Les filles de l’ESBF ont remporté le match qui peut donner de l’espoir pour cette dernière ligne droite en championnat. Hier soir, au palais des sports, elles ont vaincu Plan de Cuques sur le fil, 26 à 25. Elles conservent leur 8è place au classement, mais sont à égalité de points avec Nice (7è). Une formation que les Engagées affronteront dimanche après-midi dans le sud.
C’est un véritable fléau. Depuis le début de ce nouveau mandat, en 2020, près de 4000 élus ont démissionné en France. Ces départs ont concerné 238 maires, 773 adjoints et 2.976 élus municipaux. Dans le département du Doubs, le contexte est identique. A tel point que Patrick Genre, le président de l’association des Maires de France, s’en est ému auprès de l’instance nationale et son président David Lisnard. Ce dernier a d’ailleurs fait savoir ses inquiétudes sur le sujet, il y a quelques jours, dans le journal « Le Figaro » et au gouvernement.
Dans le département du Doubs, ce sont une vingtaine de Maires qui ont jeté l’éponge. Les responsabilités, de plus en plus importantes, qui leur incombent, les tâches administratives et l’agressivité de certains administrés expliquent cette situation. « Les agressions se sont beaucoup développées. Il s’agit de violences physiques ou verbales » explique M. Genre. Et de poursuivre : « Ce mandat est particulier. La crise sanitaire est venue perturber les prises de fonction qui se sont faites à distance. Toute la cohésion d’équipe, que l’on trouve en début de mandat, n’a pas pu se faire correctement ».
« La plus belle fonction élective qui existe »
Patrick Genre reconnaît la complexité du rôle de Maire. « Il est fortement sollicité. Il est la personne vers laquelle on se dirige pour tous ses problèmes et il n’a pas toujours la réponse » explique l’édile pontissalien. L’inquiétude est grande pour l’avenir. Il n’y a qu’à se rappeler les soucis qui ont été enregistrés dans certaines communes, où il n’a pas toujours été facile de composer des listes lors des dernières élections municipales. Parfois, une seule liste était proposée au suffrage des électeurs. « Ca peut être préoccupant. Je crois, qu’en 2020, près de 45% des maires ne s’étaient pas représentés. Je pense qu’ils seront plus nombreux en 2026 » argumente M. Genre. Et de conclure : « J’espère qu’il y aura assez de femmes et d’hommes qui accepteront de prendre cette charge et cette fonction, qui est la plus belle fonction élective qui existe ».
L'interview de la rédaction / Patrick Genre
Ce mercredi 19 avril, un hommage sera rendu à Jeanine Dessay, l’infirmière pontissalienne poignardée à 19 reprises dans les toilettes de l’hypermarché casino, le 15 avril 2019, à Pontarlier. Ses proches organisent une soirée durant laquelle sera diffusée le film « Des nouvelles d’ici-bas », tournée par le réalisateur François Royet. Pendant six ans, le cinéaste a suivi cette femme passionnée, engagée, empathique, humaine et responsable. Il a ainsi donné naissance au film « Des nouvelles d’ici-bas », qui raconte le parcours de Jeannine aux côtés des plus démunis.
L'interview de la rédaction / François Royet
Une fois la confiance instaurée, Jeannine Dessaye, un peu suspicieuse sur le bienfondé de cette démarche au départ, y a trouvé un intérêt. La capacité de ce film d’1h30 a rassemblé, a créé du lien avec les spectateurs et a provoqué le débat l’a rassurée. Face aux réactions du public, ces craintes ont été dépassées et ont laissé place à un autre regard. La futilité d’une telle démarche et la peur de donner une image fausse et peu valorisante de ses patients se sont effacées. L’idée de faire comprendre ce qu’est la souffrance, la pauvreté et la fragilité lui a plu. Le professionnalisme du réalisateur et sa démarche humaniste, honnête et vraie ont apaisé l’infirmière, facilité les échanges et rendu la collaboration plus aisée. « Jeanine a compris ce que l’on pouvait faire émerger chez les gens avec un film » conclut François Royet.
L'interview de la rédaction / François Royet
Le film « Des nouvelles d’ici-bas » sera diffusé ce mercredi soir, à 20h, au théâtre Bernard Blier.
L’épidémie de Covid-19 régresse depuis plusieurs mois, et le CHU de Besançon ajuste ses recommandations quant au port du masque entre ces murs. Il ne sera plus obligatoire pour les personnels, les patients, les visiteurs.
Néanmoins, il reste nécessaire dans certains cas :
Évidemment, tous les autres gestes barrières sont toujours d’actualité.
Plus d’informations sur les modalités de visites :
Après l’imbroglio juridique survenu lors du premier projet, qui a contraint son président Patrick Genre à annuler les démarches en cours, le projet de construction d’un centre aquatique intercommunal, sur le territoire du Grand Pontarlier, est de nouveau dans une phase active. Ce qui confirme, si tant est qu’il est utile de le faire, que la collectivité n’a pas laissé tomber son envie de voir s’installer un tel établissement sur la zone de l’espace Pourny.
Les démarches administratives réglementaires sont en cours. Vingt-six projets, venus parfois de l’étranger, ont été reçus par la collectivité. Quatre ont été choisis. A la mi-septembre, à la réception de tous les documents, un jury se réunira pour choisir définitivement le cabinet d’architecture, chargé de mener à bien le projet intercommunal. Le budget est estimé à 27 millions d’euros. Il sera voté en fin d'année, en fonction du projet retenu. Précisons que la collectivité a d’ores et déjà défini les grandes lignes de ce bel investissement. « On veut être en capacité de proposer une offre éducative, de sensibilisation à la natation, sportive, à destination des clubs, et familiale et ludique, avec des espaces de jeu » explique M. Genre.
Une ouverture possible en 2026
L’année 2024 devrait être consacrée aux différents appels d’offres, par le cabinet d’architecte retenu, qui effectuera une sélection des entreprises qui interviendront. Le premier coup de pelle pourrait être mené au début de l’année 2025, pour un accueil des premiers visiteurs dans le courant de l’année 2026.
L'interview de la rédaction : Patrick Genre, président de la Communauté de Communes du Grand Pontarlier
C’est acté. L’info est confirmée par la municipalité valdahonnaise. Le projet d’EHPAD verra bien le jour. La commune a obtenu les autorisations nécessaires. L’arrêté donnant autorisation au permis de construire a été signé. L’avis défavorable, déposé par le syndicat des Eaux de la Haute-Loue, a été levé. Néanmoins, les élus reconnaissent que la distribution de l’eau sur Valdahon nécessitera « une véritable réflexion et l’application de solutions pérennes à moyen et long terme ». Les travaux devraient débuter en juillet prochain. La fin du chantier pourrait être acté en mai 2025.
En raison du mouvement social contre la réforme des retraites, le trafic des TER sera légèrement perturbé ce jeudi en Bourgogne Franche-Comté. Le trafic TGV sera normal. SNCF Voyageurs annonce 4 TER sur 5 en moyenne selon les lignes. Précisons que les circulations matinales sur l’axe Besançon/ Belfort seront totalement réalisés par cars.
Un nouvel accident mortel s’est produit dans le Jura. Un jeune homme de 21 ans n’a pas survécu à ses blessures. L’accident s’est produit lundi 17 avril, sur la route nationale 5, entre Les Rousses et Morez , sur la route Blanche. Son véhicule a quitté la chaussée et a violemment terminé sa course dans les arbres. Une vitesse excessive serait à l’origine de ce drame. Nos confrères du journal « Le Progrès » indique que « depuis le début de l’année 2023, onze personnes ont perdu la vie sur les routes jurassiennes ».