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Deux matches, deux victoires : le FC La Joux Nozeroy s’affirme comme l’équipe en forme de ce début de saison en Régionale 2. Les Jurassiens ont d’abord dominé Levier (1–0) avant d’aller s’imposer sur le terrain de Poligny Grimont (2–1), confirmant leur solidité et leur réalisme. Ce dimanche, pour la 3e journée du championnat, ils tenteront de prolonger leur dynamique face au FC Villars. Coup d’envoi à 15h sur leurs terres.

Trois jours après les Mondiaux de Kigali, les championnats d’Europe de cyclisme ont débuté ce mercredi en Drôme-Ardèche avec l’épreuve du contre-la-montre féminin. La Suissesse Marlen Reusser a confirmé sa domination en décrochant le titre continental, après son sacre mondial. La Bisontine Juliette Labous s’est classée 6e.

A Pontarlier, les travaux de voirie se poursuivent. A compter de ce mois d’octobre, la cité a programmé des travaux sur l’éclairage public, avec le renouvellement de 30 points lumineux situés Boulevard Pasteur, Avenue Girod et rue du Stade.

 Du lundi 6 au vendredi 31 octobre, le Département du Doubs poursuit les travaux de sécurisation de la Côte de Morre, selon le scénario pluriannuel établi en 2023 avec les acteurs locaux. Ce chantier automnal, décalé exceptionnellement des vacances d’été pour coordonner avec les interventions de la DIR-EST sur la RN 83, vise à renforcer les talus E et F par forages, ancrages et pose de grillages contre les chutes de pierres. Le montant du chantier s’élève à 300.000 euros.

La RD 571 sera totalement fermée à la circulation durant les quatre semaines de travaux. Une déviation est prévue par la voie des Mercureaux (RN 57). Les commerces de Morre et du secteur Rivotte restent accessibles.

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus ce mercredi matin sur la RD464 à Remoray-Boujeons pour un accident de la circulation impliquant un véhicule seul. Une femme de 79 ans, grièvement blessée, a été médicalisée sur place avant d’être évacuée par l’hélicoptère HELI25 vers le CHU Minjoz. La route départementale a été totalement fermée durant l’intervention.

Mardi soir, dans le cadre de son championnat en nationale 1 masculine, le BesAC s’est incliné pour la troisième fois de suite. Les basketteurs bisontins ont cédé sur le fil en Alsace. Longtemps au coude-à-coude avec Mulhouse, ils ont craqué dans le money-time.Score final 63 à 58. 

Le BesAC enregistre ainsi une troisième défaite en autant de rencontres, toujours sans victoire cette saison., La prochaine rencontre se disputera, samedi soir, au Palais des Sports, face à Boulogne-sur-Mer.

C’est depuis le Mémorial des Glacis, haut lieu de mémoire, que Ludovic Fagaut (Les Républicains) a officialisé ce mardi sa candidature à la mairie de Besançon pour les élections municipales des 15 et 22 mars prochains. Déjà chef de file de l’opposition municipale depuis 2020, l’élu entend incarner « une grande union républicaine » allant du centre-gauche à la droite républicaine.

Une candidature sous le signe du rassemblement

Dans un discours long et solennel, Ludovic Fagaut a martelé son appel à dépasser les clivages partisans : « Je ne serai pas le candidat d’un parti. Je serai le candidat des Bisontines et des Bisontins. » L’actuel  1er vice-président du conseil départemental du Doubs, battu de seulement 567 voix en 2020 face à l’écologiste Anne Vignot, entend cette fois fédérer un large arc républicain contre ce qu’il qualifie de « dogme sectaire » et « d’idéologie mortifère » portée selon lui par l’extrême gauche. Son collectif, « Besançon maintenant », se veut le laboratoire de ce rassemblement.

L'interview de la rédaction : Ludovic Fagaut 

Le poids de l’expérience et de la proximité

Fort de onze années d’expérience municipale, dont six passées comme leader de l’opposition, Ludovic Fagaut insiste sur sa connaissance des dossiers locaux et son ancrage de terrain : « Être maire ne s’improvise pas. Être maire se construit avec philosophie, stratégie et expertise. ». L’élu revendique avoir sillonné sans relâche les quartiers, les associations et les commerces de la ville pour construire un projet « concret, pragmatique et à l’écoute des habitants ».

Un projet municipal articulé autour de plusieurs priorités

Ludovic Fagaut a esquissé les grandes lignes de son programme municipal, qu’il promet de détailler dans les prochaines semaines :

  • Sécurité : « Je veux être le maire de l’ordre, celui qui dira aux délinquants : votre place n’est pas dans nos rues. »
  • Économie et commerce : soutien aux indépendants, redynamisation des commerces de centre-ville et attractivité renforcée par une animation continue.
  • Vie associative et culturelle : valoriser le tissu associatif et relancer la dynamique culturelle de la ville.
  • Mobilités : garantir « le libre choix » des usagers, qu’ils soient piétons, cyclistes, automobilistes ou usagers des transports, grâce aux nouvelles technologies et à une meilleure fluidité.
  • Environnement : défendre une écologie « pragmatique et non dogmatique », adaptée aux réalités locales et respectueuse des finances publiques.
  • Services publics : rétablir la confiance entre les agents municipaux et la mairie, avec une organisation « claire et efficace ».

L'interview de la rédaction : Ludovic Fagaut 

Une vision historique et symbolique de Besançon

Tout au long de son allocution, Ludovic Fagaut a puisé dans l’histoire et le patrimoine bisontins pour nourrir son récit politique. De la Besançon romaine à l’héritage de Vauban, en passant par Victor Hugo ou Stendhal, il a rappelé que « Besançon n’a jamais été l’œuvre d’un seul homme », mais bien « le fruit d’une construction collective ».

Une campagne qui s’annonce polarisée

En s’érigeant comme le candidat de l’ « union républicaine », Ludovic Fagaut cherche à élargir son socle électoral au-delà de la droite traditionnelle. L’élu mise « sur le rejet d’Anne Vignot Â», actuelle maire écologiste soutenue par La France insoumise, qu’il accuse de « divisions » et de « dogmatisme ». À moins de six mois du scrutin, sa déclaration lance officiellement une campagne qui s’annonce tendue, où les thèmes de la sécurité, du cadre de vie et de l’identité bisontine devraient occuper une place centrale.

Le dispositif « Bus Métips Santé » fait étape dans le Doubs

Ce mercredi matin, le « Bus Mes Tips Santé » a fait une halte au Campus de la Bouloie à Besançon . À l’initiative de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et porté localement par la CPAM du Doubs, ce dispositif itinérant entend aller à la rencontre des jeunes de 16 à 25 ans pour les sensibiliser aux enjeux de santé et de prévention.

 

ASSURANCE MALADIE 2

Un bus pour parler santé autrement

« C’est un bus qui traverse une vingtaine de villes en France et qui permet d’aborder avec les jeunes, de façon ludique, différentes thématiques liées à la santé », explique Jessie  Rignanesé, responsable du service partenariat marketing de la CPAM du Doubs.
L’objectif : transmettre des messages de prévention et informer les jeunes sur leurs droits en tant qu’assurés sociaux, tout en leur donnant les clés pour préserver leur « capital santé ».

Des ateliers ludiques et interactifs

À l’intérieur du bus et sur ses abords, les stands se succèdent et ne manquent pas d’originalité :

  • Un jeu de l’oie géant pour promouvoir l’activité physique.
  • Des bornes d’arcade abordant les IST (infections sexuellement transmissibles).
  • Un atelier sur l’audition, pour rappeler l’importance de préserver son capital auditif.
  • Des casques de réalité virtuelle, plongeant les jeunes dans une soirée où leurs choix de consommation (alcool, drogues) influencent le cours de l’expérience.
  • Le « Prev’Pong », version éducative du célèbre « Beer Pong », qui illustre de manière concrète la perte de coordination liée à certaines substances.

Ces animations sont encadrées par une trentaine de collaborateurs de la CPAM du Doubs, principalement issus du service prévention.

L'interview de la rédaction : Jessie  Rignanesé, responsable du service partenariat marketing de la CPAM du Doubs.

 

Prévenir tôt pour agir mieux

La tranche d’âge ciblée, 16–25 ans, représente un public difficile à capter. « Cette classe d’âge se pense en bonne santé, mais c’est dès le plus jeune âge qu’il faut prendre soin de soi », souligne Mme Rignanesé. L’idée est aussi de rappeler aux jeunes qu’ils doivent progressivement prendre en charge leurs démarches de santé, souvent encore gérées par leurs parents.

L'interview de la rédaction : Jessie  Rignanesé, responsable du service partenariat marketing de la CPAM du Doubs.

 

 

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Une journée d’échanges

Tout au long de cette matinée, les équipes de la CPAM se tiennent disponibles pour répondre aux questions des jeunes, échanger autour de la santé physique et mentale, et rappeler les dispositifs existants pour faciliter l’accès aux soins. « On joue, on rit, mais on transmet des messages forts et essentiels », conclut la responsable. Le passage du « Bus Mes Tips Santé » dans le Doubs illustre la volonté de l’Assurance Maladie de réinventer la prévention pour qu’elle parle aux jeunes générations.