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Ce week-end, Pontarlier, capitale historique de l’absinthe, vibre au rythme de la 23e édition des Absinthiades, un rendez-vous incontournable du patrimoine pontissalien. Entre dégustations, expositions et rencontres, la fête est aussi marquée par la remise des titres d’ambassadeurs de l’absinthe à quatorze personnalités locales et suisses, porteuses de la tradition et du savoir-faire du « pays de l’absinthe ».

Un patrimoine vivant depuis 2001

Créées en 2001 par les Amis du Musée de Pontarlier, les Absinthiades ont pour ambition de redonner à la ville son titre de capitale mondiale de l’absinthe, un statut qu’elle a occupé entre 1805 et 1915 avant l’interdiction de la célèbre fée verte. « On a voulu replacer Pontarlier au cœur de cette histoire, avec nos voisins suisses du Val-de-Travers, berceau de la boisson », explique Fabrice Hérard, chargé de mission à l’association des Amis du Musée de Pontarlier, l’organisateur de l’évènement.  Chaque année, entre 3 000 et 5 000 visiteurs se pressent dans les rues de Pontarlier pour (re)découvrir ce pan du patrimoine commun franco-suisse. « C’est une vraie fièvre verte, des passionnés viennent parfois de très loin pour participer », souligne M. Hérard.

L'interview de la rédaction : Fabrice Hérard, chargé de mission des Amis du Musée de Pontarlier, l'organisateur de l'évènement. 

Quatorze nouveaux ambassadeurs pour porter la “bonne parole”

Moment fort de la manifestation : la remise des titres d’ambassadeur de l’absinthe, une tradition instaurée il y a près de dix ans. Inspiré du modèle des ambassadeurs sportifs, ce dispositif se veut « plus souple et plus dynamique qu’une confrérie », précise l »organisateur.
Chaque année, deux promotions sont intronisées : une en Suisse lors de la fête Absinthe en fête en juin, et une en France pendant les Absinthiades d’octobre. La sélection des ambassadeurs est validée par la Commission de l’Absinthe des Amis du Musée et l’association Pays de l’Absinthe. Les lauréats sont choisis parmi les acteurs engagés dans la promotion du terroir, qu’ils soient distillateurs, artistes, bénévoles, élus ou journalistes.

 

ambassadeurs absinthiades 2

La promotion 2025 : des talents des deux côtés de la frontière

Cette 9e promotion compte 14 personnalités aux profils variés, unies par leur attachement à l’absinthe et à son histoire :

  • Laura Chaplin, petite-fille de Charlie Chaplin, intronisée lors du salon du Sapin Président à Touillon et Loutelet, sera l’invitée d’honneur de la prochaine édition.
  • Steven Grah, créateur du visuel officiel des Absinthiades 2025.
  • Julien Cachemail, bédéiste suisse, auteur d’une BD consacrée à l’absinthe.
  • Hubert Creusvaux, Marc Faivre et Jean-Yves Frelet, bénévoles historiques de la manifestation.
  • Stéphanie Marty-Terrade, directrice de la distillerie Bernost
  • Marc Bourgeois, de la distillerie Montrieux.
  • Jean-Luc Faivre, maire des Verrières de Joux
  • Annick Vuillin : collectionneuse
  • Anthony Laurent, journaliste à L’Est Républicain.
  • Raphaël Gasser, directeur de la Maison de l’Absinthe du Val-de-Travers.
  • Laure Von Wyss responsable de Goût et Région (Suisse).
  • Laurent Courchet, restaurateur à Métabief.
  • Valérie Zago, du service communication de la Ville de Pontarlier

Une tradition entre terroir et transmission

Pour les organisateurs, ces distinctions symbolisent avant tout une mission : transmettre une histoire commune et faire vivre un patrimoine culturel et gustatif. « Ce sont des femmes et des hommes qui portent la bonne parole du pays de l’absinthe, bien au-delà de Pontarlier », insiste Fabrice Hérard.  Véritable vitrine du savoir-faire local, la fête continue d’affirmer le lien fort entre Pontarlier et le Val-de-Travers, où tout a commencé il y a plus de deux siècles. Et à en juger par l’enthousiasme du public, la fée verte a encore de beaux jours devant elle.

L'interview de la rédaction : Fabrice Hérard, chargé de mission des Amis du Musée de Pontarlier, l'organisateur de l'évènement. 

C’est désormais officiel : Bénédicte Hérard, actuelle adjointe au maire de Pontarlier et conseillère régionale de Bourgogne-Franche-Comté, a annoncé ce matin sa candidature à la tête d’une liste pour les élections municipales de mars 2026. Après plusieurs semaines de suspense, l’élue a levé le voile sur ses intentions.

L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard 

Une candidature d’« expérience et d’énergie »

« Cette fois, on y est. Je me porte candidate et tête de liste pour les municipales de 2026 », a déclaré Bénédicte Hérard. Élue depuis 2014, successivement adjointe aux affaires sociales, à l’éducation et à la politique de la ville, elle revendique « une expérience concrète du terrain et de la gestion communale ». Elle sera entourée notamment de Jean-Marc Grosjean, Romuald Vivot et Didier Chauvin, trois élus sortants issus de l’équipe actuelle. Sa liste, encore en cours de finalisation, devrait être « renouvelée à plus de la moitié » et marquée par un « panachage de générations et de compétences ». La moyenne d’âge tournera autour de 45 ans, avec des colistiers issus du monde associatif, de l’administration et de la société civile. « Ce n’est pas une liste d’appareil politique, mais une équipe de proximité, de terrain et de talents », a-t-elle insisté.

L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard 

Pontarlier, ville centre à défendre

Candidate « profondément enracinée » à Pontarlier, où elle vit depuis toujours, Bénédicte Hérard dit vouloir « défendre la ville au sein des territoires qui l’entourent : la communauté de communes, le Haut-Doubs et la région Bourgogne-Franche-Comté ». « Pontarlier doit rester une ville attractive, solidaire et vivante, capable de proposer des services à ceux qui y vivent et à ceux qui gravitent autour », a-t-elle souligné.

L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard 

Les grands axes du programme

1. Qualité de vie et sécurité

La candidate souhaite renforcer la police municipale et améliorer la tranquillité publique, tout en veillant à ne pas tomber dans l’excès. « Il s’agit de préserver la qualité de vie qui fait l’identité de Pontarlier : une ville sûre, accueillante, où il fait bon vivre », a-t-elle déclaré.

2. Environnement et cadre de vie

Bénédicte Hérard reconnaît que Pontarlier doit « retrouver du vert » : « Les habitants veulent de la végétation, de l’ombre, des espaces respirables. On doit réintroduire la nature dans la ville ». Elle prône une requalification des places et des écoles, plus verdoyantes, et des entrées de ville accueillantes. « Nous devons être des élus responsables qui transmettent un environnement préservé aux générations futures », a-t-elle insisté.

3. Mobilités et circulation

La question de la circulation figure parmi les priorités : « Les Pontissaliens veulent pouvoir circuler sereinement ». Le programme prévoit de travailler sur les mobilités douces, les plans de circulation et le stationnement, tout en tenant compte du relief et du caractère rural de la ville. « Chaque rue refaite devra intégrer les questions de stationnement, de végétalisation et de circulation apaisée », a ajouté Jean-Marc Grosjean.

4. Logement et attractivité

Autre axe majeur : le logement. La candidate veut « favoriser l’accès au logement pour les Pontissaliens » en mobilisant les leviers communaux et intercommunaux. « Se loger à Pontarlier devient difficile. Nous devons agir sur le foncier, les réserves communales et le logement social pour maintenir des prix accessibles », a-t-elle expliqué.

5. Solidarité, santé et jeunesse

Engagée sur les questions sociales, Bénédicte Hérard entend renforcer les politiques de soutien aux familles et aux aînés, tout en consolidant l’offre de santé de proximité. « Le malade ne doit pas avoir à parcourir 60 kilomètres pour se soigner. C’est au service public de venir à lui », a-t-elle affirmé. Elle souhaite aussi relancer la participation citoyenne, notamment des jeunes, en valorisant l’engagement associatif et le bénévolat.

6. Culture et sport

Fidèle à l’identité sportive et culturelle de la ville, Bénédicte Hérard veut maintenir « Pontarlier, ville de sport et de culture ». Elle envisage de renforcer le spectacle vivant, le sport pour tous et la collaboration entre culture et sport : « Ces deux mondes peuvent se nourrir l’un l’autre ».

L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard 

Une candidature sans étiquette partisane

Interrogée sur sa position politique, la candidate revendique une ligne « du centre à la droite républicaine », mais sans étiquette. « Je ne suis pas encartée. Ce qui m’anime, c’est le bon sens, le collectif et la proximité. Les habitants veulent du concret, pas des postures politiques », a-t-elle insisté. Elle assure toutefois pouvoir compter sur le soutien de la ministre de l’Agriculture démissionnaire Annie Genevard et de Jacques Grosperrin, sénateur du Doubs.

Une campagne placée sous le signe du collectif

« Je ne vise pas une étiquette, je vise l’intérêt collectif », a conclu Bénédicte Hérard.
Sa campagne s’articulera autour du site Pontarlier 2026, d’une page Facebook et d’une chaîne YouTube lancés dans la journée. « Je veux rendre à Pontarlier tout ce que cette ville m’a offert », a-t-elle résumé.

L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard 

Gouvernance intercommunale : une vision concertée

Sur la gouvernance intercommunale, la candidate souhaite une collaboration concertée avec la Communauté de communes du Grand Pontarlier. Elle estime que Pontarlier doit conserver son rôle de ville locomotive, puisqu’elle représente, selon ses mots, « 70 à 75 % du financement communautaire ». Mais elle précise qu’elle ne revendiquera pas personnellement la présidence de la CCGP.
« Le président peut venir de Pontarlier, car nous sommes les principaux contributeurs, mais pas forcément le maire, » explique-t-elle. Bénédicte Hérard plaide pour une répartition des rôles équilibrée, afin d’éviter « la concentration des pouvoirs » et de permettre à chaque commune de s’investir pleinement dans les dossiers communautaires.

Ce samedi 4 octobre à 17h, place d’Arçon à Pontarlier, plusieurs organisations du Haut-Doubs — Les Insoumis.es, Les Écologistes, le Parti Communiste Français et la CGT — appellent à une manifestation en soutien au peuple palestinien. Objectif : dénoncer le génocide en cours et exiger des sanctions internationales. Des prises de parole précéderont un défilé dans les rues de la ville.

Ils la tiennent enfin leur victoire les handballeurs du Grand Besançon Doubs Handball cette saison. Hier soir, au Palais des Sports, dans le cadre de la 5è journée de championnat en ProLigue, les Bisontins ont vaincu Créteil sur le score de 38 à 33. Ce qui leur permet de se détacher d’un petit point seulement de la lanterne rouge, Massy Essonne.

Vendredi, vers 19h, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus sur le chemin des Roches à la Pierre Carrée, à Pont-de-Roide, pour secourir un motard de 20 ans grièvement blessé,  après une chute en moto-cross sur un sentier forestier escarpé. Un véhicule tout-terrain a permis son évacuation vers un accès carrossable, à deux kilomètres. Pris en charge par le SMUR, il a été médicalisé et transporté au centre hospitalier de Trévenans.

Comme on en a l’habitude avec Sochaux, après un début de saison prometteur, le club n’avance plus. Hier soir, dans le cadre de la 9è journée de championnat en national, les Francs-comtois se sont inclinés sur le score de 1 but à 0 à Concarneau. Le collectif a été surpris dès la 5è minute de jeu sur un coup de pied arrêté et n’a jamais été en mesure de revenir à la marque. Avec 13 points, les Lionceaux sont désormais 6ès au classement. La place de leader est bien loin désormais.

Le sénateur jurassien LR Clément Pernot s’est joint à 85 parlementaires pour soutenir l’appel solennel lancé par sa collègue Sylvie Noël en faveur du respect des lieux de culte. Face à la recrudescence d’actes antichrétiens — incendies d’églises, profanations de tombes, vols liturgiques — il déplore une indifférence préoccupante et appelle à une mobilisation nationale.

« La République doit protéger tous ses enfants », insiste-t-il, rappelant que la laïcité impose une égale vigilance envers toutes les confessions. À travers cette tribune collective, les sénateurs exigent que les chrétiens bénéficient de la même protection que les autres croyants, dans un esprit de justice et de cohésion républicaine.

Un accident de la route, impliquant deux voitures, s’est produit ce vendredi soir, vers 18h30, à Houtaud, en direction de Sombacour. On déplore deux blessés légers, un homme de 64 ans, qui était piégé dans son véhicule, et une femme de 36 ans.