Choix du secteur :
Se connecter :
 

Ce lundi et ce mardi, des individus ont été interpellés par des policiers alors qu’ils étaient en train de jeter des colis par-dessus le mur d’enceinte de la maison d’arrêt de Besançon. Il s’agissait de trois mineurs, âgés de 16 et 15, et d’un majeur d’une vingtaine d’années. Sur les trois adolescents, deux d’entre eux devront s’expliquer devant un juge des enfants. Quant à l’aîné, il a été déféré ce mardi matin.

Un homme de 41 ans devra s’expliquer le 9 décembre prochain devant le tribunal judiciaire de Besançon pour des faits de harcèlement sexuel par téléphone, commis entre mars et août 2021. L’individu a laissé des messages graveleux sur le répondeur de sa victime. Les deux protagonistes, âgés de 41 et 31 ans, habitent l’arrondissement de Pontarlier.

Ce mardi matin s’est déroulée au Géant Casino de Pontarlier, la reconstitution du meurtre de Jeanine Dessay. Cette ancienne infirmière a été mortellement poignardée le 15 avril 2019 dans les toilettes de l’enseigne. Ce drame avait ému toute la communauté pontissalienne. Le meurtrier et sa victime ne se connaissaient pas.  

A l’époque,  le parquet bisontin avait évoqué un « crime de hasard Â».  Lors de cette reconstitution, la juge d’instruction et les avocats des différentes parties étaient notamment présents. Le meurtrier présumé a été déféré pour l’occasion. Le supermarché avit été fermé. Après plus de deux ans d’enquête, il s’agit vraisemblablement du dernier acte de l’instruction. Le procès pourrait se tenir l’année prochaine.

Actuellement Grand Besançon Métropole mène un vaste chantier de construction d’un bassin d’orage de 20.000 m3 sur le site de la Malcombe. Lancés en mai dernier, ces travaux  d’une durée de 24 mois, se tiennent à l’emplacement du terrain de baseball, le long du chemin de Montoille. Ses mensurations sont éloquentes puisque l’infrastructure se déclinera sur 100 mètres de long pour 50 mètres de large et une hauteur comprise entre 4 et 5 mètres. Il sera entièrement recouvert à l’issue des travaux par un mètre de terre.

L’objectif de cette opération consiste à protéger le milieu naturel, en l’occurrence la rivière le Doubs, des pollutions liées aux rejets d’eaux usées urbaines par temps de pluie. Il faut donc limiter les déversements au Doubs par temps de pluie. Grâce à ce bassin² la ville entend supprimer la moitié des déversements annuels. Le coût de cette opération s’élève à 8,5 millions d’euros HT. La mise en service est prévue en décembre 2022.

Un programme initié depuis plusieurs années

Cette initiative s’inscrit dans un programme initié il y a plusieurs années sur la ville de Besançon, soucieuse de sa bonne gestion de l’eau. D’autres initiatives sont prévues comme les investissements consentis à l’usine de traitement des eaux de la Malate ou encore sur la source d’Arcier par exemple.

L'interview de la redaction / Anne Vignot

Un accident mortel s’est produit ce matin à Houtaud. Un piéton, un homme de 78 ans, a été fauché par une voiture, alors qu’il traversait un passage piéton. L’intervention des sapeurs-pompiers n’a pas permis de sauver la victime. La conductrice, une femme enceinte, a été transportée en état de choc à l’hôpital de Pontarlier. Précisons que l’hélicoptère Dragon 25 s’est rendu sur place.

Ce mardi matin, à l’initiative de Sud Collectivités Territoriales, les travailleurs sociaux du CCAS de Besançon, de la Ville et de Grand Besançon Métropole se sont rassemblés devant le kursaal, où se tient le séminaire annuel des cadres. Ils étaient environ une trentaine.

Les manifestants demandent une reconnaissance par leur hiérarchie de leur métier  correspondant au statut de la catégorie A. C’est-à-dire, une rémunération qui tient compte de ce statut, et la possibilité d’aménager leur temps de travail sur 4,5 jours par semaine ( ou 9 jours par quinzaine). Selon eux, l’application du protocole sur les 1607 heures et le nouvel aménagement du temps de travail qui en découle ne correspondent  pas à la réalité de leur mission au quotidien. « Leur retirer cet aménagement du temps de travail, c’est aggraver l’usure professionnelle des agents sans tenir compte de la spécificité du travail social, dans un secteur où la collectivité peine à recruter Â» expliquent-ils.

TRAVAILLEURS SOCIAUX VIGNOT 2

Ils pointent également, un nouveau protocole qui « prévoit un plafonnement des récupérations des travailleurs sociaux « alors que les rendez-vous tardifs avec un usager en difficulté ou les actions programmées en soirée ou le week-end sont fréquents Â».

Pour l’occasion, les manifestants avaient organisé une haie d’honneur devant le Kursaal. Ils ont pu échanger quelques minutes avec Anne Vignot et leur direction générale, qui leur a rappelé qu’elle « appliquait la loi en vigueur et ne pouvait différencier les traitements entre les agents des différents services Â». Pat ailleurs, des représentants du collectif en colère ont été invités à participer au séminaire du jour.

Ce mercredi, dans le cadre de son opération « La rentrée des solutions en Bourgogne Franche-Comté Â», la Mission Locale du bassin d’emploi de Besançon organise, ce mercredi 29 septembre, un salon de l’apprentissage et de l’emploi. Il se déroulera du 13h30 à 17h30 à l’espace Grammont, 20 rue Mégevand à Besançon.

L’objectif est de présenter aux 16-25 ans les formations en apprentissage et de les mettre en relation directement avec les employeurs présents ou des offres d’emploi. On notera la présence des CFA, des organismes de formation et des employeurs, recrutant dans différents secteurs d’activité. L’accès est libre mais sur présentation d’un passe sanitaire.

Jeudi soir, le conseil municipal de Besançon se prononcera sur le nouveau projet des Vaîtes. Nicolas Bodin, le président du groupe socialiste / société civile, qui espère que les dispositifs mis en place, pour aboutir à ce nouveau visage, à savoir le GEEC, composé d’experts, et la conférence citoyenne, auront contribué à instaurer de la « pédagogie, de l’écoute et de l’apaisement Â». Nicolas Bodin indique que « les élus du groupe socialiste voteront favorablement ce nouveau projet mais resteront exigeants et vigilants quant aux réponses apportées aux besoins en logements de tout type au service des familles, des étudiants, des précaires, des jeunes actifs... Â»