Osselle, Avanne-Aveney, Besançon, par le Pont de Velotte , Beure, Mamirolle, Saône, Nancray, Chaudefontaine et Marchaux, une dernière fois pour terminer la course. Soit un parcours de 172 km. On notera la participation de Thibaut Pinot, Nairo Quintana, Benoît Cosnefroy et David Gaudu.
Deux hommes ont été déférés ce jeudi au tribunal judiciaire de Besançon. Le 31 août dernier, ils avaient été interpellés dans un appartement du Boulevard Léon Blum, dans la cité comtoise, après avoir exhibé une arme de poing. Les deux hommes, ivres, ont été placés en garde à vue différée.
Lors de l’intervention, il a été découvert de nombreux billets de banque et des sachets contenant des substances illicites. Une perquisition plus approfondie a permis de découvrir la somme de 870 euros en espèce, un pistolet semi-automatique, 10 pochons d’héroïne et du matériel servant au trafic de stupéfiants.
Deux mineurs, âgés de 17 ans, ont été interpellés ce jeudi après-midi à Besançon. Cachés dans un buisson, à hauteur du Pont Charles de Gaulle, les deux jeunes hommes, tiraient sur les véhicules avec un pistolet watersoft. Lors d’une patrouille, les policiers ont remarqué la présence du canon d’une arme, qui dépassait d’un buisson. Se rapprochant du lieu, ils évitaient de peu la collision avec un autre véhicule qui venait de freiner brusquement après avoir reçu un projectile.
Le 2 septembre, vers 16h30, à Besançon, les policiers motocycliste ont interpellé un conducteur d’une trentaine d’années dont le dépistage de produits stupéfiants s’est avéré positif.
C’est son attitude et l’absence de timbre de contrôle technique sur le véhicule qui ont intrigué les forces de l’ordre. L’individu était également en possession de 16 grammes de résine de cannabis et 3 grammes d’héroïne. Il a été placé en garde à vue, avant d’être laissé libre dans l’attente des résultats d’analyses toxicologiques.
Marie-Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, a choisi de mettre à l’honneur les filières professionnelles en cette rentrée scolaire. C’est la raison pour laquelle, elle s’est rendue ce jeudi dans un lycée de Chalon-sur-Saône en Bourgogne et au Lycée Jules Haag à Besançon.
Mme Dufay explique que « les filières professionnelles ne sont pas assez valorisée », alors qu’elles peuvent conduire à l’excellence. Et de poursuivre : « On ne connaît pas assez la richesse des carrières que l’on peut faire dans les métiers de l’industrie, de l’artisanat et techniques ».

Pour parfaire les formations proposées et les rendre les plus professionnalisantes possibles, le conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté et sa présidente souhaitent continuer de donner aux établissements scolaires les moyens de leurs ambitions, en modernisant les outils pédagogiques et les lieux de formation. « Plus ces espaces seront modernes et agréables, plus ils seront des vitrines pour les jeunes » explique la présidente de région. Une démarche qu’elle espère être déterminante et fructueuse en cette période où de nombreuses offres d’emploi restent à ce jour non pourvues dans ces secteurs d’activité où les jeunes professionnels passionnés et volontaires sont très recherchés.
L'interview de la rédaction : Marie-Guite Dufay
En ce jour de rentrée des classes, Anne Vignot, la maire de Besançon, et Claudine Caulet, l’élue à l’éducation , aux écoles et à la restauration, se sont rendus durant la pause méridienne à l’école Bersot. Un moyen d’évoquer cet autre aspect de l’école et l’intérêt que porte la Ville à la qualité des repas qu’elle propose quotidiennement aux enfants. Chaque jour, la cuisine centrale bisontine confectionne 6000 repas, dont 5500 pour les écoles et 500 pour les enfants accueillis en crèche. Consciente que cela reste encore insuffisant, la majorité municipale espère pouvoir améliorer encore le dispositif existant. D’une part parce qu’environ 180 enfants ne peuvent toujours pas être accueillis dans les cantines bisontines, mais aussi parce que la municipalité veut tendre vers une composition des menus élaborés à partir de produits frais, émanant du local.
Et pour demain ?

Les plats proposés tous les midis sont concoctés par 21 cuisiniers bisontins. A travers son cahier des charges, la Ville de Besançon est très attachée à la qualité des produits utilisés. Chaque année, elle consacre 1,4 million d’euros dans l’achat des denrées alimentaires « pour permettre d’avoir du bio, du local et des produits frais ». Par exemple, les yaourts proviennent de l’ENIL de Mamirolle. Concernant l’avenir, la cité comtoise aimerait pouvoir agrandir davantage sa cuisine municipale, mais les finances manquent sur ce mandat. L’idée « d’optimiser au maximum » l’achat des matières premières vers la filière locale est un objectif prioritaire.
L'interview de la rédaction : Claudine Caulet,
Depuis ce matin, les jeunes français ont repris le chemin de l’école. Cette année, Christine Bouquin, la présidente du département du Doubs a choisi, parmi les 61 collèges que compte le département du Doubs, de se rendre à Ornans, au collège Pierre Vernier. Un moyen d’apprécier les moyens mis à disposition à cet établissement scolaire. En 2021, le Département du Doubs a budgété environ 35 millions d’euros pour la politique des collèges. A cela viennent s’ajouter 850.000 euros supplémentaires pour répondre aux enjeux sanitaires du moment et renforcer les équipes pour lutter contre la diffusion du virus dans les collèges du département. Christine Bouquin est au micro de la rédaction.
A travers ce déplacement dans la vallée de la Loue, Christine Bouquin a voulu mettre en valeur l’engagement de sa collectivité sur tous les territoires, qu’ils soient ruraux ou urbains. La patronne du Département du Doubs a voulu également mettre en exergue les différentes politiques qu’elle soutient, comme l’inclusion des élèves en situation de handicap le renforcement des circuits courts dans la conception et la préparation des repas en direction des jeunes et le développement du numérique.
Soutien aux agents des collèges
Une fois n’est pas coutume, Christine Bouquin a souhaité commencer sa visite par un temps d’échange et de discussion avec les agents du collège Pierre Vernier. L’élue est venue les remercier pour « l’investissement dont ils ont fait preuve depuis le début de la pandémie ». Les agents en ont également profité pour lui faire part de la situation actuelle de l’établissement, qui se trouve en sous-effectif, ce qui rend la tâche de travail encore plus compliquée. A Ornans, comme dans beaucoup d’autres collèges du département, seuls les élèves de sixième ont fait leur rentrée ce jeudi. Les élèves des autres niveaux seront de retour à compter de ce vendredi.
L'interview de la rédaction : Christine Bouquin