Un adolescent de 16 ans devra s’expliquer le 12 octobre prochain devant le juge des enfants. Le 25 juillet dernier, lors d’un contrôle, il est retrouvé en possession de près de 2 grammes de résine de cannabis, d'un couteau et 410 euros en numéraire. L’individu se trouvait, avec un comparse, dans les parties communes d’un immeuble dans le quartier Planoise.
Lors de son audition, il a reconnu uniquement la détention de stupéfiants pour sa consommation personnelle. Concernant l’argent, il lui aurait été donné par sa mère. Ce que cette dernière a confirmé. L’argent a été saisi, ainsi que son téléphone portable, dont le jeune homme n’a pas souhaité donner le code de déverrouillage.
Les amoureux de notre région seront sans doute devant leur petit écran ce soir sur France 3. La chaîne régionale diffuse un épisode de son grand jeu d’aventure « la carte aux trésors », tourné en septembre 2020 dans le Doubs. Il s’agit d’une rediffusion. Le départ sera donné depuis les remparts de la Citadelle. Il conduira également les deux concurrents le long de la frontière Suisse et sur les hauts plateaux de Pontarlier. Quant au coup d’envoi de l’émission, il est prévu à 21h10.
Etienne Manteaux, le procureur de la république de Besançon, et Yves Cellier, le directeur de la sécurité publique du Doubs, s’inquiètent quant à la consommation de protoxyde d’azote qui semble se généraliser chez les jeunes. Les petites cartouches qui contiennent ce gaz sont retrouvées de plus en plus sur les parkings des discothèques du secteur bisontin. Difficile pour les autorités de combattre ce fléau, si ce n’est par la prévention. Rappelons que ce produit, servant notamment à la confection de la crème chantilly, se trouve en toute légalité dans les commerces. Il est transféré dans un ballon de baudruche et inhalé. Il déclenche alors un effet euphorisant et désinhibant avant une soirée.
Le 23 juillet dernier, dans le quartier Planoise, tout laisse à penser qu’un jeune homme de 20 ans en a consommé avant d’agresser une victime. Il était en compagnie d’un deuxième individu. Des cartouches ont d’ailleurs été retrouvées dans le véhicule. Les caméras de vidéosurveillance, placées à cet endroit, ont révélé « une scène d’une rare violence », selon les propos du procureur de la république. Sept minutes plus tard, après avoir retrouvé la raison, et compris la violence de son comportement, le mis en cause alerte les secours.
L’individu violent est alors interpellé. Il a été mis en examen et placé en détention. Il est déjà défavorablement connu de la justice pour d’autres faits de violence. La victime est âgée de 25 ans. Elle souffre de graves lésions, notamment au niveau de la tête. 15 jours d’ITT ont été prononcés dans un premier temps.
L'interview de la rédaction / Yves Cellier, directeur de la sécurité publique du Doubs
L’info est relatée dans les colonnes du journal « Le Progrès » de ce matin. Dans le Jura, le parquet a classé sans suite l’affaire de cette femme retrouvée sans vie à proximité d’un kiosque dans le centre-ville de Poligny. Le quotidien jurassien explique, qu’après les résultats de l’autopsie qui n’avaient pas permis de faire avancer l’enquête, les nouvelles expertises n’ont rien donné. La thèse d’un décès accidentel a donc été conclue par le procureur de la république du Jura.
A Dole, les salariés de l’entreprise NP Jura sont en grève illimitée. Une centaine d’entre eux, sur les 180 que compte la firme est mobilisée. Ce mouvement historique de mécontentement est né jeudi dernier lors des fortes chaleurs. Les revendications portent sur les conditions de travail et les salaires. Pour l’heure, les négociations n’ont rien donné. A la reprise du travail, après les congés annuels d’été, la situation pourrait davantage se crisper. Affaire à suivre.
A la suite de trois plaintes déposées au Parquet de Besançon pour des faits de violences sexuelles, une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur les agissements d’un individu, qui n’était pas titulaire, au début de ses interventions, du diplôme d’assistant en médecine esthétique. Ce dernier est soupçonné d’avoir commis des agressions et violences sexuelles sur certaines de ses patientes lors de séances d’épilation du maillot. Les faits auraient été commis à Besançon dans le cabinet de son frère, qui exerce en toute légalité la profession de médecin dermatologue. Les faits dénoncés courent entre mars 2020 et octobre 2021. Le faux médecin aurait mené ses premières interventions dès le mois de novembre 2019. Suite à un appel à témoins, ce sont dix nouvelles plaintes qui ont été enregistrées. La dernière est parvenue en mai dernier. Cinq viols auraient été commis.
L’individu réfute les faits qui lui sont reprochés. Pour l’heure, il a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Il lui est bien entendu interdit de pratiquer cette profession. Lorsque le dossier sera clos, il sera envoyé au conseil de l’ordre des médecins qui statuera également sur le cas des deux protagonistes.
L'interview de la rédaction / Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon
Concernant le décès d’un jeune homme de 29 ans, survenu dans la nuit de samedi à dimanche à Besançon, Faubourg Tarragnoz, Etienne Manteaux, le Procureur de la République, a indiqué ce mardi après-midi, lors d’une conférence de presse, que les enquêteurs sont dans l’attente du résultat des analyses toxicologiques. Rappelons que la victime, qui s’est vu refuser l’entrée à la discothèque le QG à Besançon, « en raison de son comportement », s’est mise en colère. Elle va commettre des dégradations, qui engendrent le déplacement d’une patrouille de police.
Maîtrisé par les vigiles, l’individu réussit à s’enfuir avant l’arrivée des policiers. Il prend la direction du chemin de Mazagran pour rejoindre le Faubourg Tarragnoz. A cet endroit, il prend un petit chemin et grimpe une pente très escarpée et se retrouve au-dessus d’un muret dont la hauteur est estimée à 4 mètres. En pleine nuit, les policiers découvriront le corps du jeune fuyard au pied de ce muret.
Etienne Manteaux souligne qu’aucun manquement n’a été constaté. Ce jeune homme de 29 ans n’avait pas d’antécédent judiciaire. D’où une des interrogations sur son comportement ce soir-là . Pour l’heure, aucune poursuite n’est envisagée. Le Procureur de la République et Yves Cellier, le directeur de la sécurité publique du Doubs, précise qu’aucune chasse à l’homme n’a eu lieu et qu’il était difficile d’apprécier la dangerosité de l’endroit en raison de l’obscurité pour la patrouille dépêchée sur place.
Le reportage de la rédaction / Etienne Manteaux et Yves Cellier