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Le 9 mai, Besançon vivra au rythme de l’Europe à travers une journée de célébration et de découverte. Organisée par la Maison de l’Europe, cette initiative vise à mettre en lumière les valeurs, les financements, l’éducation, la coopération et l’amitié franco-allemande, qui façonnent au quotidien la vie des citoyens européens.

Un parcours immersif à travers la ville

Les festivités prendront la forme d’un jeu de piste ludique, permettant aux participants de rencontrer des acteurs engagés et d’échanger sur les enjeux européens. Le parcours débutera à la Maison de l’Europe, située dans la boucle de Besançon, et traversera l’Hôtel de Ville, la Maison Victor Hugo, le Conseil Régional, la Cité des Arts, avec un total de huit étapes, avant de se conclure au centre Infojeune.

L'interview de la rédaction :Julien Péa, directeur de la Maison de l'Europe en Bourgogne Franche-Comté

Un événement ouvert à tous

L’initiative s’adresse à tous les publics : particuliers, groupes d’amis, associations, mais aussi établissements scolaires, qui pourront découvrir les actions concrètes de l’Union européenne à travers des énigmes et des échanges avec des experts. La Maison de l’Europe, qui possède des bureaux à Besançon et Dijon, joue un rôle clé dans l’accompagnement pédagogique et la sensibilisation aux questions européennes. Elle organise notamment des visites des institutions à Strasbourg et Bruxelles et mène des projets de coopération en Allemagne, Pologne et République tchèque.

L'interview de la rédaction :Julien Péa, directeur de la Maison de l'Europe en Bourgogne Franche-Comté

Pour vous inscrire, appelez le 03.81.21.29.55 ou envoyez un email à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Précisez vos nom, prénom, numéro de téléphone, l’organisme que vous représentez, le nombre de groupes que vous souhaitez inscrire sur des créneaux le matin, l’après-midi ou la journée.

C’est officiel : la Citadelle de Besançon, classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO, est en compétition pour décrocher le titre de Monument Préféré des Français 2025. Elle représente fièrement la Bourgogne-Franche-Comté dans ce prestigieux concours. Pour soutenir sa candidature, il suffit de voter en ligne :  participation au vote . Cette première phase de votes se déroulera jusqu’au vendredi 23 mai prochain.  En fonction des votes et de la mobilisation du public, la Citadelle pourrait représenter  la région dans la deuxième phase du concours. Affaire à suivre.

Le lundi 5 mai dernier, une opération de contrôle visant à détecter les fraudes au chronotachygraphe et au système anti-pollution AdBlue a été menée au péage de Saint-Maurice par six contrôleurs des Transports Terrestres de la DREAL Bourgogne-Franche-Comté, assistés des gendarmes du Peloton Motorisé de Villars-sous-Écot (EDSR 25).

Des fraudes qui impactent la sécurité routière

Depuis 2006, les véhicules de transport routier neufs doivent être équipés d’un chronotachygraphe numérique, un dispositif qui enregistre les temps de conduite, de repos et la vitesse du véhicule. Son objectif est de garantir le respect de la réglementation sociale européenne sur le temps de travail des conducteurs.

Si la grande majorité des entreprises de transport respecte ces règles, certaines contournent la législation pour maximiser leur rentabilité, ce qui affaiblit la concurrence, dégrade les conditions de travail des chauffeurs et met en péril la sécurité routière.

Les résultats du contrôle

Lors de cette opération, 15 véhicules ont été inspectés, et un cas d’infraction a été relevé :

  • Cabotage irrégulier, une pratique où un transporteur réalise des livraisons internes à un pays où il n’est pas basé.
  • Repos hebdomadaire en cabine, interdit par la réglementation pour préserver les conditions de vie des chauffeurs.

Depuis avril dernier, un vaste chantier de restauration du Doubs est en cours sur plus de 3 kilomètres entre Doubs et Arçon, mené par l’EPAGE Haut-Doubs Haute-Loue. Ces travaux répondent à une double problématique : réduire les pertes d’eau en période de sécheresse et prévenir les risques d’inondation dans les zones urbanisées.

Pourquoi ces travaux sont-ils nécessaires ?

Le Doubs est une rivière karstique, ce qui signifie qu’elle peut perdre une partie de son eau dans des fissures souterraines. En été, lorsque le niveau d’eau est bas, ces pertes entraînent l’assèchement du lit, mettant en péril la faune, la flore et les usages liés à l’eau, comme l’approvisionnement des communes. À l’inverse, lors de fortes pluies, l’eau peine à s’évacuer correctement, exposant certaines zones à des risques d’inondation.

Les solutions mises en place

Face à ces défis, plusieurs mesures techniques sont appliquées :

Rechargement du lit en matériaux alluvionnaires : l’ajout de graviers et de sédiments permet de colmater les fissures naturelles et de limiter la fuite de l’eau vers le sous-sol.

Installation de banquettes minérales : en réduisant la largeur du cours d’eau, ces aménagements assurent un débit plus stable et permettent à la rivière de conserver un niveau d’eau suffisant même en période d’étiage.

Optimisation de la gestion des crues : en modifiant la morphologie du lit, les travaux facilitent l’écoulement naturel de l’eau, limitant ainsi l’impact des inondations.

Quel impact à long terme ?

L’objectif est de redonner au Doubs un fonctionnement plus équilibré, où l’eau reste disponible en toute saison tout en limitant les risques liés aux crues. Si ces interventions s’avèrent efficaces, d’autres secteurs pourraient bénéficier de restaurations similaires, notamment jusqu’à Ville-du-Pont. Au-delà des aspects techniques, ce projet reflète une volonté plus large de préserver les cours d’eau tout en garantissant leur usage durable pour les générations futures. Ce chantier, qui s’étend sur plusieurs mois, illustre ainsi l’importance d’une gestion proactive des rivières face aux défis climatiques.

 

Le 10 mai, l’association Grain d’Pixel convie les Bisontines et Bisontins à rejouer une scène historique : celle de la crue du Doubs de 1910, figée par un cliché pris sur le pont Battant. À 18h,  munis de parapluies, les différents acteurs  prendront la pose pour recréer cette célèbre photographie, offrant une nouvelle interprétation de cet événement marquant. L’initiative s’inscrit dans un projet collectif d’exposition, dont la restitution – incluant la photo actuelle et sa carte de référence – sera présentée en août prochain à la Galerie de l’ancienne poste. Cette "master class" artistique dépasse le seul cliché du pont Battant, revisitant d’autres images historiques de Besançon.

La crue de 1910 : un déluge inoubliable

 Les 20 et 21 janvier 1910, le Doubs sort violemment de son lit, plongeant les rues de Besançon sous les eaux. La montée des eaux atteint un rythme impressionnant de 13 centimètres par heure, culminant à 9,57 mètres le 21 janvier à 3 heures du matin – un niveau record, dépassant de 72 centimètres celui de la grande crue de 1882. Alors que les experts estiment qu’une telle catastrophe n’a qu’ 1 chance sur 100 de se produire chaque année, les habitants, confiants, croyaient à tort que la montée des eaux resterait contenue dans les limites des crues précédentes, notamment celles de 1896 et 1882. Mais la nature en décide autrement : l’inondation envahit la ville, marquant les mémoires et laissant des images saisissantes, qui, plus d’un siècle plus tard, continuent de fasciner.

Avec cette reconstitution photographique, Grain d’Pixel invite les habitants à redonner vie à cet instant, ancré dans l’histoire bisontine et au cœur de la mémoire collective. Une opportunité unique de se replonger dans ce passé tumultueux, avec un appareil photo en guise de témoin.

Ce mardi, un exercice "Feux de forêt" s'est déroulé sur les massifs du Jura, mobilisant les moyens aériens de la Sécurité civile et les SDIS du Jura, de Côte-d'Or et de Saône-et-Loire sous la direction de l’État-major de la Préfecture de zone de défense et de sécurité Est.

Dans le cadre du plan d'actions de lutte contre les incendies déployé après les feux de 2022, cet entraînement a réuni plusieurs partenaires : sapeurs-pompiers, gendarmerie, Office national des forêts, Chambre d'agriculture et services de l’État.

Moment clé de cette journée, la signature d'une convention entre le SDIS du Jura et la Chambre d'agriculture, officialisant la collaboration avec le monde agricole, acteur essentiel lors des incendies de l'été 2022.

Le bilan de l’accident survenu, hier après-midi, à Rochefort-sur-Nenon (39), s’est alourdi. Une seule voiture était en cause. L’homme de 83 ans n’a pas survécu à son malaise cardiaque. Son épouse, qui se trouvait à ses côtés, n’était que légèrement blessée.

Les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus ce mardi 6 mai, vers 16h15, à Rochefort-sur-Nenon,  pour un accident de la circulation impliquant un véhicule léger seul en cause. Le bilan fait état de deux victimes, dont une, grièvement touchée, avec un pronostic vital engagé, et un blessé léger. Ils ont été évacués vers un centre hospitalier. Dix secouristes ont été mobilisés sur cette intervention.