Profondément ancrée dans le XXIᵉ siècle, la Ville de Pontarlier poursuit son ambition de devenir une véritable Ville Intelligente. Ce projet, encore en phase expérimentale, vise à transformer le quotidien des habitants grâce à des technologies innovantes, tout en renforçant l’efficience des services municipaux. Tour d’horizon des quatre axes majeurs de cette transformation.
Un projet né de la fibre… et de la vision
Lancé fin 2022, le projet de Ville Intelligente a pris racine avec l’extension du réseau de fibre optique municipal en cœur de ville. Objectif : garantir la souveraineté numérique du territoire et préparer le terrain pour une ville connectée, réactive et évolutive. Ce maillage dense ouvre la voie à une série d’expérimentations technologiques, dont certaines sont déjà en cours.
Des bâtiments connectés pour un confort optimisé
L’hôtel de ville est devenu le laboratoire de cette transformation. Vingt capteurs mobiles y ont été installés pour mesurer la qualité de l’air, l’hygrométrie et les écarts de température. Ces données permettront à terme de piloter intelligemment les bâtiments municipaux, en maîtrisant les coûts énergétiques et en améliorant le confort des usagers. Ce dispositif s’inscrit dans la continuité d’initiatives déjà engagées : Gestion Technique Centralisée (GTC), remplacement des chaudières, et raccordement au Réseau de Chaleur Urbain (RCU). À terme, écoles, médiathèque et gymnases pourraient bénéficier de ces avancées.
Stationnement intelligent : vers une mobilité facilitée
Rue de la République, 53 places de stationnement ont été équipées de capteurs. Ces derniers permettront aux automobilistes de connaître en temps réel les places disponibles. Une application mobile et des caméras viendront compléter le dispositif une fois les tests validés. L’objectif est double : améliorer le confort des usagers et optimiser la rotation des véhicules dans les zones concernées.
Éclairage public : pilotage à distance et économies d’énergie
Cinq armoires connectées ont été installées en centre-ville. Elles permettent de suivre la consommation énergétique, de détecter les pannes et de programmer à distance l’allumage ou l’abaissement de l’éclairage urbain. Ce système offre à la Ville une gestion dynamique de son réseau d’éclairage, avec des gains de productivité et une maintenance facilitée.
Nuisances sonores : des capteurs pour objectiver le bruit
Prochainement, des tests seront menés Rue de la Gare pour mesurer les niveaux sonores. Ces capteurs fourniront des données factuelles permettant d’évaluer les nuisances et d’adapter les politiques publiques en matière de tranquillité urbaine.
Une ville en mouvement
Pontarlier ne se contente pas de suivre la tendance des villes intelligentes : elle la façonne à son échelle, avec pragmatisme et ambition. Si les expérimentations sont encore en cours, elles dessinent déjà les contours d’une ville plus connectée, plus durable et plus attentive aux besoins de ses habitants.
La France traverse une crise politique profonde, marquée par un Parlement sans majorité claire depuis 2024 et une succession de gouvernements fragiles. Aux portes de la mobilisation, le Premier Ministre François Bayrou a annoncé un vote de confiance prévu le 8 septembre, deux jours avant les manifestations. L’enjeu est clair : imposer son plan budgétaire ou céder face à une Assemblée hostile. Dans ce contexte, la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon a d’ores et déjà fait savoir qu’elle soutenait la mobilisation du 10 septembre. Son chef de fil en a même appelé à la destitution d’Emmanuel Macron. Rencontre avec Alexis Poyard, figure militante à Besançon, co-animateur des jeunes insoumis dans la cité comtoise et co-référent des relations presse dans le Doubs. A l’image de son parti, il appelle à une forte participation citoyenne pour dénoncer les politiques actuelles du gouvernement.
L'interview de la rédaction : Alexis Poyard
« Un service public affaibli »
Selon lui, cette mobilisation s’inscrit dans un contexte de crise profonde. « Les politiques menées par Emmanuel Macron, d’inspiration néolibérale, ont contribué à fragiliser les services publics et à creuser les inégalités », affirme-t-il. Il estime que ces choix économiques et sociaux « enrichissent une minorité » au détriment du plus grand nombre. Selon l’Insoumis, les revendications du 10 septembre sont à la hauteur des enjeux et des difficultés du moment. Face à cette situation, le mouvement insoumis rappelle également son programme « L’Avenir en commun ». « Nous avons un plan détaillé, enrichi par le travail de terrain, avec plus de 800 mesures », rappelle M. Poyard. Il souligne que le mouvement dispose d’« une équipe prête à gouverner », citant la compétence des députés insoumis et d’autres militants sur le terrain.
Se démarquer de l’extrême-droite
Interrogé sur la nébulosité qui entoure le rassemblement du 10 septembre et sur les risques de récupération par l’extrême-droite, le responsable des jeunes insoumis est catégorique : « Nous appelons à une mobilisation populaire et sociale. Si des mots d’ordre réactionnaires apparaissent, nous les dénoncerons fermement. Il ne faut pas tout confondre : les revendications sociales sont légitimes et doivent être entendues. »
Vers une mobilisation élargie
L'interview de la rédaction : Alexis Poyard
Si les détails pratiques restent à préciser, Alexis Poyard confirme, tout en refusant de devancer les annonces des organisateurs locaux, que des rendez-vous sont en préparation à Besançon. « Ce n’est pas à moi de communiquer, mais des initiatives locales devraient être annoncées prochainement», indique-t-il. La mobilisation du 10 septembre se veut donc un moment fort de contestation, porté par des collectifs, des associations et des forces politiques de gauche, dans l’objectif d’exprimer une alternative sociale et démocratique.
Il y a du football ce mercredi soir. Dans le cadre de sa préparation, en vue de la prochaine saison, en régional 1, Pays Maîchois reçoit la réserve du Racing Besançon. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 18h45 au stade du Jay.
Préparez-vous à une plongée rétro pleine d’énergie ! Le concert des Grandes Estivales revient le 30 août, à 20h, à Pontarlier, sous la Halle Émile Pasteur, avec une programmation 100 % années 80/90. Des icônes de la scène française comme Julie Pietri, Patrick Coutin, Caroline Loeb ou encore Benny B feront vibrer le public dans une ambiance festive et nostalgique. Une soirée gratuite, pleine de souvenirs et de tubes cultes… à ne surtout pas manquer !
En 2025, TEMIS Innovation – Maison des Microtechniques célèbre vingt années d’existence à Besançon. Depuis son inauguration en décembre 2005, ce lieu est devenu un acteur central de l’écosystème technologique bisontin, catalyseur d’innovations et véritable laboratoire d’idées.
Une vision fondatrice
Née de l’ambition de Robert Schwintl et de Claude Oytana, concrétisée par la volonté politique de Jean-Louis Fousseret, TEMIS s’est inscrite dès le début comme un projet audacieux : faire de Besançon un centre névralgique des microtechniques.
Le concept de « Maison des Microtechniques », unique en France à l’époque, séduit rapidement un comité interministériel, convaincu par l’articulation originale proposée entre industrie, recherche et formation. La première maîtrise d’ouvrage du Grand Besançon, créée en 2001, permit de lancer le chantier. Quatre ans plus tard, le 2 décembre 2005, la Maison des Microtechniques était inaugurée devant plus d’un millier d’invités.
Un creuset d’innovation collective
Dès son origine, TEMIS s’est construite comme une aventure collective. L’incubateur, la BGE, les laboratoires de recherche comme FEMTO-ST, mais aussi des dispositifs d’accompagnement comme la French Tech ou le pôle de compétitivité PMT ont façonné son identité. En vingt ans, ce sont des dizaines de start-up et entreprises deeptech qui y ont vu le jour, 40 projets distingués dans des concours nationaux d’innovation, ainsi que des plateformes de transfert technologique telles que Quartz-Tech. TEMIS est ainsi devenue le cœur battant d’une technopole qui combine ressources scientifiques, entrepreneuriat et formation.
Des succès qui dépassent les frontières
Au fil des ans, TEMIS a accueilli des projets de rupture dans des domaines aussi variés que l’optique-photonique ou la micromécanique, contribuant à renforcer la réputation de Besançon comme territoire d’excellence en miniaturisation. Aujourd’hui, la Maison des Microtechniques réunit start-up, PME innovantes, grands groupes et laboratoires de recherche. Dans ses salles blanches et plateformes technologiques, chercheurs et ingénieurs repoussent chaque jour les limites de l’innovation.
Une dynamique tournée vers l’avenir
À l’heure où l’innovation doit relever les grands défis du XXIᵉ siècle, TEMIS affirme sa volonté de rester à l’avant-garde. La transition écologique, les nouvelles mobilités, les technologies quantiques ou encore la santé sont autant de champs où la technopole entend jouer un rôle clé. Fidèle à son ambition initiale, elle continue d’incarner un « savoir-faire ensemble » qui unit acteurs publics, chercheurs, entrepreneurs et partenaires industriels.
Vingt ans d’histoire, et après…
De la vision de ses fondateurs aux réalisations concrètes qui jalonnent son parcours, TEMIS Innovation s’impose comme une réussite collective exemplaire. Elle a su démontrer qu’un projet porté par des convictions fortes et un engagement commun pouvait transformer durablement un territoire. Vingt ans après son lancement, la Maison des Microtechniques ne se contente pas de célébrer son passé : elle regarde résolument vers l’avenir. Ses prochaines décennies s’annoncent tout aussi riches en défis et en innovations.
Hier soir, pour son quatrième match de préparation, qui se disputait à Saint-Vit, le BesAc s’est imposé sur le score de 87 à 64 face à Dadolle Dijon, promu en nationale 2. Ce vendredi, les basketteurs bisontins affronteront l’équipe de Mulhouse, une formation de nationale 1, toujours dans le cadre de leur préparation.
La Fédération nationale des usagers des transports (FNAUT) Arc Jurassien tire la sonnette d’alarme : dès le 1er octobre 2025, la Ligne des Hirondelles, emblématique du Jura, subira une série de modifications qui menacent sa pérennité.
Allongement des trajets et suppressions de trains
Les usagers devront composer avec un rallongement du temps de parcours de 6 à 9 minutes par train, impliquant des départs avancés ou retardés entre Saint-Claude et La Chaumusse Fort-du-Plasne. En parallèle, plusieurs trains seront remplacés par des autocars, notamment :
Ces substitutions ne permettent pas le transport de vélos et compliquent le retour des étudiants ainsi que les excursions touristiques.
Correspondances perdues et détours imposés
Entre 18h38 et 20h38, les mercredis et vendredis, aucun train ne circulera sur l’axe Mouchard / Arc-et-Senans / Besançon-Viotte. Ce vide oblige les voyageurs à passer par Dole-Ville, entraînant la perte de correspondances vers Montbéliard, Belfort, Mulhouse, Le Valdahon et Morteau, et rallongeant le trajet de 45 minutes.
Un impact direct sur le tourisme et l’économie locale
Saint-Claude, dont l’économie repose en grande partie sur le tourisme, voit son attractivité fragilisée. Les excursions hebdomadaires jusqu’au 21 octobre sont menacées, tout comme les commerces et musées qui dépendent de la fréquentation ferroviaire.
Des perspectives inquiétantes
D’autres mesures sont attendues en décembre 2025, avec une augmentation du temps de parcours d’environ une heure. À terme, le train pourrait devenir moins rapide que l’autocar sur certains tronçons.
Appel à l’action
Lors de son audition par l’Inspection Générale de l’Environnement et du Développement Durable (IGEDD) en juin, la FNAUT a rappelé l’importance de cette ligne historique et proposé d’étaler les investissements nécessaires sur plusieurs années. La fermeture totale serait un coup dur, comme l’a montré le cas du tronçon Saint-Claude / Oyonnax.
La FNAUT appelle l’État, la Région et SNCF Réseau à se mobiliser pour préserver ce patrimoine ferroviaire unique, vital pour le territoire jurassien.
Les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus ce mardi après-midi sur la RN 5, à hauteur des Rousses, en direction de La Cure, pour un accident de la circulation impliquant un véhicule léger et une camionnette. Le bilan définitif fait état d’un blessé léger et de deux autres personnes non blessées. L’intervention a permis de sécuriser les lieux et de prendre en charge les victimes. La circulation a été temporairement perturbée.