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« Face aux menaces liées à l’accord Mercosur et à la loi Duplomb », la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs du Doubs appellent à une journée de mobilisation, ce vendredi 26 septembre,  pour défendre l’agriculture française. Deux actions sont prévues : une opération d’étiquetage sur les produits importés au Carrefour Besançon Valentin (11h-12h), suivie d’une action d’information et de dégustation de produits locaux place du 8 Septembre (12h-14h). Objectif : alerter les citoyens sur les distorsions de concurrence et promouvoir une alimentation de qualité, produite en France. Cette mobilisation pourrait se prolonger à l’automne.

Ce mercredi, l’équipe de France a décroché sa première médaille aux Mondiaux de cyclisme 2025 au Rwanda, en terminant deuxième du relais mixte. Les Français obtiennent la médaille d’argent. On notera la présence dans le collectif de la Bisontine Juliette Labous. 

Ce mercredi 24 septembre, vers 10h45, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus rue de l’Oratoire à Besançon, à la demande de GRDF, pour une fuite de gaz sur la voie publique. Une conduite, endommagée par un engin de terrassement, a nécessité le déclenchement d’une Procédure Gaz Renforcée. Un périmètre de sécurité a été mis en place, appuyé par une lance à incendie. Les clients du magasin Lidl voisin ont été évacués. La circulation a été interrompue rue de Dole et rue de l’Oratoire pendant toute la durée de l’opération. Le rétablissement du gaz nécessitera des travaux techniques complexes.

Jeudi soir, lors du prochain conseil communautaire, l’assemblée fera un nouveau point d’étape sur l’aménagement de la RN57, un dossier ancien mais stratégique pour l’agglomération bisontine. Le calendrier, le financement et les impacts du chantier, dont la première phase doit débuter en 2026, seront évoqués.

Un tronçon attendu depuis plus de dix ans

Il reste 3,3 km de la RN57 à aménager, entre la tour de l’Amitié et Beure. L’opération, initiée en 2014 et validée par la Déclaration d’utilité publique (DUP) en novembre 2022, a connu plusieurs recours juridiques. Le dernier, examiné fin 2024, doit recevoir une décision définitive du tribunal administratif dans les prochains mois. En parallèle, l’autorisation environnementale a été validée au printemps 2025, sans recours.

L'interview de la rédaction : Yves Guyen, en charge des infrastructures à Grand Besançon Métropole 

Un chantier en deux phases

La phase 1 (2026-2029) prévoit une intervention ,entre la tour de l’Amitié et l’échangeur de Micropolis. Le chantier devrait débuter au 2ᵉ trimestre 2026. La phase 2 (2029-2031), conditionné à un nouveau financement,  se déclinera entre Micropolis et Beure. Les travaux incluront la mise à deux fois deux voies, la création d’une nouvelle entrée pour le parc Micropolis, une passerelle modes actifs à Planoise et la réorganisation des bretelles de sortie.

Une facture en forte hausse

Le coût global du projet, initialement estimé à 130 millions d’euros en 2020, pourrait atteindre finalement 180 à 200 millions. La hausse s’explique par l’inflation, l’augmentation du coût des matériaux et l’ajout de contraintes environnementales et paysagères, notamment pour protéger les riverains de Planoise du bruit. Le financement repose sur un partenariat : État (50 %), Grand Besançon Métropole ( 25 %), Région Bourgogne-Franche-Comté  (12,5 %) et le Département du Doubs (12,5%).

Micropolis au cœur des préoccupations

Le chantier aura un impact direct sur l’activité du  parc d’exposition de Micropolis, qui dépend fortement de ses stationnements. Des études sont en cours. Des pistes sont étudiées : parkings silos, solutions de navettes, voire un aménagement lourd sur site. « Si l’on veut que la Foire comtoise ou Micronora continuent de fonctionner, il faut une solution robuste », a souligné Anne Vignot, Présidente de Grand Besançon Métropole, qui regrette que cette réflexion n’ait pas été menée en 2014, lors de la genèse du projet.

L'interview de la rédaction : Yves Guyen, en charge des infrastructures à Grand Besançon Métropole 

Circulation et déviations : des inquiétudes

La question du report de circulation pendant les travaux reste ouverte. Les élus demandent des simulations précises pour anticiper la saturation de la RN57, déjà fortement sollicitée. Avec une durée de chantier estimée à dix ans sur les deux phases, les impacts pourraient être lourds pour les automobilistes.

Un calendrier serré

Si aucun retard majeur n’intervient, la première phase s’achèvera fin 2029. La deuxième pourrait être close en 2032. Mais élus et techniciens reconnaissent que la complexité du dossier et la durée du chantier rendent le calendrier fragile.

Grand Besançon Métropole (GBM) travaille sur la création d’un stade de VTT au complexe sportif Michel Vautrot, à la Malcombe. situé boulevard François-Mitterrand. Ce nouvel équipement sportif, qui s’inscrit dans la stratégie de développement des activités outdoor, ambitionne de devenir un site de référence nationale.

Trois zones complémentaires

Le stade VTT reposera sur trois secteurs distincts :

Zone 1 – Cross-country ludique : implantée sur le site de la Malcombe, elle proposera des sentiers de différents niveaux de difficulté (du vert au noir, à la manière des pistes de ski), agrémentés de modules en bois, de pierriers et de virages techniques.

Zone 2 – Vitesse et sauts : également située à la Malcombe, elle sera dédiée aux lignes de sauts et aux parcours “duals”, permettant à deux athlètes de s’affronter en parallèle.

Zone 3 – Technicité avancée : sur le terrain du “Chant du Taureau”, voisin du complexe, elle offrira des obstacles plus exigeants (pierriers, passerelles, zones techniques) destinés aux pratiquants confirmés et à l’entraînement de haut niveau.

Ces trois zones pourront être utilisées séparément ou combinées lors d’événements de plus grande ampleur. L’objectif est d’obtenir, à terme, une labellisation de la Fédération française de cyclisme pour accueillir des compétitions nationales.

L'interview de la rédaction : Gilles Ory,  vice-président de la collectivité, en charge du sport et des infrastructures sportives est au micro de la rédaction.

Un calendrier serré

Le projet suit un calendrier précis. La finalisation du dossier technique est actée pour novembre 2025. La consultation des entreprises est prévue en fin d’année. Le lancement des travaux est prévu pour janvier 2026. Enfin, la livraison du stade VTT est prévue pour le mois de mai 2026.

Un budget maîtrisé grâce aux subventions

Le coût total du projet s’élève à 395 000 € HT. Celui-ci sera financé en grande partie par des subventions, couvrant près de 80 % du montant : Département du Doubs (118 500 €),  Région Bourgogne-Franche-Comté (118 500 €), Agence nationale du sport (ANS) (79 000 €) et Grand Besançon Métropole (79 000 €).  

Un outil au service des sportifs et du public

Ce futur stade bénéficiera directement au Pôle France VTT, basé à Besançon, qui pourra disposer d’un site d’entraînement de haut niveau adapté à ses athlètes et à l’association Grand Besançon Bike Académie, qui prévoit d’y développer ses activités. Le site sera accessible sur réservation pour les structures organisées, mais restera ouvert librement au grand public en dehors de ces créneaux.

Un projet structurant pour le territoire

Pensé en complémentarité avec le BMX et les parcours temporaires de cyclocross utilisés pour la Coupe du monde, ce stade VTT renforcera l’attractivité sportive de Besançon. « Cet équipement répond à une forte demande des clubs et s’inscrit dans la dynamique de valorisation des sports outdoor. Avec l’appui du Pôle France, nous souhaitons positionner Besançon comme un lieu majeur du VTT en France » a souligné Gilles Ory, vice-président de Grand Besançon Métropole, en charge des sports et des équipements sportifs.

Le village-station de Métabief, niché dans le Haut-Doubs, s’est transformé au printemps 2024 en décor de cinéma pour le tournage du film "L’incroyable femme des neiges" de Sébastien Betbeder, avec dans les rôles principaux Blanche Gardin et Philippe Katerine,  réalisé en partie sur place et au Groenland. À l’approche d’une avant-première exceptionnelle prévue ce samedi 27 septembre, la commune s’apprête à célébrer ce moment fort de sa vie culturelle. Rencontre avec Gérard Dèque, son maire.

L'interview de la rédaction : Gérard Deque, maire de Métabief 

Un tournage grandeur nature

Entre mars et avril 2024, plusieurs lieux emblématiques de Métabief ont accueilli les caméras : la place de l’école, les abords du stade, le parking de la station, mais aussi des propriétés privées et même un ancien local médical, métamorphosé en cellule de prison. Le maire, Gérard Dèque, se félicite de cette mobilisation : « Ce fut un plaisir d’accueillir une équipe aussi professionnelle. Ils ont su transformer nos espaces avec une créativité impressionnante. » narre-t-il.

Un film engagé et ancré

"L’incroyable femme des neiges" aborde les enjeux du changement climatique à travers le regard d’une scientifique en quête de vérité. Le choix de Métabief, station concernée par les évolutions climatiques, n’est pas anodin. « Cela fait écho à nos propres engagements sur le territoire », souligne l’édile.

L'interview de la rédaction : Gérard Deque, maire de Métabief 

 

Une aventure collective

De nombreux habitants ont participé au tournage en tant que figurants, enfants compris. L’avant-première de samedi se veut un hommage à leur implication. La projection sera suivie d’un échange avec l’équipe artistique, dont Blanche Gardin, Philippe Katerine et Sébastien Betbeder. « Ce retour n’était pas obligatoire, mais ils ont tenu à le faire. C’est une belle reconnaissance pour notre village », ajoute le maire.

Métabief, terre de cinéma

La commune n’en est pas à son premier coup d’essai. Depuis la création de son cinéma communal, elle cultive une passion pour le 7e art. « On sait accueillir, et on veut continuer à le faire », conclut le maire cinéphile, évoquant les souvenirs lors des repérages et les liens tissés avec l’équipe durant sa présence dans la commune.

L'interview de la rédaction : Gérard Deque, maire de Métabief 

 

Le maire de Métabief, Gérard Dèque, a confirmé son intention de briguer un cinquième mandat lors des prochaines élections municipales, prévues dans six mois. Après un début de mandat marqué par une crise politique — avec la démission de onze conseillers et une élection partielle — l’édile avait réussi à reprendre les rênes de la commune du Haut-Doubs en 2021, face à deux listes concurrentes. Depuis, la sérénité est revenue au sein du conseil. « Je repars avec un grand nombre d’actuels conseillers, un socle solide », affirme-t-il. Il précise que ce nouveau mandat, s’il est élu, sera « le dernier ».

Du 13 au 26 octobre, le Théâtre Bernard Blier accueillera la 5e édition du Cinéopen Festival, sous l’égide du cinéma club Jacques Becker. Après une semaine dédiée aux scolaires, le festival s’ouvrira pleinement dès le 17 octobre pour dix jours de projections, rencontres et spectacles.

Deux temps forts : la Compétition Internationale de Courts Métrages en animation, et la mise à l’honneur des pays des Balkans. Avant-premières, échanges avec les artistes, Ciné-Croissant familial et Palmarès musical rythmeront cette édition festive et ouverte à tous.