Le 31 août dernier, vers 19h30, à Besançon, rue des Cras, un équipage de police secours a interpellé un homme de 19 ans, suspecté de vente de stupéfiants. Repéré en pleine transaction aux abords d’un point de vente connu, il était accompagné d’un autre individu qui a réussi à prendre la fuite.
Lors du contrôle, le mis en cause était porteur de 1 gramme de résine de cannabis, 10 grammes de cocaïne et 480 euros en espèces. Placé en garde à vue, il a nié les faits lors de son audition. La garde à vue a pris fin le 1er septembre. Il s’expliquera en mars prochain devant la justice.
Le 1er septembre, un jeune homme de 19 ans a été condamné par le tribunal judiciaire de Besançon à six mois de prison avec sursis et à 14 heures de travaux d’intérêt général pour trafic de stupéfiants.
Cette décision fait suite à son interpellation la veille, le 31 août, rue Île-de-France, dans le quartier de Planoise à Besançon. Lors d’une opération de sécurisation, les policiers, agissant sous réquisition du procureur, ont repéré l’individu dissimulé derrière un pilier à proximité d’un point de vente connu.
Contrôlé, il était en possession de 43 grammes de résine de cannabis, 6 grammes de cocaïne, une balance de précision et 120 euros en espèces. Placé en garde à vue, il a reconnu vendre des stupéfiants pour le compte de tiers.
Le week-end prochain, Maîche accueillera un festival photo dédié à la nature. Près de quarante photographes, artistes et associations y présenteront leurs travaux au château du Désert. Parmi eux, l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPA) tiendra un stand. Jean Chapuis, représentant de la délégation du Doubs, y portera un message clair : défendre les chamois, mammifères emblématiques du massif jurassien.
Une association engagée dans 50 départements
Fondée au niveau national, l’ASPA compte une cinquantaine de délégations réparties dans toute la France. Elle agit pour la protection de la biodiversité et de l’environnement. Dans le Doubs, ses bénévoles se mobilisent notamment pour la sauvegarde des chamois. « Nous avons la chance d’abriter environ 1.500 individus », rappelle M. Chapuis.
L'interview de la rédaction : Jean Chapuis, représentant de l'ASPA dans le Doubs
Des quotas d’abattage contestés
Chaque année, un arrêté préfectoral fixe le nombre de chamois pouvant être abattus dans le département. En septembre, un nouveau plan autorisera la destruction de 400 animaux, validé par la Fédération départementale des chasseurs. « C’est énorme, et sans aucune justification écologique », déplore M. Chapuis. La chasse s’étendra jusqu’à fin janvier, en pleine période de rut, ce qui suscite l’indignation de l’association.
Le rôle des prédateurs naturels oublié
Pour l’ASPA, la régulation naturelle existe déjà . Le lynx et, dans une moindre mesure, le loup, sont les prédateurs naturels du chamois. « Ces animaux ne posent aucun problème écologique, ils sont intégrés à leur milieu. Les abattre pour le seul loisir de la chasse est inacceptable », insiste M. Chapuis, rappelant que le chamois est un mammifère sensible et social.
L'interview de la rédaction : Jean Chapuis, représentant de l'ASPA dans le Doubs
Sensibiliser le grand public
La participation au festival de Maîche est l’occasion de sensibiliser le public. Documentation, discussions et échanges permettront de mieux faire connaître la cause défendue par l’ASPA. « Nous voulons expliquer ce que sont les chamois, les lynx, les loups… et pourquoi il est essentiel de les protéger », conclut M. Chapuis.
Une aventure collective depuis près de 30 ans
Créées il y a bientôt trois décennies, les Scènes du Jura sont nées d’une ambition : relier les deux théâtres à l’italienne de Dole et de Lons-le-Saunier autour d’un même projet culturel. Progressivement, quatre autres partenaires territoriaux ont rejoint l’aventure (Arbois-Poligny-Salins, Champagnole-Nozeroy, Haute-Bienne-Moirans-en-Montagne et Portes du Jura). Résultat : chaque Jurassien peut désormais accéder à un lieu de spectacle à moins de vingt kilomètres de chez lui.
Une programmation pour tous
« Nous sommes un théâtre public, ouvert à toutes et à tous », rappelle le directeur artistique et général, Cédric Fassenet. Théâtre, musique, danse, cirque ou arts de la rue : la programmation se veut éclectique et accessible. Loin d’une culture élitiste, les Scènes du Jura revendiquent un esprit populaire. La fréquentation en témoigne : environ la moitié du public est fidèle depuis des années, tandis que l’autre moitié découvre ponctuellement les spectacles.
50 spectacles, 91 représentations
La saison 2025-2026 comptera 50 spectacles, présentés lors de 91 représentations dans 24 lieux différents : salles des fêtes, places publiques, cours aménagées ou grandes scènes comme la Commanderie ou JuraParc. « Nous visionnons plus de 200 spectacles chaque année pour en retenir une cinquantaine », explique le directeur. L’objectif est d’équilibrer propositions reconnues et découvertes inédites, pour surprendre et émouvoir le public.
L'interview de la rédaction : Cédric Fassenet, directeur de Scènes du Jura
Le théâtre au cœur des écoles
Depuis près de 15 ans, les Scènes du Jura mènent aussi un projet emblématique : la création de spectacles directement en milieu scolaire. Un ou une comédienne, accompagné d’un metteur en scène, s’installe dans une salle de classe pour deux semaines. Un texte commandé spécialement est joué devant les élèves de 4e et 3e, puis présenté dans l’ensemble des collèges du département. « C’est une manière d’enchanter leur quotidien et d’ouvrir un espace de discussion », souligne M. Fassenet.
L'interview de la rédaction : Cédric Fassenet, directeur de Scènes du Jura
Une ouverture de saison festive
La saison démarre ce soir à Saint-Amour, avant de se poursuivre à Champagnole, Morez, Salins-les-Bains, puis Dole et Lons-le-Saunier. Chaque présentation sera suivie d’un spectacle gratuit de la compagnie Anomalie VLA. Le détail de la programmation est disponible sur le site internet des Scènes du Jura.
L'interview de la rédaction : Cédric Fassenet, directeur de Scènes du Jura
Pour de plus amples informations : https://www.scenesdujura.com/
Une initiative née d’une idée personnelle
À l’origine, ce n’était qu’un projet personnel : rallier Saint-Vit à Ornans à pied. Mais pour Frédéric Plançon, habitant du Doubs, l’envie de donner un sens plus large à cet effort s’est rapidement imposée. Soutenu par ses proches – notamment sa compagne, sa meilleure amie et des collègues – il a décidé de transformer ce défi en un élan solidaire au profit de l’Association Huntington France.
L'interview de la rédaction : Frédéric Plançon
Un parcours de 62 kilomètres
Le 20 septembre prochain, le départ sera donné, à 10h, depuis la mairie de Saint-Vit. L’arrivée est prévue à Ornans, vers 18h, après un tracé d’environ 62 kilomètres et des ravitaillements à la Gare d’Eau et Mamirolle. « J’ai déjà parcouru plusieurs fois certains tronçons, mais cette fois, l’objectif est de boucler l’ensemble en une seule journée », explique le sportif bisontin. Tout au long du chemin, amis, collègues et anonymes pourront se joindre à lui pour quelques kilomètres afin de l’accompagner et de le soutenir.
L'interview de la rédaction : Frédéric Plançon
Une mobilisation qui dépasse les frontières
L’annonce du défi sur les réseaux sociaux a créé un véritable engouement. « Au départ, je pensais faire ça dans mon coin, et finalement, j’ai été contacté par des médias, des collègues, et même des personnes de Paris ou de Marseille qui m’ont envoyé des encouragements. C’est fou ! » s’enthousiasme M. Plançon. Cette mobilisation illustre la solidarité qui entoure la lutte contre la maladie de Huntington, pathologie neurodégénérative encore trop méconnue.
L'interview de la rédaction : Frédéric Plançon
Comment soutenir le défi ?
Les habitants sont invités à venir encourager le marcheur le long du parcours, au départ, à Saint-Vit, ou à l’arrivée à Ornans. Une cagnotte solidaire a également été ouverte sur la plateforme HelloAsso. L’intégralité des dons sera reversée à l’Association Huntington France, afin de financer un projet d'habitat partagé.
Pour faire un don : https://www.helloasso.com/associations/association-huntington-france/formulaires/4
Ce matin à Besançon, à hauteur du pont Robert Schwint, une femme de 67 ans en difficulté dans le Doubs a été secourue avec sang-froid par un policier municipal, qui l’a sécurisée et ramenée vers la berge. Les secours aquatiques ont ensuite pris le relais pour prendre en charge la victime. Elle a été transportée au centre hospitalier pour examens.
Chaque année, au cœur du vignoble jurassien, Arbois célèbre avec ferveur l’une de ses plus anciennes et emblématiques traditions : la Fête du Biou. En 2025, les 6 et 7 septembre, la ville vibrera au rythme de cette fête viticole séculaire, mêlant patrimoine, convivialité et passion du terroir.
Une tradition enracinée dans l’histoire
Le Biou, c’est bien plus qu’un simple événement festif. C’est une offrande collective, une gerbe monumentale de grappes de raisin confectionnée par les vignerons, portée en procession jusqu’à l’église Saint-Just. Cette tradition, qui remonte au Moyen Âge, symbolise la reconnaissance des vignerons envers la terre nourricière et leur foi en une récolte généreuse. Chaque année, les habitants d’Arbois et les visiteurs se rassemblent pour honorer cette coutume, qui incarne l’âme viticole du Jura et la solidarité d’un village uni autour de ses racines.
C’est le premier match officiel de la nouvelle saison. Ce mardi soir, le Grand Besançon Doubs Handball reçoit Limoges pour le compte du 1er tour de la Coupe de France. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h30.