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L’ensemble du personnel de l’école élémentaire Saint-Exupéry de Valdahon sera en grève ce mardi 24 juin. En cause, des difficultés persistantes dénoncées depuis plusieurs mois auprès de l’Inspection Académique, notamment 18 signalements inscrits au registre santé et sécurité au travail, 4 accidents déclarés et plusieurs arrêts maladie.

Une rencontre avec l’inspecteur d’académie du Doubs « n’a pas permis d’aboutir à des solutions jugées satisfaisantes Â». L’équipe éducative exprime son profond attachement « Ã  un climat scolaire de qualité, essentiel au bien-être des élèves et des personnels Â». Selon le syndicat SNUipp/FSU à ce jour, les réponses apportées ne répondent pas aux enjeux soulevés, motivant ainsi ce mouvement de grève.

Ce lundi soir, contrairement à ce que nous avions écrit, la Ville de Besançon déploiera le drapeau palestinien, non pas  sur la façade de l’hôtel de ville, mais sur l’esplanade des Droits de l’Homme,  en signe de solidarité avec le peuple palestinien. Une initiative hautement symbolique, mais aussi controversée, alors que la question de la présence de drapeaux étrangers dans le domaine public  divise élus et autorités.

Un geste politique ou un acte de solidarité ?

Si le drapeau palestinien n’apparaîtra pas sur la façade de la mairie, la municipalité bisontine emboîte le pas à d'autres communes françaises, telles que Saint-Denis et Gennevilliers, qui ont récemment affiché le drapeau palestinien sur leur fronton. À l’inverse, la mairie de Nice avait choisi, elle, de hisser le drapeau israélien. Dans tous ces cas, les préfectures locales ont réagi en demandant le retrait des drapeaux, invoquant le principe de neutralité des services publics. Refus catégorique de la part des élus concernés.

Alors, que dit le droit ?

A Besançon, une nouvelle fois encore, le contexte est différent. En principe, les maires ne sont pas autorisés à faire flotter un drapeau étranger ou à caractère politique sur un bâtiment public, rappelle une jurisprudence du Conseil d’État de 2005. À l'époque, la commune de Sainte-Anne (Martinique) avait pavoisé sa mairie d’un drapeau indépendantiste. Le Conseil d’État avait alors rappelé qu’en dehors du drapeau français, européen ou local, aucun autre emblème ne peut orner les façades des bâtiments publics.

L’affaire Gilles Platret : la justice retoque le retrait d’un drapeau palestinien

À Chalon-sur-Saône, le maire Gilles Platret (LR) avait pris un arrêté interdisant la présence du drapeau palestinien dans l’espace public. Le tribunal administratif de Dijon a annulé sa décision, estimant que ce retrait portait atteinte à la liberté d’expression des personnes  à l’origine de cette initiative. Une jurisprudence qui renforce l’argumentaire des élus favorables à l'affichage du drapeau palestinien, en suggérant que le principe de neutralité ne doit pas conduire à censurer systématiquement les marques de solidarité.

Une jurisprudence fluctuante depuis la guerre en Ukraine

Mais depuis le début du conflit en Ukraine, ce principe connaît une application plus souple. De nombreuses mairies françaises ont hissé le drapeau ukrainien, sans réaction immédiate des préfectures. Le tribunal administratif de Versailles a même validé cette pratique en 2023, estimant qu’il ne s’agissait pas d’un message politique, mais d’un acte de solidarité internationale, donc juridiquement tolérable.

C’est précisément cet argument que les maires de Saint-Denis, Gennevilliers et désormais Besançon, sous une autre forme,  brandissent. Le maire de Gennevilliers a adressé une lettre au préfet, affirmant son refus de retirer le drapeau palestinien et dénonçant un "deux poids, deux mesures" dans l’application de la règle.

Sous une chaleur écrasante, le FC Saint-Claude a arraché sa  place en finale de Fédérale 3 en s’imposant 21 à 20 face à Quillan Limoux ce dimanche après-midi. Soutenus par près de 400 supporters, venus jusqu’au Vaucluse, les Sanclaudiens affronteront  Rodez, en finale, pour décrocher le titre tant convoité.

Le cycliste  bisontin Romain Grégoire a pris la 17è place cet après-midi du classement général de l’édition 2025 du Tour de Suisse. Ce dimanche, il termine en quatorzième position sur la huitième et dernière étape. Le maillot jaune revient au Portugais Joao Almeida, qui passe devant le Français Kevin Vauquelin.

Le groupe d’élues S’Unir pour Besançon, via l’écrit de Karima Rochdi  (Horizons) et Agnès Martin (Renaissance),  exprime son soutien à Benoît Cypriani, adjoint à la sécurité de la Ville de Besançon, agressé physiquement, vendredi soir, lors de la tenue d’un débat public, avec Marine Tondelier, la secrétaire nationale d’Europe Ecologie Les Verts à Besançon. Dans un communiqué, elles dénoncent une atteinte inadmissible à un élu républicain : « Le désaccord se dit, se débat, mais ne doit jamais dégénérer en insulte ou en violence physique. ».

Au-delà des clivages, elles appellent à défendre la démocratie locale et la liberté d’expression, essentielles au vivre-ensemble et au respect du pacte républicain. Néanmoins, les élus locaux et leurs soutiens ne sont-ils pas responsables de ce comportement délétère et gravissime ? Les commentaires qui apparaissent dans sur leurs réseaux sociaux et leur appel au clivage, et parfois à la détestation, sont autant de comportements qui ne facilitent pas l’instauration d’un climat apaisé. Ils ont la responsabilité de ce qu'ils acceptent ou pas. 

Entre 19h et 4h du matin dans la nuit du 21 juin, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus à 25 reprises en lien avec les festivités de la Fête de la musique. La majorité des appels concernaient des malaises d’origine éthylique, notamment à Besançon (11 interventions), Montbéliard (5) et Pontarlier (5). Deux feux de voiture et un feu de poubelle ont également été signalés sur la voie publique.

Après trois saisons marquées par l’engagement, les performances et un titre en R1, Elias Rigault rejoint le Racing Besançon, pensionnaire de Nationale 3. Deuxième meilleur buteur et passeur de l’AS Ornans (9 buts, 7 passes en 29 matchs), Il aura « marqué bien plus que des statistiques : il laisse l’image d’un coéquipier exemplaire, moteur de la cohésion du groupe Â». Reconnaissant envers son club, ses partenaires et son coach, il emporte avec lui « les souvenirs d’une aventure humaine forte Â». L’AS Ornans lui souhaite une pleine réussite pour la suite de son parcours.

Jura Sud tient sa première recrue estivale avec l’arrivée de Ryan Laplace en provenance de la JA Drancy. À bientôt 27 ans, ce milieu offensif polyvalent, formé à l’AS Monaco, a notamment évolué en Série C italienne avant de revenir en France. Auteur de six buts et deux passes décisives lors de la saison 2024-2025, il a été le meilleur buteur de Drancy en championnat. Un renfort prometteur pour le club jurassien, qui entame son mercato après six départs officialisés.