En ce début de semaine, un deuxième jeune lynx a été retrouvé mort sur la départementale 437, près de Morteau, à l’endroit même où un premier avait été percuté ce week-end. Il appartenait à une portée décimée. Dans un communiqué lancé sur ses réseaux sociaux, le centre Athenas dénonce l’attitude de certains chasseurs qui, selon lui, « se félicitent publiquement de ces mortalités ». La structure jurassienne, chargée de la protection de la faune et de la flore sauvage, appelle « les usagers de la route, élus et citoyens à adapter leur conduite et à demander et installer des panneaux d’information ».
Ce mercredi 1er octobre, l’ancien maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, et son ex-directrice de cabinet, Alexandra Cordier, sont attendus devant le tribunal correctionnel de la ville. Ils comparaissent pour des faits remontant à 2020, révélés par un rapport de la chambre régionale des comptes.
Jean-Louis Fousseret est poursuivi pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts. Alexandra Cordier, elle, devra répondre de recel, fausse déclaration à un organisme social et travail dissimulé.
Au cœur de l’affaire : un licenciement prononcé à trois mois de la fin de son contrat, alors qu’elle se lançait dans la campagne municipale. Ce départ anticipé lui aurait permis de percevoir près de 94.000 euros d’indemnités et des allocations chômage. Une procédure jugée irrégulière par le parquet.
Après le succès de la mobilisation interprofessionnelle du 18 septembre, les principales organisations syndicales (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, Solidaires, UNEF) appellent à une nouvelle journée d’action ce jeudi 2 octobre. Objectif : faire entendre les revendications du monde du travail, face à un exécutif accusé d’ignorer les alertes sociales. Le mot d’ordre est clair : amplifier la pression.
Dans le Doubs, l’intersyndicale locale se mobilise avec deux temps forts : un rassemblement à 11h30, Place d’Arçon, à Pontarlier, suivi d’une manifestation à partir de 13h au parking Battant à Besançon. Dans le Jura, on se rassemblera à 10h à Saint-Claude ( place de l’Abbaye), à 10h30 à Dole ( devant la sous-préfecture), à 15h à Lons-le-Saunier ( place de la liberté) et à 18h à Champagnole ( devant la mairie).
Une proposition venue de l'opposition de gauche
Lors de la dernière séance du Conseil départemental du Doubs, la question de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur s’est invitée au débat. Magali Duvernois, conseillère départementale d’opposition (canton de Bethoncourt), a pris la parole pour proposer que l’assemblée adopte une motion s’opposant à la signature de cet accord. L’élue a justifié sa demande par les conséquences redoutées sur l’agriculture locale : « Nous savons que le Mercosur mettra en difficulté nos exploitants agricoles, notamment nos filières d’appellation d’origine protégée. Nous devons collectivement dire que nous refusons la signature de cet accord qui favorise une production de moindre qualité et menace notre environnement. »
L'interview de la rédaction : Magali Duvernois
Une réponse de la présidente Christine Bouquin
En réponse, la présidente du Département, Christine Bouquin, a rappelé que les départements de France s’étaient déjà positionnés collectivement. Réunis en bureau, les présidents départementaux ont en effet adopté à l’unanimité une motion dénonçant la version finalisée de l’accord UE-Mercosur. « Avec des termes très forts, nous avons demandé au président de la République de dénoncer la scission de l’accord, qui prive la France de son droit de veto, de saisir la Cour de justice de l’Union européenne, et de garantir la protection de l’élevage français ainsi que la souveraineté alimentaire. Cette motion a été portée au niveau national, ce qui lui donne un poids collectif », a-t-elle indiqué.
Une préoccupation partagée
Si la proposition de Magali Duvernois n’a pas donné lieu à un vote spécifique dans l’hémicycle départemental, le sujet a montré une convergence des préoccupations entre majorité et opposition. Les élus du Doubs se rejoignent sur la nécessité de défendre les filières agricoles locales et de s’opposer à des accords internationaux jugés dangereux pour l’équilibre des territoires ruraux.
Le procès de Frédéric Péchier entre dans une nouvelle séquence importante en ce début de semaine : celle de la Polyclinique de Franche-Comté. Pendant plusieurs jours, la cour d’assises se penche sur trois arrêts cardiaques survenus entre avril et juin 2009 au sein de cet établissement, tous jugés suspects. Les experts estiment que l’ex-anesthésiste, soupçonné d’être impliqué dans 30 empoisonnements, dont 12 mortels, a pu sévir au sein de cet établissement, en plus de la clinique Saint-Vincent.
Ce lundi 29 septembre, vers 6h15, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus au 7 route de la Barèche, à Voires, pour secourir une vache de 600 kg tombée dans la piscine d’un particulier. Mobilisant les sauveteurs animaliers et les spécialistes aquatiques, l’animal a été extrait à l’aide de sangles et d’un engin de levage. En bonne santé, la vache a été remise à son éleveur.
Ce lundi 29 septembre, vers 16h15, un accident de la circulation impliquant deux motos et un piéton s’est produit au 42 rue de Vesoul, à Besançon. Les sapeurs-pompiers du Doubs sont rapidement intervenus, épaulés par le SMUR.
Le bilan fait état de trois blessés graves : les deux motards, âgés de 29 et 34 ans, ainsi qu’un piéton de 48 ans. Tous ont été évacués vers les urgences de l’hôpital Minjoz. La police était présente sur les lieux pour sécuriser la zone et établir les circonstances.
Jean-François Longeot, sénateur du Doubs et président de la Commission de l’Aménagement du Territoire et du Développement durable du Sénat, a officiellement soutenu la demande d’inscription des comices agricoles du Doubs au patrimoine culturel immatériel français.
Dans un courrier adressé à la ministre de la Culture, Rachida Dati, il a salué ces manifestations comme des « vitrines du savoir-faire agricole » et des vecteurs essentiels de transmission des traditions locales.