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Le sénateur Jean-François Longeot, soutenu par des sénateurs de tous bords politiques, a adressé un courrier au Premier ministre François Bayrou, demandant le report de l’application de la loi sur la parité dans les fonctions électives communales aux élections de 2032.

Cette réforme, imposant des listes paritaires même dans les communes de moins de 1 000 habitants, inquiète les élus ruraux. La rareté des candidats éligibles menace l’organisation du scrutin et pourrait entraîner des vacances institutionnelles. Le sénateur sollicite l’inscription rapide de cette proposition à l’ordre du jour du Parlement afin d’ouvrir le débat.

Le baccalauréat est une étape cruciale dans le parcours académique des élèves. L'édition 2025 apporte son lot de statistiques intéressantes qui permettent de mieux comprendre l'organisation et les enjeux de cet examen national dans l’académie de Besançon.

Nombre de candidats et catégories de baccalauréats

 En Franche-Comté, le BAC 2025 accueille 11.515 candidats, dont 802 candidats individuels.  La répartition des candidats par type de baccalauréat en 2025 est la suivante : 5 810 élèves se présentent au baccalauréat général, 3 306 optent pour le baccalauréat professionnel, tandis que 2 399 choisissent le baccalauréat technologique. En classe de Terminale, 1.155 candidats bénéficient d’aménagements spécifiques, tandis que 617 élèves de Première profitent de mesures adaptées.

Organisation des épreuves et correction

L’examen se déroule dans 41 centres pour le baccalauréat général et technologique, contre 46 centres pour le baccalauréat professionnel. La correction des copies du baccalauréat 2025 mobilise un total de 1 733 correcteurs, répartis ainsi : 863 pour le baccalauréat général et technologique, 661 pour le baccalauréat professionnel, et 209 pour les épreuves anticipées.

Volume de copies à corriger

Les correcteurs du baccalauréat 2025 doivent traiter 48 459 copies, réparties entre 17 430 pour le baccalauréat général, 7 197 pour le technologique, 15 682 pour le professionnel et 8 150 pour les épreuves anticipées.

Diversité des candidats

L'âge des candidats au baccalauréat 2025 reflète une grande diversité, allant de 16 ans pour les plus jeunes en filières générale et technologique, et 17 ans en filière professionnelle, jusqu'à 43 ans pour le plus âgé en général et technologique, et 61 ans en professionnel.

Indemnisation des correcteurs

Les enseignants participant à la correction des épreuves sont indemnisés à hauteur de 5 € par copie corrigée et 9,60 € par heure pour les épreuves orales.

 

Lundi soir, un homme a brandi une arme place du 8 Septembre à Besançon, menaçant de se suicider avant de tirer en l’air. Aucun blessé n’est à déplorer. L’individu a été rapidement interpellé et placé en garde à vue. La maire de Besançon, Anne Vignot, a salué "l’intervention très rapide des policiers" et exprimé "tout [son] soutien aux clients, passants, serveurs qui ont vécu une peur intense". Elle a proposé de mobiliser la cellule d’urgence médico-psychologique (CUMP) pour les personnes affectées par l’événement.

De son côté, Ludovic Fagaut, chef de file de l’opposition municipale (Besançon Maintenant), a réagi en dénonçant une insécurité grandissante. Il fait référence également à une autre fusillade survenue plus tôt à Planoise, avant d’ajouter : "La sécurité n’est pas une option : elle doit redevenir une priorité à Besançon." Il a lui aussi salué la réactivité des forces de l’ordre et apporté son soutien aux Bisontins choqués.

A l’issue de la  2è étape du Tour de Suisse, le Bisontin Romain Grégoire est toujours en jaune. Ce lundi, il a pris la 21è place. Le coureur franc-comtois se place devant son compatriote Kévin Vauquelin. La compétition se poursuit ce mardi avec un parcours de plus de 195 kilomètres pour cette 3è étape.

Ce lundi après-midi, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus à l’écluse n°45 de Laissey (25) pour un bateau échoué sur un banc de sable. À bord, deux passagers allemands ont été mis en sécurité sur la rive par les équipes nautiques. Le bateau a été amarré à la berge, et une reconnaissance a écarté le risque de voie d’eau.

 

Ce lundi après-midi, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus pour du fourrage en surchauffe dans un bâtiment agricole à usage de stockage  aux Granges Narboz, près de Pontarlier. A l’arrivée des secours, 40 balles de 400kg de foins présentaient des températures à 90°C. Trois lances ont été établies en protection pendant l’évacuation du fourrage dans un champ situé à 500m du bâtiment.

Ce lundi, en fin d’après-midi, le rectorat de Besançon organisait la cérémonie de remise des prix du concours « Non au harcèlement », réunissant écoliers, collégiens et lycéens autour d’une cause essentielle : la lutte contre le harcèlement scolaire.

Sous l’impulsion du rectorat de Besançon et de sa référente académique au harcèlement, Emmanuelle Hardy, l'académie s’est une nouvelle fois fortement mobilisée dans le cadre du concours national « Non au harcèlement ». Élèves, enseignants et équipes éducatives ont travaillé main dans la main pour sensibiliser la communauté scolaire aux enjeux du harcèlement et de sa prévention.

L'interview de la rédaction : Emmanuelle Hardy, référente académique au harcèlement

Des productions riches et engagées

Du CP à la terminale, les élèves ont réalisé affiches, vidéos et projets variés pour alerter sur les conséquences du harcèlement et inciter chacun à agir. Plusieurs thématiques ont été abordées : le harcèlement ordinaire, le cyberharcèlement, ou encore l’importance de l’inclusion. « Nous avons vu des productions d’une grande richesse, témoignant d’une véritable implication des élèves », souligne Emmanuelle Hardy. « Ce sont des messages forts portés par des jeunes qui refusent que leur école ou leur collège soit un lieu de souffrance. » Parmi les productions présentées, certaines ont particulièrement marqué le jury, à l’image de cette affiche inspirée de l’univers des super-héros, conçue par un groupe d’élèves du collège Diderot de Besançon : « Sortir une personne du harcèlement, c’est comme être un super-héros », explique Ismaël, l’un des élèves participants. Pour eux, le message est clair : il faut agir, ne pas rester spectateur.

L'interview de la rédaction : Emmanuelle Hardy, référente académique au harcèlement

Les ambassadeurs en première ligne

Au-delà des productions artistiques, ce concours a aussi été l’occasion de mettre en lumière le travail quotidien des ambassadeurs contre le harcèlement. Ces élèves volontaires, formés pour détecter et accompagner les situations de harcèlement dans leurs établissements, jouent un rôle essentiel. « Notre objectif est d’exterminer le harcèlement, comme le précise Ismael. « Nous sommes plusieurs à veiller, à être à l’écoute dans la cour, dans les classes. Si nous repérons un élève en difficulté, nous en parlons aux adultes référents. » ajoutent Amaury et Nathan du collège de Pierrefontaine-les-Varans.  Un travail d'équipe qui associe élèves et personnels éducatifs, dans un esprit de coopération et de vigilance permanente. « Si le groupe est fort et refuse le harcèlement, alors celui-ci n’a pas sa place » insiste Emmanuelle Hardy.

L'équipe d'ambassadeurs du collège Diderot à Besançon 

 

L'équipe d'ambassadeurs du collège Louis Pergaud de Pierrefontaine-les-Varans 

Un dispositif académique renforcé

Depuis novembre dernier, l’académie de Besançon a officiellement lancé son pôle d’action académique « Non au harcèlement », visant une prévention renforcée, une détection précoce et une prise en charge systématique des situations. Formation des personnels, soutien aux établissements et accompagnement des familles sont au cœur de ce dispositif. Car si les chiffres nationaux restent globalement stables, l’objectif prioritaire demeure la détection rapide et la résolution des situations avant qu’elles ne dégénèrent. « La quasi-totalité des situations sont désormais prises en charge au sein même des établissements, grâce à des personnels mieux formés et à l’implication de tous les acteurs scolaires et familiaux », explique la référente académique.

Des ressources accessibles et un numéro clé

Pour les situations complexes, les élèves et leurs familles peuvent également s’appuyer sur des ressources extérieures, notamment le numéro d’appel national 3018, permettant de signaler des cas de cyberharcèlement et de faire supprimer des contenus nuisibles sur les réseaux sociaux. Toutes les productions réalisées dans le cadre du concours sont disponibles sur le site de l’Académie de Besançon, permettant de prolonger cette action de sensibilisation et de partager les messages portés par les élèves.

Ensemble, plus forts contre le harcèlement

Ce vendredi 20 juin, le CHU de Besançon célèbre la musique à l’hôpital Jean-Minjoz et, pour la première fois, à l’hôpital Saint-Jacques. À Jean-Minjoz, une chorale, une pianiste et plusieurs groupes animeront le hall de 11h à 15h30 avec des styles variés allant du rock au jazz.

Saint-Jacques accueillera, quant à lui, l’orchestre d’harmonie “La Concorde de Saint-Ferjeux” à partir de 20h dans la cour d’honneur Paulette-Guinchard. Ce concert ouvert au public sera aussi l’occasion de soutenir le fonds Phisalix dédié aux projets du service de psychiatrie. Un rendez-vous musical et solidaire à ne pas manquer !