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Le 14 août dernier, la SPA a découvert à Durnes (Doubs), les cadavres de cinq chiens et six chiots entassés dans des sacs-poubelles. Dans la maison perquisitionnée, quatre chiens et un chat, vivants mais dans un état alarmant, ont été secourus. Déjà connue pour maltraitance, la propriétaire a été placée en garde à vue. La SPA et 30 Millions d’Amis porteront plainte et réclament son interdiction définitive de détenir des animaux.

À Besançon, un bureau de tabac du quartier de Palente a été contraint de baisser rideau. Le préfet du Doubs, Rémi Bastille, a ordonné sa fermeture administrative pour un mois le 13 août, en application de la loi du 13 juin 2025 contre le narcotrafic. Selon la préfecture, l’établissement était impliqué dans « la détention et l’usage de stupéfiants ».

Ce dimanche, à la mi-journée, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus sur la commune d’Arçon, pour un feu de garage dans une maison individuelle. Le sinistre, qui touchait une habitation , a pu être rapidement maîtrisé grâce à l’action de trois lances à eau. L’intervention a permis d’éviter la propagation à l’ensemble de la toiture.
Les quatre occupants, sortis avant l’arrivée des secours, ont été relogés dans  leur famille. Aucun blessé n’est à déplorer.

Un feu de forêt s’est déclaré ce dimanche, en fin d’après-midi,  sur la commune de Villards-d’Héria, au lieu-dit la Tête d’Henry IV. Hier soir, les flammes avaient  ravagé environ deux hectares de forêt. « Une cinquantaine de sapeurs-pompiers, appuyés par six camions-citernes et un hélicoptère de reconnaissance, sont mobilisés pour contenir le sinistre, jugé peu virulent en raison des conditions météorologiques favorables Â» explique le journal « Le Progrès Â». L’origine du feu n’était pas connue hier soir.

Bonne nouvelle !

Le retour des infos locales, c’est ce lundi 18 août dès 5h30 ! La rédaction se mobilise pour une nouvelle saison pleine d’actualités, de découvertes et de mises en valeur de nos territoires.
Soyez au rendez-vous et commencez vos journées avec l’info qui vous ressemble !

Au menu de la semaine : l'avenir du festival de la Paille, la politique locale avec les municipales en ligne de mire, le nouvel Escape Game de la Citadelle, la taillanderie de Nans-Sous-Sainte-Anne, le FRAC de Franche-Comté et ses animations estivales....

Après six années de bons et loyaux services, l’ancien escape Game de la Citadelle de Besançon cède la place à une toute nouvelle aventure immersive : Citadelle Assiégée.
Hermine Chapron, médiatrice culturelle pour le Monument Vauban, explique : « Nous avons voulu renouveler l’expérience pour offrir au public une nouvelle manière ludique et moderne de découvrir la Citadelle. Cette formule interactive, de plus en plus présente dans les musées et monuments, séduit particulièrement les visiteurs jeunes et curieux Â».

Un bond dans le temps, au début du XVIIIᵉ siècle

L’intrigue transporte les joueurs à l’époque de Vauban et de Louis XIV, en pleine guerre de Succession d’Espagne. Les participants incarnent des soldats chargés d’explorer un magasin aux fournitures — une cave historique qui servait à stocker nourriture, matériel et parfois armes. Chaque élément du décor a été pensé pour respecter l’authenticité historique : mobilier d’époque reconstitué, recherches dans encyclopédies et tableaux, recours à des artisans (céramistes, souffleurs de verre, forgerons) afin de reproduire fidèlement l’ambiance du début du XVIIIᵉ siècle.

L'interview de la rédaction : Hermine Chapron 

Deux salles, deux publics

Pour satisfaire tous les visiteurs, deux scénarios distincts ont été développés :

  • Salle adultes/ados : accessible à partir de 12 ans, avec un niveau de difficulté plus élevé.
  • Salle enfants : pensée pour les 8-12 ans, adaptée aux anniversaires ou sorties scolaires, avec des énigmes plus simples et la présence d’un ou deux accompagnateurs.

Un défi d’une heure

Les équipes disposent de 60 minutes pour résoudre une douzaine d’énigmes mêlant fouille minutieuse, observation, adresse et réflexion. Coopération et communication sont essentielles pour avancer dans l’intrigue. La réservation se fait exclusivement en ligne (www.citadelle.com), avec quatre créneaux par jour. L’escape Game sera proposé tous les week-ends de septembre.

L'interview de la rédaction : Hermine Chapron 

 

Des tests grandeur nature avant l’ouverture

Avant l’inauguration, l’équipe de la Citadelle a testé le jeu pour ajuster la difficulté et reformuler certaines énigmes. « Ce qui me semblait évident ne l’était pas forcément pour tout le monde Â», confie Hermine Chaperon. Et de continuer : «  Heureusement, mes collègues ont joué les cobayes, ce qui nous a permis de trouver le bon équilibre. »

Depuis le début de l’été, le parc de la Malcombe et plusieurs autres sites de l’agglomération bisontine vibrent au rythme de Vital Été, dispositif lancé en 2003 pour offrir aux habitants un large panel d’activités sportives, culturelles et artistiques. Cette année marque la 22ᵉ édition de l’événement, qui continue d’attirer un public nombreux : jusqu’à 800 personnes par jour sur les grandes journées de juillet.

Des activités pour tous les goûts

Si la Malcombe reste le cÅ“ur du dispositif, Vital Été se déploie également sur d’autres lieux avec des rendez-vous variés : Vital équestre, kayak, forêt de Chailluz et fête foraine. Le programme, riche et changeant, repose sur la collaboration avec de nombreux clubs sportifs bisontins : karaté, judo, BMX, futsal, rugby… De quoi susciter des vocations chez les plus jeunes, qui peuvent tester des disciplines et rencontrer directement les associations. Cette année, les jeudis et vendredis, le village des maisons de quartier apporte une dimension familiale et conviviale : spectacles, animations, et même un espace plancha pour prolonger la soirée en plein air. Prochain rendez-vous : le 21 août avec un spectacle équestre de la compagnie Pagnozoo. A noter également, que, cette année, des tournois sont organisés certains soirs et  samedis.

L'interview de la rédaction : Mohammed Bouchikhi 

Des inscriptions repensées


Après la crise sanitaire, l’organisation a évolué : les inscriptions se font désormais via une application ou sur le site internet, quatre jours à l’avance. Un système qui permet de réserver un créneau pour profiter pleinement des activités, souvent sur 45 minutes à une heure, avec un contenu pédagogique renforcé.

MOHAMMED BELCHIGRI 2

 

Face aux fortes chaleurs, des aménagements adaptés

Avec les épisodes caniculaires de cet été, la ville a mis en place plusieurs mesures pour garantir la sécurité et le confort des participants. Les clubs sportifs interviennent davantage le matin, lorsque la température est plus clémente. Certaines activités sont déplacées dans le gymnase fraîchement rénové, offrant un espace intérieur tempéré. Sur le site extérieur, des zones d’ombre supplémentaires ont été installées, notamment autour de l’escalade et de l’accrobranche, rendant ces pratiques possibles même lors des journées les plus chaudes. Les règles de prévention sont rappelées : hydratation régulière, port de la casquette et pauses à l’ombre.

L'interview de la rédaction : Mohammed Bouchikhi

Un dispositif jusqu’au 27 août

Vital Été se poursuit jusqu’à la fin du mois, mobilisant plus de 200 personnes, en grande partie issues de la filière STAPS de l’Université de Franche-Comté. L’objectif reste inchangé : proposer aux Bisontins un été actif, convivial et accessible à tous, puisque gratuit.

Malgré une édition 2025 saluée par le public et marquée par une affluence de 20.000 festivaliers, le Festival de la Paille se prépare à un virage stratégique. Eugénie Burnier, directrice de l’événement, explique pourquoi la réinvention est désormais au cœur de son projet.

« Bouger les lignes » pour survivre

« Oui, c’est ça : il faut réinventer ce qu’est un festival de musique aujourd’hui », résume la responsable. Le constat est clair : si l’édition 2025 fut un succès populaire et artistique, l’équilibre financier reste fragile. Quatre mille billets payants manquaient cette année pour assurer la pérennité économique. Or, les coûts de production explosent : cachets artistiques en forte hausse, contraintes techniques et de sécurité incompressibles, et dépenses globales dopées par l’effet post-COVID. « Notre économie repose presque exclusivement sur la billetterie, les bars, la restauration et le merchandising », détaille la directrice. « Face à des recettes incertaines et à des charges exponentielles, l’équation devient impossible. »

L'interview de la rédaction : Eugénie Burnier 

Entre têtes d’affiche et culture émergente

Pour un festival indépendant et généraliste, la programmation est un exercice d’équilibriste. D’un côté, il faut proposer des têtes d’affiche capables d’attirer un large public. De l’autre, il faut honorer l’engagement de soutenir les artistes émergents. « C’est notre responsabilité, et c’est au cœur de notre ADN », insiste Eugénie Burnier. Certains artistes sont conscients de cette tension économique et agissent : Les Ogres de Barback ou encore La Rue Kétanou ont porté des messages de soutien à la scène indépendante. Mais la concurrence entre festivals reste rude, notamment face aux événements portés par de grands groupes privés, mieux armés financièrement.

Garder l’indépendance comme ligne rouge

Le Festival de la Paille, né il y a 25 ans d’une bande de copains,  montant une scène dans un champ, revendique toujours son esprit bénévole et territorial. « C’est une aventure humaine avant tout. Cette indépendance fait partie de notre ADN », affirme la directrice. Elle observe, sans jugement, la concentration croissante du secteur : « Une cartographie récente du Syndicat des musiques actuelles montre bien le ruissellement vers des entreprises privées. » Mais pas question de « vendre son âme ».

L'interview de la rédaction : Eugénie Burnier 

2026 : une page blanche à écrire

La décision est prise : l’édition 2026 sera différente. « Ce ne sera pas ce que les festivaliers connaissent, mais ce sera toujours ensemble », annonce Eugénie Burnier. Les équipes réfléchissent à un nouveau format, dans un mélange d’excitation et de vertige. « Dire que le modèle actuel ne fonctionne plus est effrayant, mais la peur fige. Nous, nous voulons avancer », conclut-elle.

L'interview de la rédaction : Eugénie Burnier