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Ce lundi, Anne Vignot, Maire de Besançon, et Aline Chassagne, son adjointe à la culture, ont officialisé la nomination de Christelle Faure à la direction du Musée des Beaux-Arts et du Musée du Temps. Une arrivée remarquée dans un contexte de renouveau, après une période de tensions internes ayant marqué l'ancienne direction. Après son passage tendu à Besançon, Laurence Madeline a rejoint le ministère de la culture à Paris. On notera ses passages à Saint-Etienne, Lille et plus récemment à Belfort, comme chargée des expositions et des collections.

Une nouvelle directrice à la tête des musées

L'interview de la rédaction : Anne Vignot 

 

À compter du 1er juillet, Christelle Faure prendra la direction des deux institutions culturelles majeures de la ville : les musées des Beaux-Arts et d’Archéologie et du Temps. Diplômée dans plusieurs disciplines liées à l’histoire de l’art et à la gestion culturelle, elle se distingue par un parcours déjà riche et varié, malgré son jeune âge. Anne Vignot, maire de Besançon, a exprimé toute sa confiance : « C’est une personne pétillante, expérimentée, passionnée. La jeunesse n’est pas un frein, au contraire : elle apporte des méthodes nouvelles, une énergie essentielle dans un monde culturel en mutation. »

Une sélection rigoureuse, loin de la précipitation

« Le poste a été ouvert à candidatures, et nous avons reçu de très nombreuses propositions. Le processus de sélection a été mené avec soin, sans précipitation, pour choisir le bon profil », a précisé la maire. Quant au climat tendu ayant entouré le départ de l’ancienne directrice, Anne Vignot et les personnes chargées du recrutement ont retenu la  motivation des candidats « Ã  travailler avec des collections d’exception et des équipes engagées. »

Une programmation à venir ambitieuse

Même avant l’arrivée de la nouvelle directrice, la programmation culturelle a déjà été lancée, soulignant la dynamique de travail collectif des équipes muséales. Deux grandes expositions sont d’ores et déjà annoncées :

  1. Ceija Stoijka – Une œuvre de mémoire et de lumière

Du 28 février au 1er septembre 2026, les musées accueilleront une exposition dédiée à cette artiste autrichienne d’origine tsigane, déportée à l’âge de 10 ans. Décédée en 2013, elle n’a commencé à témoigner de son expérience qu’à partir de ses 50 ans, livrant une Å“uvre à la fois poignante et empreinte de résilience. « Elle parle de l’horreur à travers les yeux d’une enfant, mais avec la maturité d’une femme. Ce n’est pas une Å“uvre sombre : on y sent encore la vitalité de l’enfance », souligne Mme Vignot. Cette exposition permettra aussi de rappeler que la déportation a concerné bien plus que les seuls Juifs : Tsiganes, homosexuels, communistes, résistants… une mémoire trop souvent négligée. Rappelons, par exemple,  que 200 tsiganes ont été enfermés, entre 1941 et 1943, à la saline royale d’Arc-et-Senans.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot 

  1. Art et anarchie – Une pensée politique à redécouvrir

En 2027, une nouvelle exposition majeure explorera les liens entre l’art et la pensée anarchiste, en écho à des figures emblématiques de Besançon comme Proudhon et Courbet. « On veut déconstruire les clichés sur l’anarchie. Il ne s’agit pas de chaos, mais d’une pensée politique majeure sur le pouvoir, l’individu, et l’émancipation », insiste la maire. Cette exposition couvrira la période du XIXe au XXIe siècle, en interrogeant les formes d’expression artistique inspirées par cette pensée : peinture, littérature, graphisme, musique…

L'interview de la rédaction : Anne Vignot 

Un nouveau souffle pour la culture bisontine

À travers la nomination de Christelle Faure et le lancement de projets ambitieux, la Ville de Besançon affirme sa volonté d’allier mémoire, engagement et modernité dans sa politique culturelle. « Les musées ne sont plus des lieux figés. Ce sont des espaces de réflexion collective, ouverts sur leur époque. » La jeunesse de la nouvelle directrice n’est donc pas un pari, mais un choix assumé pour porter une vision renouvelée du rôle des institutions culturelles dans la cité.

Lundi 23 juin, la Ville de Besançon a hissé le drapeau palestinien sur l’esplanade des Droits de l’Homme. Une initiative dénoncée par le député du Doubs, Laurent Croizier, qui affirme ne pas avoir été consulté, ni informé au préalable. Dans un communiqué, il critique une décision « partisane », qui selon lui « attise les tensions » dans un contexte de hausse des actes antisémites en France. Le parlementaire a saisi le préfet du Doubs pour demander le retrait du drapeau, au nom du respect des principes républicains et de la neutralité des institutions.

Hier soir, vers 20h, un véhicule léger a fait une sortie de route  à Pierrefontaine-les-Varans, avant de chuter dans un ravin d’environ 30 mètres. Les sapeurs-pompiers du Doubs sont rapidement intervenus. À leur arrivée, un jeune homme de 20 ans a été retrouvé coincé à l'intérieur du véhicule et déclaré décédé par un médecin du SAMU. Une désincarcération a été nécessaire, ainsi que l’intervention de l’équipe spécialisée en milieu périlleux pour la remontée de la victime.

Une importante panne d'électricité a frappé le secteur du Val de Morteau hier  soir, vers 20h00. Enedis nous signale qu’environ 7.000 foyers ont été concernés au plus fort de l’incident. A 21h30, plus de 2200 foyers étaient encore plongés dans le noir. Les causes de ces difficultés ne sont pas encore clairement identifiées.

La panne pourrait provenir du poste principal d’alimentation des Fins, qui alimente via des câbles d’autres communes, mais d’autres secteurs ne sont pas à exclure. Ce matin, selon nos informations, des perturbations sont encore en cours à Grand‘Combe Chateleu et au Barboux. La situation est revenue à la normale à Guyans Vennes, Villers-le-Lac, Montlebon, le Russey et Ville du Pont notamment. 

Une importante panne d'électricité a frappé le secteur du Val de Morteau ce lundi soir, vers 20h00. Plusieurs communes ont été impactées à des degrés divers, notamment Guyans Vennes, Montlebon, Grand’Combe Chateleu, Le Russey, Villers-le-Lac, le Barboux….

Enedis nous signale qu’environ 7.000 foyers ont été concernés au plus fort de l’incident. Actuellement, à 21h30, plus de 2200 foyers sont encore plongés dans le noir. Pour l’heure, les causes de ces difficultés ne sont pas encore clairement identifiées. La panne pourrait provenir du poste principal d’alimentation des Fins, qui alimente via des câbles d’autres communes, mais d’autres secteurs ne sont pas à exclure. « Un phénomène météorologique, encore non identifié, pourrait être la cause de ces tracas Â».

Enedis reconnait une panne importante. Les équipes sont mobilisées afin de rétablir les derniers foyers impactés ce soir.

Une importante panne d'électricité a frappé le secteur du Val de Morteau ce lundi soir, vers 20h. Plusieurs communes ont été impactées à des degrés divers, notamment Villers-le-Lac, Les Fins, Orchamps-Vennes, Grand’Combe-Châteleu, Noël-Cerneux et Le Russey.

Selon les premiers constats, la coupure concerne une large portion du réseau, provoquant une interruption soudaine de l’alimentation électrique dans les foyers et les commerces. Les causes précises de cette panne ne sont pas encore connues à l’heure actuelle.
 
Le délai prévisionnel de rétablissement a été estimé par Enedis vers 22h00 selon les secteurs, une heure à confirmer selon l’intervention des équipes sur le terrain. Plus d’informations à suivre.

Ancien substitut du procureur à Compiègne et Grasse et Vice-Procureur à Pointe-à-Pitre,  Cédric Logelin, jusqu’ici porte-parole du ministère de la Justice,  depuis février 2023, a été nommé procureur de la République de Besançon. Sa nomination, parue au Journal officiel le 19 juin, prendra effet en août. Il succédera à Étienne Manteaux, nommé à Grenoble. D’ici là, l’intérim est assuré par Mme Margaret Parietti.

 

Une tentative de vol à main armée visant la société Losange, spécialisée dans les métaux précieux, a été déjouée le 16 juin dernier, grâce à la vigilance d'employés d'une entreprise voisine. Neuf jeunes individus, âgés de 19 à 23 ans,  parfaitement organisés, ont été interpellés en moins de 24 heures par une Task force policière d’envergure. Ils ont été placés en détention  provisoire et mis en examen pour tentative de vol à main armée, en bande organisée, participation à une association de malfaiteurs, détention d'armes, transport et détention d'explosifs et recel de vol. Retour sur une affaire hors norme.

Un plan audacieux, une fuite précipitée

Il est environ 7 heures du matin lorsqu’une alerte est donnée par des employés d'une société voisine à celle de Losange, située à Besançon. Des individus ont été aperçus en train de couper un grillage, visiblement pour tenter de pénétrer dans les locaux de la société de métaux précieux. L'un des témoins, faisant preuve de courage, s'approche pour comprendre la situation. Les malfaiteurs prennent alors la fuite… non sans l’avoir menacé.

L'interview de la rédaction :Mme Margaret Parietti 

Une réponse policière massive et rapide

Moins d'une heure après les faits, les autorités sont pleinement mobilisées. Une Task force est mise en place sous la direction du Parquet du Doubs et de la Direction Interdépartementale de la Police Nationale du Doubs, avec le soutien des brigades de recherche et d'intervention de plusieurs départements, notamment ceux de la Côte-d'Or, du Jura et de Lyon. Près de 40 enquêteurs sont déployés au plus fort de l’opération. Grâce à des investigations menées tambour battant, les forces de l'ordre identifient rapidement une bande structurée et déterminée. En moins de 24 heures, les neuf suspects sont localisés, puis interpellés dans un véhicule, une Alfa Romé volée,  et un logement loué sur une plateforme de type Airbnb.

Des profils jeunes, sans lourd passé judiciaire

Fait marquant : l’ensemble des individus interpellés sont très jeunes, âgés entre 19 et 23 ans. Cinq viennent de l’Eure-et-Loir, trois du Jura, et un de Besançon. La majorité ne présente pas de casier judiciaire ou n'a que des mentions mineures, sans lien avec des faits de vols ou de violences graves. Les enquêteurs s'interrogent sur la montée en puissance de bandes organisées via les réseaux sociaux, composées de jeunes au profil jusqu’ici peu inquiétant, mais capables de monter des opérations criminelles d’envergure.

L'interview de la rédaction : M. Laurent Perraut 

Des armes, un explosif et une détention collective

Lors des perquisitions, les forces de l’ordre découvrent des armes à feu, des munitions, et même un engin explosif dans le véhicule utilisé par les suspects. Les éléments retrouvés laissent peu de doute quant à la préparation avancée de leur tentative de braquage. Au vu de la gravité des faits et du risque de récidive, les neuf individus ont tous été placés en détention provisoire, une décision rare et significative.

Une convoitise persistante pour l’or

L’affaire relance les inquiétudes autour des sociétés spécialisées dans le traitement de métaux précieux, particulièrement exposées à la convoitise de réseaux criminels organisés. Les autorités rappellent que ce type d'entreprise reste une cible privilégiée, souvent repérée à l’avance par des groupes venus de l’extérieur.

Une affaire exceptionnelle par sa rapidité et sa coordination

Margaret Parietti, procureur par Interim du tribunal judiciaire de Besançon, et les forces de l'ordre saluent une "très belle réussite policière", rendue possible par la coopération interservices et la réactivité des équipes locales. L’enquête se poursuit pour déterminer si d'autres tentatives similaires étaient prévues par le groupe