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À l’approche des élections municipales de 2026, Génération·s réaffirme son engagement pour une coalition large des forces de gauche et écologistes autour de la candidature d’Anne Vignot. Fidèle à sa ligne politique, le mouvement prône un rassemblement ouvert, associant partis progressistes et dynamiques citoyennes locales.

Il explique que plus qu’une alliance partisane, cette union vise à construire un projet collectif, où les habitantes et habitants de Besançon joueront un rôle actif, tant dans l’élaboration du programme que dans l’organisation de la campagne. À travers cette mobilisation, Génération·s ambitionne de donner un nouvel élan démocratique à la ville, fondé sur la transparence et la participation citoyenne.

Objet du quotidien, la valise devient un symbole poignant lorsqu’elle traverse l’histoire et les drames humains. Au Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon, une exposition exceptionnelle, baptisée tout simplement « Valises Â»,  explore ce simple contenant, révélant son rôle crucial au cours de la Seconde Guerre mondiale.

L'interview de la rédaction : Aurélie Cousin, directrice-adjointe du Musée de la Résistance et de la Déportation

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Un objet du départ

Exil, exode, déportation… La valise accompagne ceux qui fuient la guerre. Pour certains, elle représente l’urgence du départ, pour d’autres, elle incarne une tentative de préserver un fragment de leur existence. « Elle est toujours là, témoin silencieux des choix imposés par la guerre », explique Annick Cousin, directrice adjointe du Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon. À travers des archives et des témoignages, l’exposition met en lumière ces parcours, parfois interrompus brutalement.

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L'interview de la rédaction : Aurélie Cousin, directrice-adjointe du Musée de la Résistance et de la Déportation

Des valises pleines… ou vides

Certaines valises ont traversé l’Europe avec leurs propriétaires, marquées par des autocollants d’hôtels, comme celle d’un juif slovaque ayant tenté de fuir le conflit. D’autres ne contiennent que les vestiges de vies brisées : carnets, photographies, souvenirs précieux conservés par les déportés.,… .  L’exposition souligne aussi que parfois, il ne reste que le contenu sans contenant—des objets sauvés alors que la valise a disparu.

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Un écho dans le présent

L'interview de la rédaction : Anne Vignot, Maire de Besançon

Au-delà de son regard historique, cette exposition interroge le présent. « Tant qu’on a une valise, on est en action », souligne Anne Vignot, Maire de Besançon, faisant le lien avec les réfugiés d’aujourd’hui, contraints de fuir sans même pouvoir emporter le nécessaire. Dans un monde où les conflits et les crises continuent de provoquer des déplacements forcés, la symbolique de la valise résonne encore.

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Accessible jusqu’au 31 décembre, l’exposition « Valises Â» offre aux visiteurs une plongée dans ces histoires de départs, de pertes, mais aussi d’espoir—car certaines valises reviennent, portées par ceux qui survivent et reconstruisent.

Ce mardi matin, dans le cadre de la journée nationale de la résistance, une cérémonie commémorative s’est tenue à la Citadelle de Besançon. Cette année encore, la jeunesse était présente et a été associée à cet évènement. Des lycéens du dispositif microlycée du Lycée Louis Pergaud de Besançon, un dispositif pensé pour ceux qui ont quitté le système scolaire avant de le réintégrer,  ont participé à ce moment. Parmi eux, Elisa et Julien, élèves de terminale, qui suivent la spécialité histoire-géographie géopolitique et sciences politiques, emprunts d’enrichir leurs connaissances et désireux de s’immerger dans un univers qu’ils ne connaissent pas.

L'interview de la rédaction :Julien, lycéen participant

 

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L’envie de comprendre le monde

Ces élèves, un temps en décrochage scolaire,  ne se contentent pas d’apprendre des dates et des faits : ils veulent comprendre les mécanismes qui façonnent la société. Les cérémonies de commémoration, les visites historiques et les débats autour des régimes totalitaires leur offrent des clés précieuses pour décrypter l’actualité. « Je ne supporte pas l’idée d’être dans un monde que l’on ne comprend pas Â» explique Julien. Selon le jeune adulte, l’étude de l’histoire et de la géopolitique est essentielle pour y remédier. Une approche intellectuelle lucide, que partage également Elisa. La jeune femme ajoute que « cette spécialité permet de comprendre les enjeux actuels, d’appréhender l’avenir et d’éviter les dérives du passé Â».

Un baccalauréat qui devient un outil de réflexion

L'interview de la rédaction :Elisa; Lycéenne participante 

 

Loin d’être une simple épreuve académique, le grand oral du baccalauréat est pour eux une opportunité d’approfondir des questions fondamentales. Violence, mémoire oubliée, participation ordinaire aux tragédies de l’histoire : leurs sujets traduisent une volonté de poser les bonnes questions plutôt que de simplement réciter des réponses. Au-delà du diplôme, leur démarche révèle un engagement intellectuel durable. Pour eux, apprendre, c’est comprendre et, surtout, agir. En revisitant l’histoire, en interrogeant les mécanismes du pouvoir et en explorant les enjeux mémoriels, ils construisent une réflexion qui les accompagnera bien après la fin de leur scolarité.

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Avec cette approche, l’école devient bien plus qu’un lieu d’apprentissage : elle devient un laboratoire d’idées, où la curiosité façonne l’avenir et redonne au baccalauréat toute sa pertinence.

À l’occasion du 50e anniversaire de Marion Cotillard, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlier célèbre son parcours cinématographique avec une exposition d’affiches de ses films. L’événement se tient du 3 au 28 juin dans le hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier.

Révélée dans la saga Taxi, l’actrice française a marqué le cinéma mondial avec son interprétation d’Édith Piaf dans La Môme, qui lui a valu un Oscar. Son talent l’a menée à collaborer avec des réalisateurs de renom et à recevoir de prestigieuses distinctions, faisant d’elle l’une des figures majeures du cinéma international.

L’arrêté préfectoral définissant l’ouverture et la clôture de la chasse dans le Doubs fixe cette année un report de trois semaines pour la chasse à la bécassine des marais dans la vallée du Drugeon. Initialement prévue au 8 septembre, elle débutera finalement le 28 septembre 2025.

Cette décision, prise après consultation publique et avis de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage, vise à limiter les prélèvements d’individus nicheurs, dont la vallée du Drugeon constitue un site de reproduction majeur en France. Les autorités soutiendront également des études et un suivi pour mieux adapter les mesures futures.

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus ce lundi  26 mai, vers 19h,  pour un feu généralisé dans un pavillon de 180m², situé rue Erik Satie à Besançon. Grâce à l’intervention rapide des secours et à un dispositif de quatre lances, dont une sur échelle, la partie principale du bâtiment a pu être préservée.  La locataire, légèrement brûlée au bras, a été examinée sur place avant d’être laissée sous surveillance médicale. La famille, composée d’un adulte et de trois enfants, a été relogée chez des voisins.

Un violent choc frontal, entre deux voitures, s’est produit hier soir, vers 18h, à Morbier, dans le Jura. On déplore deux victimes piégées dans leurs véhicules. Légèrement blessées, elles ont été transportées sur un centre hospitalier, après désincarcération. 25 sapeurs-pompiers se sont rendus sur place.

Maître Baptiste Monnot a déposé plainte ce jour auprès du Procureur de la République au nom de Jean-Philippe Allenbach, président du Mouvement Franche-Comté, contre Anne Vignot, maire de Besançon, pour suspicion de délit de favoritisme. Il lui est reproché d’avoir attribué le marché public de réalisation de la statue de Jenny d’Héricourt à Lili Reynaud Dewar, une artiste grenobloise, sans mise en concurrence avec d’autres sculpteurs franc-comtois. Par ailleurs, l’édile bisontine est accusée  Â« d’avoir dissimulé cette attribution aux conseillers municipaux lors des votes du 25 janvier 2024 et du 23 janvier 2025, alors que la commande avait été passée en juin 2024 Â».