Ce jeudi après-midi, vers 15h, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus à Pierrefontaine-les-Varans pour un feu de garage dans une habitation mitoyenne. L’incendie, rapidement maîtrisé à l’aide d’une lance, a permis de sauver deux tortues marines. Une tortue terrestre a été retrouvée morte. Le locataire sera relogé dans sa famille.
Ce jeudi 2 octobre, vers 15h30, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus sur le secteur de La Gaufre, à la Cluse-et-Mijoux, pour porter secours à un homme de 85 ans victime d’un accident avec son tracteur agricole. Coincé entre l’engin et une souche d’arbre, l’octogénaire n’a pu être dégagé qu’au moyen de techniques de force. Malgré l’intervention du SMUR, le décès a été constaté sur place.
Un courrier ministériel qui étonne
Le 25 septembre dernier, la maire de Besançon a reçu une réponse du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, à son courrier envoyé début septembre. À la lecture de ce document, un constat s’impose : le ministre semble découvrir l’existence du projet de deuxième commissariat à Planoise. « Je ne manquerai pas de vous tenir informée de la suite qui pourra être réservée à votre démarche », écrit-il, comme si ce dossier n’avait jamais été travaillé. Une formule qui sonne comme un désaveu, alors même que ce projet est discuté depuis plusieurs années avec les services de l’État.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Un long travail engagé depuis 2022
Pourtant, ce commissariat n’est pas une idée nouvelle. Dès 2022, la municipalité avait proposé un site adapté, à proximité de la route de Dole, rue de Champagne, permettant une couverture optimale du territoire. L’État, via le SGAMI (services immobiliers du ministère de l’Intérieur), avait validé l’intérêt de l’opération. Le 14 juin 2023, une réunion technique réunissant préfecture, Ville et SGAMI avait confirmé la faisabilité. Le 21 mars 2024, la décision tombait : ce serait bien l’État, et non pas une foncière externe, qui prendrait en charge la construction. Restait alors une étape cruciale : le financement.
Une promesse publique du ministre de l’Intérieur
Ce projet avait même fait l’objet d’une annonce officielle. En février 2024, lors de sa visite à Besançon, le ministre de l’Intérieur de l’époque Gérald Darmanin avait confirmé publiquement, devant caméras et presse nationale, la création de ce deuxième commissariat à Planoise. Il avait également promis une aide de l’État à hauteur de 60 % pour l’installation de caméras de vidéoprotection.
Depuis, un silence inquiétant
Malgré ces engagements clairs, la Ville n’a plus reçu aucune confirmation. Les courriers envoyés par la maire à l’État, en août puis en septembre 2025, n’ont abouti qu’à cette réponse du 25 septembre, qui laisse entendre que le dossier n’a jamais existé. Pourtant, toutes les étapes techniques et administratives avaient été franchies.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Une transparence insuffisante sur les moyens
Au-delà du commissariat, la question de la sécurité à Besançon illustre les ambiguïtés de la politique nationale. Les effectifs de police, renforcés ponctuellement, restent difficiles à évaluer tant le flou demeure sur les départs, arrivées et mutations. Les élus locaux dénoncent un manque de lisibilité et de transparence sur les moyens réellement affectés à la lutte contre le narcotrafic et l’insécurité.
Vidéoprotection et lenteurs de l’État
Même problème du côté de la vidéoprotection. Alors que les communes financent l’essentiel de l’installation et de l’entretien, l’État ne rembourse qu’une partie des frais, et souvent avec des délais considérables. Exemple : les dégâts causés lors des émeutes de 2023 n’ont été partiellement indemnisés qu’en septembre 2025, couvrant seulement 40 % des sommes engagées par la Ville.
Une succession d’expérimentations inachevées
La Ville avait également été retenue en 2023 pour expérimenter la Force d’action républicaine (FAR), un dispositif censé coordonner police, justice, éducation et associations. Après quelques actions ponctuelles, plus rien n’a suivi. Même constat pour la lutte contre les addictions : malgré l’accord de tous les acteurs locaux sur l’urgence d’ouvrir une « halte soins-addictions », l’État n’a jamais apporté de réponse concrète.
Une responsabilité régalienne en question
Pour la municipalité, la situation est claire : « Besançon subit une succession d’annonces spectaculaires qui ne sont jamais suivies d’effet ». Commissariat, caméras, accompagnement social… autant de dossiers marqués par l’inaction de l’État. Alors que les besoins de sécurité sont pressants et largement identifiés, la réponse ministérielle du 25 septembre apparaît comme une preuve supplémentaire du décalage entre les promesses nationales et la réalité locale.
C’est l’un des débats du moment à Besançon. La France Insoumise dénonce la proposition de l’opposition municipale, représentée par Messieurs Fagaut et Croizier, de déplacer la boutique Jeanne Antide, lieu essentiel d’accueil pour les personnes en grande précarité, actuellement située à Battant.
Le parti évoque « une idée jugée injuste, inefficace et déconnectée des réalités du terrain ». Le mouvement rappelle que la pauvreté ne se déplace pas : elle se combat, avec des moyens, du respect et de la solidarité. Quatre axes sont proposés pour retrouver le vivre-ensemble : Soutien aux structures d’accompagnement ; lutte contre la précarité ; garantie de la tranquillité publique et valorisation des initiatives citoyennes
Ce lundi 6 octobre, à l’occasion de la Journée nationale des aidants, la Plateforme de Répit et d’Accompagnement « Au Fil de l’Aidant » (PFR) propose une journée d’information et de sensibilisation au Centre Hospitalier des Rives du Doubs de Pontarlier, de 8h à 17h. L’événement vise à valoriser le rôle des aidants et à leur faire découvrir les dispositifs d’accompagnement disponibles. L’équipe de la PFR sera présente pour échanger, répondre aux questions et orienter les visiteurs.
Du 6 au 31 octobre, la côte de Morre sera fermée à la circulation pour des travaux de sécurisation des falaises. Plusieurs lignes Ginko verront leurs itinéraires déviés (81, 82, 83, D401 à D407) et leurs horaires modifiés (51, 81 à 86 bis, D401 à D421). Les premiers départs matinaux sont avancés de 15 minutes selon les périodes bleue et jaune. Des suppressions de retours à 18h15 sont également prévues. Plus d’infos sur : https://www.ginko.voyage/info-trafic
Dans un courrier adressé au Premier ministre Sébastien Lecornu, le sénateur Jean-François Longeot exprime ses inquiétudes face à la réforme du mode de scrutin municipal dans les communes de moins de 1 000 habitants. Ce nouveau dispositif, prévu pour les élections de 2026, impose des listes paritaires sans possibilité de panachage, remplaçant le système souple jusqu’ici en vigueur. Le sénateur relaie l’opposition de nombreux élus locaux, qui dénoncent une réforme « peu pragmatique » et susceptible de fragiliser la démocratie de proximité. Il appelle le Gouvernement à mieux prendre en compte la réalité du terrain.
Les Engagées ont tremblé, mais elles ont tenu bon. Hier soir, l’ESBF s’est imposée sur le fil face à Saint-Amand (25-24), au terme d’un duel haletant. Une victoire arrachée qui tombe à pic avant le match retour de Coupe d’Europe contre Most, prévu en fin de semaine. Les Bisontines peuvent aborder ce rendez-vous continental avec confiance, avant de retrouver la Ligue Butagaz Énergie le 8 octobre, en déplacement à Toulon.