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Les fortes précipitations ont provoqué la montée du niveau de la Loue. La rivière est sortie de son lit en fin d’après-midi à Ornans. Elle a envahi la place Courbet, contraignant la municipalité à fermer la circulation entre la place du Jura et la place Courbet. Le niveau pourrait atteindre 2,40 m dans la nuit. Plusieurs routes sont inondées. Les autorités restent en alerte, redoutant un pic identique à celui de 2018.

A Bletterans, en raison de la montée continue du niveau de la Seille et des pluies persistantes, le collège du Parc n’assurera aucun accueil d’élèves ce mardi 25 novembre. La fermeture est décidée par mesure de précaution. Un nouveau point de situation sera communiqué aux familles via Pronote mercredi, indique le communiqué de l’établissement scolaire jurassien.

Dans une lettre ouverte, Dominique Voynet, députée écologiste, et la socialiste Marie-Guite Dufay appellent à l’union des forces de gauche et de l’écologie, pour les municipales bisontines de mars prochain,  pour « que Besançon reste Besançon ». Elles rappellent “l’attachement des habitants à l’histoire de résistance, à la diversité et aux valeurs de solidarité de la ville”. Les deux franc-comtoises mettent en garde contre une droite « agressive » et une extrême droite « décomplexée ».

Elles exhortent la majorité municipale sortante « à se rassembler autour de la maire Anne Vignot “afin de poursuivre le travail engagé pour mieux vivre ensemble, renforcer l’attractivité économique de la ville et protéger ses habitants de toutes les violences ainsi que de la menace du réchauffement climatique”.

Plus grand régiment de la Force opérationnelle terrestre, le 19ᵉ Régiment du Génie  détaille sa feuille de route entre transformation interne, innovations et engagements opérationnels soutenus. Le 19ᵉ RG, qui compte près de 1800 hommes et  s’étend sur trois zones Besançon, Mourmelon et Canjuers,  a dévoilé ses perspectives pour les  mois à venir  : réorganisation organique, avancées majeures dans le génie de combat – du franchissement aux drones en passant par la robotique – et montée en puissance de la réserve. Le régiment reste le plus important de la Force opérationnelle terrestre (FOT) et l’un des plus sollicités en opérations extérieures comme sur le territoire national.

Organisation : retour de la 11ᵉ compagnie et création d’une 6ᵉ compagnie de réserve

L’année 2025 marque un tournant pour la structure interne du 19ᵉ RG. La 11ᵉ compagnie d’instruction est recréée afin de renforcer la formation des jeunes recrues, dans un contexte de fort renouvellement des effectifs. En parallèle, le régiment crée une 6ᵉ compagnie de réserve, cette fois spécialisée dans les savoir-faire essentiels du génie : franchissement, travaux lourds, appuis techniques. Cette montée en puissance s’accompagne d’un élargissement des partenariats et d’un ancrage territorial renforcé.

L'interview de la rédaction : le Colonel Clément Torrent 

2025, une année d’engagement intense en France et à l’étranger

Le 19ᵉ RG affiche en 2025 un taux d’engagement dépassant 35 % de ses effectifs en posture opérationnelle – un record dans l’armée de Terre. Des opération ont été menées en Roumanie, un engagement continu depuis 2022, à Mayotte, au cœur de la reconstruction post-cyclone et  au Liban et en Estonie. En France, le régiment a assuré des missions régulières dans le cadre de Sentinelle, des renforts importants dans la lutte contre les feux de forêt, avec la mission Héphaïstos et des travaux structurants sur plusieurs camps militaires.

19e RG armee

2026 : trois exercices majeurs pour préparer la haute intensité

L’année 2026 s’annonce déterminante pour la préparation opérationnelle du 19ᵉ RG.  Ainsi, l’opération Servus 2026 réunira 250 militaires, dont la moitié issus de la réserve, en Alsace. Il sera conçu et commandé par des officiers de réserve, signe de leur montée en responsabilité. Par ailleurs, 500 sapeurs seront déployés durant trois semaines sur le camp de La Courtine, pour un entraînement complet de l’ensemble des compagnies. Enfin, Orion 2026, en appui au franchissement dans un exercice national. Le 19ᵉ RG apportera ses capacités de franchissement sur un dispositif s’étendant de l’Yonne à la Marne.

Innovations : franchissement léger, fortifications discrètes, drones et robot déminage

Le régiment mène plusieurs projets qualifiés de « game-changers » pour le génie de combat. Dans le cadre des opération de franchissement nouvelle génération,  afin de créer des moyens plus légers, montables à la main, nécessitant très peu de personnel, mais capables de supporter des véhicules lourds. Des industriels viendront prochainement présenter leurs solutions modulaires en matériaux plastiques. Le domaine de la fortification. Le 19ᵉ RG explore de nouveaux matériaux permettant de fortifier des positions plus vite et en réduisant la signature visuelle. Le  régiment travaille également au  déploiement de drones pour la reconnaissance. Enfin, le robot de déminage est dans les cartons. Le 19ᵉ RG est l’un des deux seuls régiments en France à disposer du nouveau système robotisé de dépollution. La mise en service opérationnelle est en cours.

L'interview de la rédaction : le Colonel Clément Torrent 

Ressources humaines : 200 jeunes formés chaque année et une réserve dynamique

Avec un turnover de 15 à 20 %, le 19ᵉ RG forme environ 200 jeunes par an au sein de cinq formations initiales de douze semaines.  La réserve opérationnelle, forte de 370 personnels, se distingue par une forte proportion d’étudiants, attirés par la souplesse et la diversité des missions. Le régiment doit recruter 80 à 100 réservistes par an pour maintenir ce niveau. Comme le rappelle le Colonel Clément Torrent,  « Le réserviste d’aujourd’hui peut partir au Liban ou en opération intérieure comme n’importe quel sapeur d’active. ». Le 19ᵉ RG entretient par ailleurs des liens privilégiés avec huit Classes Défense de l’académie de Besançon, renforçant ainsi son ancrage local.

Ce lundi, en fin d’après-midi, un accident s’est produit à Malpas, sur la départementale 46, en direction de Labergement-Sainte-Marie. Un véhicule léger s’est retrouvé sur le toit. Les secours, rapidement dépêchés sur place, ont pris en charge une victime légèrement blessée. Elle a été transportée vers le centre hospitalier de Pontarlier.

Ce vendredi 21 novembre, vers 11h45, deux jeunes femmes ont tenté de dérober plusieurs vêtements d’enfants à l’aide d’une poussette dans le magasin Kiabi, implanté dans la zone commerciale de Chateaufarine. Au passage des portiques de sécurité, l’une a pris la fuite avec la poussette, tandis que l’autre frappait le vigile qui tentait de l’empêcher de sortir.

La mise en cause, une femme de 26 ans originaire de Lyon, a été interpellée et placée en garde à vue. Le vigile, qui affirme avoir reçu un coup de poing, a déposé plainte. Sa garde à vue devait se terminer ce lundi matin. Elle sera convoquée devant le délégué du procureur le 27 février prochain, en vue d’un classement sous condition.

Un équipage de voie publique de la police bisontin a contrôlé un véhicule immatriculé en Italie, suspecté de vol. À bord se trouvaient trois hommes âgés de 43, 27 et 20 ans, ainsi qu’un mineur de 13 ans. Le conducteur n’a pu présenter les clés du véhicule, tandis que de nombreux outils étaient visibles sur la plage arrière.

La fouille a permis de découvrir sept caisses à outils dont les occupants n’ont pu justifier la provenance. Les intéressés ont déclaré être venus en France pour acheter du matériel, le mineur servant d’interprète. Les objets saisis n’ont toutefois pas pu être rattachés aux plaintes récentes pour vols similaires. Les trois majeurs ont été remis en liberté le 21 novembre, avec convocation devant le tribunal le 8 juin 2026, à 13h30. Le mineur a vu sa garde à vue levée le 20 novembre, à 18h00.

 

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus cette nuit au 69 rue Battant pour un feu d’appartement situé au 3ᵉ étage d’un immeuble d’habitation. Un homme de 43 ans a été retrouvé décédé dans le logement. L’incendie, maîtrisé au moyen d’une lance à incendie, n’a pas gagné la toiture grâce à l’action rapide des secours.

Des reconnaissances ont été menées à l’aide d’un drone sur l’ensemble du bâtiment. Quatre habitants du 2ᵉ étage, dont l’appartement a été sinistré par les eaux d’extinction, ont été relogés à l’hôtel par la mairie. La police nationale et scientifique, ainsi que les services d’ENEDIS et GRDF, étaient présents sur place.