Arrivé tout droit de Martinique, après deux années à la tête de la sous-préfecture, Nicolas Onimus a officiellement pris ses fonctions à Pontarlier le 25 juillet dernier. Ce père de deux enfants, âgé de 50 ans, connaît bien la région pour avoir grandi à Besançon dans le quartier de Montrapon.
Le CV de ce haut fonctionnaire est éloquent et plutôt atypique. Après avoir effectué des études de gestion en France et à l’étranger, son parcours le conduit tout d’abord à France Télécom Orange, avant d’alterner entre le corps préfectoral et la fonction de magistrat de chambre régionale des comptes. M. Onimus aborde ses nouvelles responsabilités de différentes manières. Il y voit tout d’abord un rôle de contrôle de la légalité des actions mises en œuvre par les collectivités locales, mais surtout une fonction « d’animateur et d’accompagnant ». « Je m’inscrits pleinement en accompagnement des élus, des acteurs locaux publics et privés et des administrations locales. Cela m’amène à rencontrer de nombreux acteurs et d’essayer de leur ouvrir des portes » explique-t-il. Et de poursuivre : « Le Sous-Préfet n’a pas forcément tous les pouvoirs, mais il a celui d’ouvrir au moins les portes de toutes les administrations d’état. Si je peux faciliter le travail des acteurs locaux, débloquer des choses, mettre de l’huile là au ça grince un peu, je dois pouvoir leur apporter ».
Les grands dossiers
Plusieurs grands dossiers sont sur la table du représentant de l’état. Il y a bien sûr l’orage de grêle et l’incendie de l’entreprise Charm’Ossature à Etalans, mais également plusieurs autres sujets brûlants concernant l’environnement et l’attractivité du territoire.
La RN57 : L’accidentologie, avec récemment les graves accidents de la route survenus entre Pontarlier et la Clause-et Mijoux indique à M. Onimus que le travail d’aménagement de cet itinéraire doit se poursuivre. Il entend faire de la pédagogie et expliquer en quoi, le contournement de Pontarlier, avec son lot de mécontentement, est une nécessité.
La ressource en eau : avec l’objectif de trouver des solutions pérennes pour les prochaines années dans les domaines de la réglementation et de la prospection par exemple.
Les éoliennes : l’implantation d’éoliennes géantes sur le Bel Coster fait l’objet de toutes les attentions. Les impacts paysager et écologique de ces installations, notamment au niveau de la protection des captages d’eau, ne seront pas oubliés.
La situation de l’hôpital public, et celle du centre hospitalier, avec ses difficultés de recrutement, les attaques de loup dans les cheptels du Haut-Doubs, … font également partie des autres sujets qui ne seront pas mis de côté.
L'interview de la rédaction
J-1 avant le lancement de la 20è édition du Festival de la Paille. Alors autant dire que la quarantaine de responsables du collectif organisation et les bénévoles qui les ont rejoints depuis lundi dernier sont sur le pied de guerre. Le coup d’envoi sera donné ce vendredi. Deux jours de musique et de chaude ambiance attendent les festivaliers au pied des pistes de la station de Métabief.
Plus que quelques heures pour mettre en place les dernières infrastructures et installations. Il faut poser les chapiteaux, prévoir les installations électriques, préparer les scènes et les loges, décorer le site, aménager les différents espaces, … . Ce n’est pas le travail qui manque. Au plus fort de la manifestation, ce sont 400 bénévoles qui seront présents et se dévoueront corps et âme pour que les festivaliers puissent profiter pleinement de l’évènement.
Une organisation parfaitement huilée
La répartition des tâches s’effectue dans la joie et la bonne humeur. Chacun est affilié à un service et n’hésite pas à donner le coup de main ailleurs. Tous les pôles sont mobilisés, mais celui de la restauration est fortement sollicité. Chaque jour, des centaines de plateaux repas sont servis. Les bénévoles sont choyés, mais cette richesse, devenue tellement rare, est à préserver. « Les craintes étaient que la dynamique soit un peu grippée, mais c’est loin d’être le cas » assure une responsable de l’évènement.
Rendez-vous ce vendredi et ce samedi
Plus de 20.000 festivaliers sont attendus ce vendredi et ce samedi dans le Haut-Doubs. Un plaisir de se retrouver après les deux annulations successives en raison de la crise sanitaire. Sûr que ce 20è anniversaire sera célébré de la plus belle des manières.
Le reportage de la rédaction / Paroles de bénévoles
Une ancienne scierie de 4000 m2 s’est entièrement embrasée cette nuit, à Besançon, au cœur du quartier de la grange Marguet, rue du Barlot. Rapidement sur les lieux, les soldats du feu ont procédé à la protection des habitations voisines et ont attaqué l’incendie. Huit lances à eau, dont deux sur les échelles, ont été déployées. On ne déplore aucun blessé et aucune victime. Les causes et les circonstances du drame restent à déterminer.
La gestion de l’eau est un véritable problème en cette période de sécheresse. Ce jeudi, une nouvelle réunion est prévue, en présence du Préfet du Doubs, pour évaluer la situation. Des restrictions encore plus fortes pourraient être prises. Le niveau « crise » pourrait être acté.
Rappelons que deux communes manquent cruellement d’eau actuellement dans le département. C’est le cas des villages de Valoreille et d’Arc-Sous-Cicon. Concernant cette dernière, 300 m3 d’eau livrée par camion citerne ont été apportés depuis le 19 juillet dernier.
Les services de l’état s’engagent à suivre de très près le dossier de reconstruction de l’entreprise Charm’Ossature, entièrement détruite par un incendie à Etalans. Le préfet du Doubs, qui a activé une instance spécifique pour suivre cette évolution, a nommé le Sous-Préfet de Pontarlier à sa tête. Trois axes sont spécialement pris en compte : l’administratif et le suivi des salariés, avec des propositions de formation, la trésorerie et l’accompagnement de l’entreprise dans ce domaine et les phases de démolition et reconstruction du site. Le souhait étant que la firme puisse reprendre son activité, à Etalans, d’ici huit mois.
Si l’on sait qu’un second site est en cours de construction à Autechaux, un local provisoire devrait être trouvé au plus vite, dans une commune proche, pour que l’activité reprenne et que les commandes soient honorées. Précisons que les clients de la société ont été contactés par le médiateur des entreprises, saisi par le préfet du Doubs.
L'interview de la rédaction / Nicolas Onimus, Sous-Préfet de Pontarlier
Une semaine après le terrible orage qui a dévasté les habitations de six communes du Haut-Doubs, situées entre Morteau et Maîche, Nicolas Onimus, le nouveau Sous-Préfet de Pontarlier se rendra au Russey ce jeudi matin. Il rencontrera les élus des communes concernées et saluera les sapeurs-pompiers qui se sont mobilisés depuis sept jours pour les populations sinistrées. Le représentant de l’état reconnaît que ce déplacement est tardif, mais il l’explique par sa récente prise de fonction, qui s’est effectuée il y a trois jours seulement. M. Onimus rappelle que la population n’a pas été oubliée et que les services de l’état et le Préfet du Doubs ont rapidement pris les dispositions nécessaires pour mobiliser les professionnels et les assureurs. Une Cellule d’Urgence Médico psychologique a également été mise en place pour les familles et les élus ;
Catastrophe naturelle
Il le confirme, les communes sinistrées ne peuvent pas prétendre à la procédure de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. Les orages de grêle n’entrant pas dans ce dispositif. Néanmoins, le représentant de l’état assure que toutes les personnes assurées pourront obtenir une prise en charge totale du coût des réparations à effectuer. Il est également précisé que les territoires qui n’entrent pas dans le périmètre des monuments historiques pourront utiliser de la tôle pour recouvrir leur toiture abimée.
La présence des sapeurs-pompiers prolongés
Le Sous-Préfet pontissalien indique également que la présence des sapeurs-pompiers est prolongée sur les territoires concernés. Plus de 1000 interventions ont été menées. A la Chenalotte, les 250 maisons que compte le village ont été touchées.
L'interview de la rédaction / Nicolas Onimus, Sous-Préfet de Pontarlier
Ce mercredi, la cycliste jurassienne Evita Muzik a pris la deuxième place de la 4è étape du Tour féminin, remportée par la suissesse Marlen Reusser. La Bisontine Juliette Labous est 14è. Au classement général, Labous occupe la 7è position. La Jurassienne est 12è.
Mercredi matin, aux Fins, les sapeurs-pompiers du Doubs ont porté secours à un jeune vététiste de 17 ans qui s’est grièvement blessé. Il a été hélitreuillé par le GRIMP et médicalisé par le SMUR. Il a ensuite été transporté par hélicoptère à l’hôpital de Besançon.