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La cour d’assises du Doubs poursuit ce lundi l’examen du dossier de l’ex-anesthésiste Frédéric Péchier. Deux cas sont étudiés : celui de Laurence Nicod, décédée à 50 ans après une opération de l’épaule, et celui de Teddy, victime, en 2016,  d’un arrêt cardiaque à 4 ans après une opération des amygdales. Son père doit témoigner ce matin. Le 14e interrogatoire de l’accusé est prévu cet après-midi.

En football. Tout va bien pour la jeunesse régionale. Les trois clubs encore engagés en Coupe Gambardella ont  brillamment passé le dernier tour régional. Les  Racingmen ont logiquement vaincu Sens sur le score de 4 buts à 0. Pontarlier n’a pas tremblé face à Gueugnon et a vaincu son adversaire bourguignon sur le score de 3 buts à 0. Enfin, ca passe également pour le Besançon Football, qui a battu Jura Sud, sur le score de 4 buts à 2. Le prochain tirage au sort se tiendra le 27 novembre, avec l’entrée en lice des clubs de l’élite, et notamment le FC Sochaux Montbéliard.

Un homme de 43 ans a été retrouvé sans vie cette nuit, vers 2h45, dans un appartement, à la suite d’un incendie, dans le quartier Battant à Besançon. De nombreux moyens ont été déployés sur place par les secours.

L’homme qui a tué son ex-compagne jeudi 20 novembre à Besançon a été mis en examen samedi pour assassinat et placé en détention provisoire. Il avait reconnu les faits lors de sa garde à vue. Laure, 32 ans, supportrice du Racing Besançon et membre de la Brigata Vesontio, a été honorée samedi par 600 personnes réunies lors d’une manifestation contre les violences faites aux femmes. Depuis le début de l’année, près de 150 féminicides ont été recensés en France, dont quatre pour la seule journée de jeudi.

Un violent feu s’est déclaré ce samedi 22 novembre vers 23 h 30 au Manoir des Montagnes, hôtel des Rousses. Mobilisés dans des conditions glaciales, 51 pompiers et 25 engins ont contenu l’incendie, qui a détruit une partie du bâtiment. L’hôtel était fermé et inoccupé, aucune victime n’est à déplorer. L’origine du sinistre reste inconnue.

Privé de ses renforts étrangers pour ce match crucial dans la lutte pour le maintien, le Badminton Val de Morteau a trouvé les ressources nécessaires pour s’imposer 5-3 contre Metz dans le cadre d’une nouvelle journée de championnat en nationale 2. Menés 2-1 après les défaites en simples hommes et la victoire en double dames, les Mortuaciens ont été relancés par la jeune Anastassya Tatranov, victorieuse en simple dames.

Dans la foulée, Michael Cesari et Vivien Daguerre ont remporté le double, avant qu’Ava Money ne s’impose en simple pour porter le score à 4-2. Malgré la perte du premier mixte de Lana et Louka Cesari, le duo Tom Chatelain – Anastassya Tatranov a scellé la victoire. Avec ce succès, Morteau compte désormais 7 points d’avance sur la lanterne rouge avant de conclure la phase aller le 13 décembre à Strasbourg.

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus samedi soir pour deux incendies de conteneurs rue Hector Berlioz. Au n°24, un premier feu sur la voie publique a été rapidement éteint à l’aide d’une lance. Au n°27, un second incendie s’est déclaré dans les caves de l’immeuble, communicantes avec celles du n°28.

Les cages d’escalier des deux entrées étaient enfumées à l’arrivée des secours. Le sinistre, maîtrisé au moyen de deux lances, a endommagé une conduite d’eau potable, entraînant une coupure générale avant réparation. Tous les locataires ont pu regagner leurs logements, à l’exception de deux personnes relogées dans leur famille. ENEDIS, GRDF et les services municipaux étaient présents sur place.

À l’occasion des 30 ans du rapport statistique annuel du Secours catholique, Antoine Aumonier, délégué pour la Franche-Comté, dresse un état des lieux préoccupant de la pauvreté et appelle à faire de la lutte contre la précarité une grande cause nationale en 2027.

Un rapport devenu une référence nationale

Depuis trois décennies, le rapport du Secours Catholique constitue un outil majeur de compréhension de l’évolution de la pauvreté en France. Comme le rappelle Antoine Aumonier, il est élaboré à partir de dizaines de milliers de fiches renseignées par les bénévoles lors de leurs rencontres avec les personnes accueillies. Ces données permettent une analyse fine des trajectoires de vie, des besoins et des fragilités rencontrées. « D’une année sur l’autre, on voit comment évolue le visage de la pauvreté », souligne-t-il.

L'interview de la rédaction : Antoine Aumonier, délégué pour la Francvhe-Comté du Secours Catholique 

Trente ans de recul : trois tendances majeures

Une pauvreté qui touche d’abord les enfants

La majorité des personnes reçues sont des familles – notamment des mères seules avec enfants. Sur les 1,2 million de personnes accueillies, près de 40 % sont des enfants.
En Franche-Comté, 5.000 enfants sont concernés.

La santé comme facteur aggravant

Un grand nombre de personnes accompagnées souffrent de problèmes de santé ou de handicap. Ces fragilités « aggravent leur situation et les font basculer dans la pauvreté ».

Des travailleurs pauvres, y compris en CDI

Le phénomène n’est plus limité à l’intérim ou aux emplois précaires : 28 % des travailleurs rencontrés sont en CDI, mais leurs revenus restent insuffisants pour sortir de la précarité. Une évolution lourde de sens.

Franche-Comté : une région marquée par la précarité des exilés

Localement, les tendances nationales se confirment avec des spécificités marquées. Les familles représentent désormais 37 % des personnes accueillies, contre 27 % en 1994. Les personnes d’origine étrangère sont très présentes, notamment dans les grandes villes de la région.  Les personnes exilées, souvent démunies face aux démarches administratives et à l’apprentissage du français, représentent 75 % des personnes reçues sans ressources. Le niveau de vie médian des personnes accompagnées en France est déjà très faible (565 €), mais en Franche-Comté, il tombe à 435 €. Une situation due à la surreprésentation « des exilés Â», souvent totalement dépourvus de revenus.

Quand la politique publique change le destin de centaines de milliers de personnes

Le recul des 30 dernières années montre l’impact décisif des politiques nationales. Entre 1998 et 2001, période où la lutte contre la pauvreté avait été déclarée grande cause nationale, 800.000 personnes sont sorties de la pauvreté. Selon Antoine Aumonier, ce contexte  s’explique par une meilleure coordination entre services de l’État, collectivités et associations, de nouveaux dispositifs sociaux, des allocations plus adaptées, à l’image du RMI de l’époque.

2027 : Pour une nouvelle grande cause nationale

Le Secours Catholique appelle à ce que la lutte contre la pauvreté redevienne une grande cause nationale en 2027. Un sondage récent montre que 53 % des Français seraient favorables à une augmentation du RSA, dont le montant actuel — autour de 550 € pour une personne seule — est jugé insuffisant. « Nous sommes à un moment charnière », affirme le délégué régional, évoquant une opinion publique oscillant entre méfiance et empathie.

L'interview de la rédaction : Antoine Aumonier, délégué pour la Francvhe-Comté du Secours Catholique 

Un enjeu de société, un enjeu démocratique

Antoine Aumonier invite à intégrer ces préoccupations dans les choix citoyens à venir :
les élections municipales de mars prochain et l’élection présidentielle de 2027. « On peut aider ces mères seules, ces couples avec enfants, ces personnes exilées qui ont risqué leur vie pour arriver ici. Mais il faut le choisir collectivement », insiste-t-il.