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Le 2 mai dernier, vers 23h, rue de la Pelouse, à Besançon, une patrouille de police intervenait  pour des différends de voisinage. Dans un premier temps la patrouille ramenait le calme. Quelques heures plus tard, une nouvelle intervention était menée pour des violences au même endroit. Une des protagonistes, une femme de 30 ans, avait menacé de mort un homme en tentant de lui porter un coup de couteau. C’est une autre voisine qui s’était interposée pour l’en empêcher.

La mise en cause a été interpellée et placée en garde à vue différée, en raison de sa non maîtrise de la langue française, en attente de trouver un interprète. Le couteau n'a pas été retrouvé. La trentenaire s’expliquera le 15 décembre devant la justice.

Le 3 mai dernier, à Besançon, en début de soirée, un équipage de la BAC a tenté de contrôler un véhicule mal stationné sur l’avenue de Montrapon. À la vue des policiers, le passager s’est enfui en courant tandis que le conducteur a pris la fuite en voiture, percutant deux véhicules avant d’abandonner sa voiture  et de tenter de fuir à pied.

Interpellé par les forces de l’ordre, l’homme de 19 ans était en possession de cocaïne. Une fouille menée dans les environs a permis de découvrir un sac contenant 22 grammes de cocaïne et 22 grammes d’héroïne. Placé en garde à vue, il a reconnu sa consommation de stupéfiants tout en niant être le propriétaire du sac retrouvé. Il a été laissé libre dans le cadre d’une enquête préliminaire.

Ce mardi 6 avril, face à l’augmentation du risque d’incendie dans le département, le Préfet du Doubs, Rémi Bastille, organise un exercice à grande échelle mobilisant plusieurs services. Prévu sur les communes d’Orchamps-Vennes et de Loray, l’opération impliquera des moyens conséquents, dont un Canadair, qui écopera sur le lac Saint-Point, un Dash et un hélicoptère. Cet exercice vise notamment à tester la chaîne d’alerte, l’activation de l’outil FR-Alert est prévue, les capacités d’extinction, la sauvegarde des populations et la coordination des renforts interdépartementaux.

Un accident de voiture, impliquant un seul véhicule, s’est produit, ce lundi,  en fin d’après-midi, vers 16h30, à Morteau, hameau du Mont Joly. La victime, une femme de 56 ans, était sortie de son véhicule avant l’arrivée des secours. Considérée comme gravement blessée, elle a été médicalisée sur place puis transportée au centre hospitalier de Pontarlier. La gendarmerie nationale et le maire de Morteau étaient également présents sur les lieux.

Après plusieurs années de baisse de fréquentation, la Citadelle de Besançon retrouve son attractivité grâce à une stratégie de renouvellement de son offre touristique. Si la période post-2014 a été marquée par un recul significatif du nombre de visiteurs, amplifié par la crise sanitaire liée au Covid-19, les tendances actuelles montrent une nette reprise, ramenant la Citadelle aux niveaux de 2014, avec une progression constante. Les chiffes sont têtus, le site bisontin a accueilli plus de 291.000 visiteurs en 2024. Soit une augmentation de 129%, par rapport à l’année 2020.

Un retour au premier plan du tourisme régional

Aujourd’hui, la Citadelle de Besançon occupe la deuxième place du classement des sites à entrée payant en Bourgogne Franche-Comté. Se situant derrière  les Hospices de Besançon, et devant le Château de Guédelon. Cette évolution vient confirmer l’efficacité des ajustements mis en place, notamment ceux visant à mieux répondre aux attentes des visiteurs. Ainsi, la diversification des activités et des horaires a permis d’attirer un public plus large et de répondre aux nouvelles habitudes des touristes. Par ailleurs, la réouverture du Musée de la Résistance et de la Déportation, en 2023, est également à prendre en compte pour expliquer cette belle progression. Tout comme la diversification de l’offre culturelle et évènementielle, avec la déclination de nouveaux espaces, d’expositions et d’animations et d’évènements.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot, Maire de Besançon

Une offre réajustée pour s’adapter aux saisons

La Citadelle s’ouvre désormais davantage en soirée, proposant des événements culturels tels que des concerts, des projections de films et d’autres spectacles qui séduisent les touristes cherchant des activités nocturnes agréables dans un cadre frais et historique. Grâce à ces ajustements et à une approche résolument tournée vers l’attractivité et l’adaptation aux besoins des visiteurs, l’établissement renforce son positionnement parmi les lieux incontournables du patrimoine régional. La tendance haussière devrait se poursuivre, permettant d’atteindre prochainement les niveaux de fréquentation espérés.

Nouveaux aménagements et rénovations sur le site

La Citadelle de Besançon poursuit sa transformation avec l’aménagement de deux nouveaux jardins associés aux Muséum et au Musée Comtois. Le jardin zoologique évolue également pour améliorer le bien-être animal. Par ailleurs, plusieurs espaces bénéficient de projets de rénovation, notamment le Musée Comtois.  En 2027, le hangar de manÅ“uvre deviendra un espace polyvalent ouvert toute l’année pour des événements variés. En 2026, la boutique connaîtra  un renouvellement de son offre, favorisant la consommation locale. Enfin, des travaux de rénovation énergétique et de modernisation des sanitaires sont prévus pour améliorer l’accueil du public, tout en préservant une partie du site en accès libre.

Besançon repense l’éclairage de la Citadelle avec un projet ambitieux visant à moderniser l’installation tout en respectant l’environnement. La ville mise sur une technologie innovante qui conjugue mise en valeur architecturale et protection de la biodiversité. Le coût global, intérieur et extérieur, est estimé à près de 1,5 millions d’euros. L’objectif souhaité étant de divisé par quatre les dépenses liées à la consommation d’énergie.

Une évolution guidée par quatre priorités essentielles

La rénovation de l’éclairage repose sur quatre critères fondamentaux : mise en valeur du patrimoine, préservation de la biodiversité, réduction de la pollution lumineuse et amélioration de la sécurité. Un équilibre a été recherché pour que ces objectifs soient compatibles entre eux.  Mis en place depuis 1996, l’ancien éclairage de l’édifice était jugé énergivore, difficilement réparable et non conforme aux réglementations actuelles, il devenait impératif de repenser entièrement le dispositif. Aujourd’hui, il s’agit de dessiner la lumière avec précision afin d’accentuer les spécificités des remparts et de mieux révéler leur architecture. Cette démarche permet même de mettre en évidence certaines discontinuités qui ne sont pas toujours perçues par le grand public.

Un éclairage respectueux de l’environnement et adaptable

L’impact sur la faune a été particulièrement pris en compte. L’ancienne mise en valeur des falaises a été abandonnée afin de préserver le faucon pèlerin et les autres espèces protégées sur site. Certaines zones resteront non éclairées pour favoriser la nidification, et l’allumage sera ajusté selon les saisons et le cycle biologique des animaux présents. De plus, l’éclairage sera évolutif, avec des points lumineux modulables individuellement pour répondre aux exigences écologiques,  tout en maintenant l’animation urbaine. Un travail minutieux permettra d’adapter la lumière aux moments de forte affluence touristique, notamment au crépuscule.

L'interview de la rédaction : Victor Gauvain, chef du service système te réseau à Grand Besançon Métropole.

Une installation technique de pointe et une consommation maîtrisée

L’ensemble du dispositif sera composé de LED de dernière génération, permettant une réduction par quatre de la consommation énergétique par rapport à l’ancien système. Les températures de couleur seront également ajustées pour limiter l’impact sur les insectes et préserver l’équilibre naturel du site. Le nombre de points lumineux a été optimisé pour une meilleure répartition de la lumière, évitant ainsi le gaspillage tout en assurant un confort visuel.

Un projet inédit à l’échelle du patrimoine national

Avec 12 hectares concernés, ce projet d’éclairage patrimonial est une première en France. Contrairement aux installations classiques qui fonctionnent en mode « on/off », la lumière pourra s’adapter aux déplacements des animaux grâce à l’expertise scientifique mobilisée. Les travaux devraient débuter fin 2025 pour une inauguration prévue au printemps 2026.

Le 2 mai, vers 19h15, quatre mineurs âgés de 11 à 15 ans ont été appréhendés après avoir commis un vol à l’étalage dans un commerce de la rue Battant. Les jeunes avaient tenté à plusieurs reprises d’acheter un couteau Opinel mais avaient été éconduits en raison de leur âge.

Lors de leur troisième passage, ils ont bousculé une cliente, dérobé un couteau et pris la fuite. Grâce aux caméras de vidéosurveillane, ils ont été interpellés et un couteau a été retrouvé sur l’un d’eux. Sur décision du magistrat de permanence, ils ont été remis à leurs responsables légaux en vue d’une convocation ultérieure pour audition et suites judiciaires.

Le 1er mai, à 11h45, à Besançon, un homme de 20 ans a été intercepté par un agent de sécurité du magasin Monoprix, situé  Grande Rue,  alors qu’il tentait de sortir sans payer une bouteille d'alcool. Lors de son interpellation par les forces de l’ordre, il a été trouvé en possession d’un pochon de cannabis.

Devant faire l’objet d’une amende forfaitaire délictuelle, l’individu s’est emporté et a proféré des insultes à l’encontre d’une policière. Placé en garde à vue, il a finalement été convoqué devant la justice pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) et une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) fixée au 6 novembre 2025 à 13h30.

Publié dans Actualités